Aux côtés de l’Ensemble Diderot dirigé par Johannes Pramsohler, l’Arcal revisite avec des parti-pris osés cette œuvre que l’on retient volontiers comme le premier opéra anglais. Le Jeune Chœur de Paris s’illustre par une interprétation vive et nuancée dont la fougue pourrait faire écho à la création par les jeunes pensionnaires de la Boarding School de Chelsea en 1688/89.

Après nos grandes rétrospectives, nous vous offrons un nouveau Tour de France, tourné cette fois vers l'avenir, récapitulant les programmations des opéras pour la saison 2018/2019 (un simple clic sur les titres vous mène vers chacun des nos articles détaillés) :

Revivez les moments forts de la saison 2017/2018 en Île-de-France à travers notre récapitulatif :

Après sa présentation en mai dernier à Nantes, l’opérette à succès d’André Messager (1897) est reprise à Paris dans le cadre du Festival Palazzetto Bru Zane. L’excellente Compagnie des Brigands offre un spectacle plein d’allégresse, aussi rose et léger qu’une barbe à papa.

Composé en 1952 par Leonard Bernstein alors en voyage de noces, Trouble in Tahiti n’a pas pris une ride et reste singulièrement représentatif de l’Amérique d’aujourd’hui. Manga-café, création de Pascal Zavaro, s’ancre pour sa part dans la réalité virtuelle.

L'Athénée Théâtre Louis-Jouvet annonce en exclusivité une saison mariant toujours aussi bien les formes artistiques, et notamment marquée cette fois par les puissantes figures féminines : tragédiennes, princesses, reines pour une programmation souveraine et féerique :

Le baryton-basse Edwin Fardini et le pianiste Tanguy de Williencourt investissent des monuments du répertoire pour conclure la saison des nouveaux lundis musicaux à l'Athénée :

Le Théâtre de l'Athénée Louis-Jouvet laisse s'ébattre, batifoler, parader et crier "La Conférence des oiseaux", recueil de poèmes persans (ici perçants) publié en 1177 par le mystique soufi Farid Al-Din Attar, adapté ici par Jean-Claude Carrière et mis en musique par Michaël Levinas en 1985.

Le baryton Stéphane Degout a une actualité fourmillante, faite d’évolutions majeures de son répertoire et d’enregistrements multiples (dont Enfers paru chez Harmonia Mundi). Il passe en revue pour vous ses principaux événements à venir et détaille la philosophie qui prévaut dans ses choix.

Dans le cadre des lundis musicaux de l’Athénée, Stanislas de Barbeyrac et Alphonse Cemin donnent un récital chant/piano qui ne cesse de surprendre et de croître en qualité tout au long de la soirée avec comme point d’orgue des mélodies de Francis Poulenc et trois bis superbes.

Moscou Paradis, adaptation de la seule comédie musicale composée par Dimitri Chostakovitch​​ fait une entrée remarquée et remarquable au répertoire parisien (après la création française à Lyon, en 2005, de la version orchestrale d'origine).

En dialogue avec le pianiste anglais Simon Lepper, spécialisé dans l'accompagnement, le baryton Stéphane Degout rappelle une nouvelle et merveilleuse fois les qualités qui font de lui une référence pour le récital en français et en allemand :

Pièce mythique des années soixante qui fit le scandale et la renommée du compositeur Sylvano Bussotti, La Passion selon Sade offre un coup de fouet à l'Athénée par un puissant duo de chanteuse et d'acteur, accompagnés par un ensemble instrumental remarquable dans une mise en scène concentrée et signifiante signée Antoine Gindt.

Les acteurs-chanteurs-instrumentistes fous géniaux du collectif de théâtre musical berlinois Hauen und Stechen (cogner et brûler) font une première apparition fracassante sur la scène française, réinventant et chamboulant les épisodes et les airs de Carmen.

Après des interprétations très en vue au Festival d'Aix-en-Provence et sur les plus grandes scènes dans des répertoires allant de la musique ancienne au bel canto, la basse argentine Nahuel di Pierro nous accorde un entretien quelques jours avant la reprise du Don Giovanni de Mozart par Jean-François Sivadier à Nancy, et une année pleine de projets dépassant même le métier de chanteur :

La saison 2016/2017 de la région capitale de l’hexagone a foisonné en événements lyriques : Ôlyrix vous en récapitule les événements marquants !

​Habitué à hanter ces lieux, Le Balcon (ensemble de création contemporaine collaboratif) referme la saison de l'Athénée et le cercueil de Dracula. L'œuvre du compositeur bruitiste Pierre Henry, inspirée de Wagner, est adaptée pour qu'un terrible orchestre sanguin dialogue avec des bandes sons électroniques pleines de mordant.

L'Athénée Théâtre Louis-Jouvet dévoile la deuxième saison suivant ses importants travaux de rénovation, proposant toujours plus de musique, de création, de voyages et de réflexion.

Du 3 au 20 mai, l'Athénée déploie La Trilogie des Éléments, trois spectacles sur des textes du prisonnier politique et poétique grec Yannis Ritsos (1909-1990), conçus et interprétés par Marianne Pousseur : Ismène l'Eau / Phèdre le Feu / Ajax l'Air. Ce dernier épisode renoue avec un théâtre plus classique et recueilli, apaisé presque, mais toujours aussi intense.

Du 3 au 20 mai, l'Athénée déploie La Trilogie des Éléments, trois spectacles sur des textes du prisonnier politique et poétique grec Yannis Ritsos (1909-1990), conçus et interprétés par Marianne Pousseur : Ismène l'Eau / Phèdre le Feu / Ajax l'Air. L'attente était grande, trop grande sans doute pour cette figure déchirante de Phèdre et après le choc d'Ismène. Paradoxalement, l'univers aquatique d'Ismène était bien plus enflammé que ce "Phèdre le Feu".