Le public de l’Opéra de Paris redécouvre avec délectation l’opéra-comique en deux actes de Gaetano Donizetti, créé en 1840 : des rires francs et des tonnerres d’applaudissements saluent une interprétation enlevée et séduisante, avec à sa tête le duo Julie Fuchs - Lawrence Brownlee plein d’énergie pour la première.

Plus de trente ans après sa création, déjà ovationnée à l’époque, la vision esthétisante et raffinée de Bob Wilson (qui s’est entouré de la chorégraphe Suzushi Hanayagi et de la costumière Frida Parmeggiani) assume clairement l’inspiration du Théâtre Nō et du Butō.

L’Opéra Bastille offre une reprise du Faust de Gounod dans la mise en scène délibérément contemporaine et parisienne de Tobias Kratzer, placée sous la direction musicale d’Emmanuel Villaume avec Pene Pati, Amina Edris et Alex Esposito dans les rôles principaux.

Les Brigands d’Offenbach, production légère de ce début de saison de l’Opéra de Paris, mécontente le public plutôt que de le faire rire. La faute à une mise en scène perdant l’esprit facétieux d’Offenbach dans une vaine recherche de transgression.

À l’Opéra Bastille, la reprise de "Madama Butterfly" dans la mise en scène de Bob Wilson ne prend son envol qu’après l’entracte, servie par une distribution de bonne tenue : Eleonora Buratto (Butterfly), Aude Extrémo (Suzuki) et Stefan Pop (Pinkerton) avec à la baguette Speranza Scappucci.

L'ouverture de la nouvelle saison de l'Opéra de Paris se fait dans la joie et la bonne humeur avec Falstaff de Verdi, drolatique et “léger” :

La revue Avant-Scène Opéra consacre son numéro 341 à l’opéra-bouffe "Les Brigands" de Jacques Offenbach, à l’occasion de la nouvelle production de l’ouvrage mise en scène par Barrie Kosky au Palais Garnier en cette rentrée 2024/2025.

Après Salomé de Strauss, Lydia Steier fait une lecture politique avec un langage théâtral “manichéen” de La Vestale de Spontini à l’Opéra de Paris, avec notamment les voix de Michael Spyres et de Jean Teitgen.

Créée en 2017 pour succéder aux productions d’Ezio Toffolutti et de Patrice Chéreau, cette revisite de Cosi fan tutte (ultime collaboration entre Mozart et da Ponte), par la chorégraphe belge et directrice artistique de la Compagnie Rosas, Anne Teresa De Keersmaeker, ne laisse pas le public parisien indifférent, et ses adeptes et ses détracteurs aiment se jauger au tomber de rideau.

Après la série de représentations du Don Quichotte de Jules Massenet (mis en scène par Damiano Michieletto) donnée en mai à Bastille avec Christian van Horn dans le rôle-titre, Gabor Bretz lui succède en ce mois de juin et recueille également un triomphe :

L’Opéra de Paris reprend la Salomé de Richard Strauss qui choqua en 1905, dans la mise en scène dévoilée la saison dernière à Bastille par Lydia Steier, entourée d’une aura sulfureuse.

L’Opéra de Paris remet à l’affiche Don Quichotte de Massenet, qui n’y avait plus été donné depuis 2002, mené par Damiano Michieletto à la mise en scène et Patrick Fournillier à la baguette, tous les deux fortement applaudis :

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

L’Opéra de Paris reprend le "Simon Boccanegra" de Giuseppe Verdi, dans la mise en scène de Calixto Bieito et l’incarnation de Ludovic Tézier

Les représentations de L'Ange Exterminateur de Tomas Adès se poursuivent et se concluent à l’Opéra de Paris pour sa création française, désormais sous la direction de Robert Houssart, dans la mise en scène de Calixto Bieito, avec un casting virevoltant :

L’adaptation en opéra du film de Buñuel par Thomas Adès arrive à l’Opéra de Paris, marquant sa création française, dans une nouvelle mise en scène de Calixto Bieito et avec un casting de solistes pléthorique :

La dernière représentation de "La Traviata" de Verdi reprise dans la mise en scène 2.0 de Simon Stone avec une héroïne devenue égérie des réseaux sociaux est portée par Lisette Oropesa, qui vient sauver le spectacle et se voit acclamée par l’Opéra de Paris.

L’Avant-Scène Opéra publie son numéro 338, consacré à “The Exterminating Angel” de Thomas Adès, bientôt à l’affiche de l’Opéra Bastille :

Le Festival de Pâques d'Aix-en-Provence met l'accent sur le partage : celui de moments d'émotion musicale avec des solistes internationaux et engagés pour faire vibrer la musique au plus près de chacun, en concerts et en ateliers, à travers villes et champs, alliant depuis 11 années prestigieux et populaire.

Rareté de Bellini, “Beatrice di Tenda” entre au répertoire de l’Opéra de Paris, dans une mise en scène de Peter Sellars, avec Tamara Wilson, Pene et Amitai Pati en têtes d’affiche.