Alexander Neef annonce sa deuxième saison, mettant l’accent sur de grandes figures littéraires et de nouvelles personnalités artistiques dans un hommage à l’art vivant : “meilleur antidote à l’instabilité”

Le Palais Garnier accueille un Concert pour la Paix en soutien aux victimes du conflit en Ukraine, réunissant les artistes de la maison (Orchestre, Chœurs et Ballet) avec des solistes lyriques internationaux dirigés par Carlo Rizzi : l’ensemble des artistes participe bénévolement et la recette est intégralement reversée au collectif Alliance Urgences en Ukraine.

Cette production de Cendrillon de Massenet, qui mélange classicisme et modernité, marque le retour après une longue absence de quatre artistes et les débuts à Bastille de quatre autres.

Le chef Kent Nagano dirige l’Orchestre enjoué ​de l’Opéra de Paris à la Philharmonie pour une soirée autour de Widmann, Wagner et Strauss. Trois œuvres réunies par la danse, Christa Schönfeldinger à l’armonica de verre et la mezzo-soprano Ekaterina Gubanova.

La mise en scène signée William Kentridge (et co-signée Luc De Wit) du Wozzeck d'Alban Berg fait résonner terriblement à l'Opéra de Paris l'actualité guerrière qui se répète :

A Quiet Place, dernier opéra de Leonard Bernstein, mettant en scène la mort frappant une famille et toute une époque, marque au Palais Garnier la création française de l'ouvrage, dans une version donnée en création mondiale pour l'entrée du compositeur au répertoire lyrique de la maison :

Benjamin Bernheim retrouve la Manon de Massenet dans la mise en scène de Vincent Huguet, aux côtés d'Ailyn Pérez dans le rôle-titre et sous la direction soignée de James Gaffigan :

Après plusieurs changements et annulations, Roberto Alagna peut enfin chanter la Manon de Massenet à l'Opéra de Paris, pour une seule date, reçue avec enthousiasme :

Secouée par des annulations et changements de distribution, la nouvelle production des Noces de Figaro de Mozart par Netia Jones présente sa deuxième distribution prévue, avec notamment Miah Persson en Comtesse et toujours Gustavo Dudamel dans la fosse :

Victime de la grève puis du confinement en 2020 et à nouveau du Coronavirus en cette année 2022, la version signée Vincent Huguet de Manon (Massenet) chante enfin, à nouveau, à Bastille : ce qui aurait dû être la troisième date de sa reprise est au final sa troisième représentation en tout (en espérant que les prochaines aient bien lieu).

La mise en scène du Don Giovanni de Mozart signée Ivo van Hove et inaugurée au Palais Garnier vient à Bastille succéder en lieu et place à la précédente version maison (celle de Michael Haneke qui avait elle aussi fait le voyage de Garnier à Bastille). Christian van Horn incarne le rôle-titre sous la direction de Bertrand de Billy.

L'Opéra de Paris parvient à proposer La Khovantchina de Moussorgski malgré la crise sanitaire qui menace particulièrement des opus avec de tels effectifs :

Les Noces de Figaro retrouvent l’Opéra Garnier dans une nouvelle production de Netia Jones dirigée par le nouveau Directeur musical de la maison, Gustavo Dudamel, et interprétée par une distribution homogène jusqu’aux plus petits rôles.

Gustavo Dudamel triomphe pour son premier opéra comme nouveau Directeur musical à l'Opéra de Paris : Turandot, marquant le retour du metteur en scène Bob Wilson à Puccini 28 ans après sa Butterfly inaugurée en cette Bastille

Rigoletto de Verdi est présenté à l’Opéra de Paris avec une seconde distribution dans les trois rôles principaux, marquant notamment les débuts in loco du ténor maltais, Joseph Calleja :

La seconde série de représentations de L’Elixir d’amour de Donizetti reprise par Laurent Pelly marque les débuts maison du jeune ténor samoan Pene Pati, sous la direction d’orchestre du chef italien Leonardo Sini.

L’Opéra de Paris reprend Rigoletto de Verdi à Bastille dans la mise en scène de Claus Guth mêlant "grotesque et sublime", avec Ludovic Tézier, Nadine Sierra et Dmitry Korchak​ dans les rôles principaux.

La Philharmonie de Paris vient d'inaugurer sa Philharmonie des enfants et d'accueillir son nouveau Directeur Olivier Mantei, après avoir annoncé sa saison 2021/2022 en deux parties, en voici la seconde, côté lyrique :

L'Opéra de Paris reprend Le Vaisseau fantôme de Wagner dans la mise en scène de Willy Decker (jouant sur le fantomatique, le symbolique et l'absent), 21 ans après sa première in loco et 11 ans après sa précédente reprise :

L’Élixir d’amour de Donizetti à l’Opéra de Paris, mis en scène par Laurent Pelly, offre équilibre et amusement, mais reste plutôt sage en ce soir de première pour cette reprise :