Pour sa quatrième année au Festival de Bayreuth, le Vaisseau Fantôme mis en scène par Dmitri Tcherniakov recueille un franc succès, grâce à la direction épanouie et vigoureuse de la cheffe Oksana Lyniv et un plateau dominé par Michael Volle et Elisabeth Teige.

Le Ring de Bayreuth version Valentin Schwarz connaît son aboutissement avec un Crépuscule des Dieux qui veut mettre en mouvement les grands enjeux sociétaux contemporain. Une soirée à la réception contrastée, entre succès pour la direction de Simone Young et les huées pour la mise en scène.

Siegfried, troisième épisode du Ring version Valentin Schwarz au Festival de Bayreuth est l'occasion découvrir la prise du rôle-titre in loco par Klaus Florian Vogt, sous la direction toujours maîtrisée de Simone Young.

La Walkyrie mise en scène par Valentin Schwarz au Festival de Bayreuth fait la part belle aux tribulations de la famille Wotan. La Brünnhilde de Catherine Foster et les débuts de Michael Spyres en Siegmund s'ajoutent à la direction de Simone Young parmi les bonnes nouvelles de la soirée.

Après des tribulations dues au Covid, le Ring de Valentin Schwarz peut se déployer en cette édition 2024 du Festival de Bayreuth, sous la direction solide de Simone Young. Retour sur son premier épisode : l'Or du Rhin.

Le retour sur la Colline verte de la production "high tech" du Parsifal de Jay Scheib à Bayreuth est l'occasion de retrouver Andreas Schager dans le rôle-titre, après sa prestation dans Tristan et Isolde l'avant-veille. Comme pour cette même production, programmée en 2023, l'orchestre est placé sous la direction de Pablo-Herras Casado

Pour sa quatrième année, le Festival de Bayreuth présente le Tannhäuser du turbulent Tobias Kratzer avec un plateau dominé par Klaus Florian Vogt et Elisabeth Teige, dirigé par une Nathalie Stutzmann qui confirme les bonnes impressions de ses débuts sur la Colline la saison précédente.

Pour succéder à la production que Roland Schwab avait proposée pendant deux ans suite aux restrictions COVID, le Festival de Bayreuth propose une nouvelle mise en scène de Tristan und Isolde par l'Islandais Thorleifur Örn Arnarsson, sous la direction de Semyon Bychkov et avec des interprètes de premier plan : Camilla Nylund et Andreas Schager dans les rôles-titres.

Sous le titre “In the Shadows”, Michael Spyres consacre un album-récital à Richard Wagner, mais sous une forme pleinement originale, le ténor américain ayant recherché dans les musiques allemandes, françaises et italiennes, les ouvrages lyriques qui influencèrent Wagner sans pour autant que ces derniers n’apparaissent en pleine lumière (ils demeurent "Dans l’Ombre" au sein de l'esthétique du maître de Bayreuth).

Le Théâtre des Champs-Élysées accueille “Elektra”, opéra tellurique de Richard Strauss en version concertante, avec Iréne Theorin dans le rôle-titre et une distribution venue de Stuttgart, placée sous la direction musicale de Cornelius Meister :

L’Opéra et l’Orchestre national de Lille proposent Tristan et Isolde de Wagner dans la version scénique inhabituelle de Tiago Rodrigues, portée par la direction musicale de Cornelius Meister.

Le Royal Opera House de Londres se lance à nouveau dans la Tétralogie Wagnérienne, deux décennies après sa précédente production. L'occasion pour Barrie Kosky de reprendre complètement sa vision de ce Ring, dirigé par Sir Antonio Pappano pour sa dernière saison en tant que Directeur musical de la maison.

Stephen Gould, américain de naissance, wagnérien d'adoption et de succès, vient de s'éteindre à l'âge de 61 ans. Il venait d'annoncer la fin de sa carrière, suite au diagnostic d'un cancer incurable :

Le Vaisseau fantôme mis en scène par Dmitri Tcherniakov est l'une des deux productions (avec le Tannhäuser par Tobias Kratzer) à ne rater sous aucun prétexte au Festival de Bayreuth 2023 :

Malgré quelques modifications à la marge dans sa mise en scène de la Tétralogie au Festival Wagner, Valentin Schwarz reçoit en conclusion les huées du public, contrastant d’autant plus avec l'accueil fait aux chanteurs et à la direction d'orchestre :

La mise en scène du Ring par Valentin Schwarz continue de diviser le Festival Wagner, multipliant dans Siegfried les points d'achoppement et de perplexité. Andreas Schager dans le rôle-titre, et Olafur Sigurdarson en Alberich, font mieux que sauver les meubles du plateau vocal et le manque de relief de la direction orchestrale.

Succès public garanti pour cette production du Tannhäuser signée Tobias Kratzer avec les toujours impressionnants Ekaterina Gubanova et Klaus Florian Vogt, sans oublier la direction enthousiasmante de Nathalie Stutzmann pour ses débuts au Festival de Wagner :

Le Festival consacré à Wagner poursuit sa reprise de la Tétralogie mise en scène par Valentin Schwarz, continuant de plonger le public dans des abîmes de perplexité malgré l’excellence du plateau vocal et l’efficacité de la direction de Pietari Inkinen.

Pour sa deuxième année au Festival wagnérien, le Ring mis en scène par Valentin Schwarz se révèle identique, malgré quelques individualités vocales remarquées et la direction de Pietari Inkinen de cet Or du Rhin :

La nouveauté de la nouvelle production de Parsifal sur la Colline verte est l’innovation technologique de lunettes à réalité augmentée dont l'intérêt reste discutable en l'état. La direction de Pablo Heras-Casado est alternative, largement dominée par la présence du Parsifal d'Andreas Schager et les débuts maison d'Elīna Garanča, en Kundry.