L'Opéra Comique de Paris ouvre sa nouvelle saison avec panache grâce au Domino Noir de Daniel-François-Esprit Auber sur un livret d'Eugène Scribe, dans la production éclatante mise en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, sous la direction musicale précise de Louis Langrée :

L’Opéra National du Rhin crée l’évènement en proposant une production du rarissime Guercœur, œuvre oubliée d’un compositeur méconnu. Pourtant, l’une et l’autre méritent reconnaissance.

La revue Avant-Scène Opéra consacre son numéro 339 à Guercœur d’Albéric Magnard, à l'occasion de son retour sur scène en forme de re-naissance, à l’affiche de l’Opéra National du Rhin.

L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

Le Théâtre de l’Athénée trouve un nouveau succès dans le répertoire d’opérettes d’entre-deux guerres, en présentant à son public "Gosse de riche" de Maurice Yvain :

Angers Nantes Opéra, en collaboration avec l’Opéra de Rennes, ouvre sa nouvelle saison lyrique par une production de l’opéra-comique en deux actes d’Hector Berlioz, “Béatrice et Bénédict” sous la baguette de Sascha Goetzel et dans une mise en scène signée par Pierre-Emmanuel Rousseau :

Malgré la situation économique (dans le monde de la culture comme ailleurs), l'Opéra de Rennes annonce 6 opéras parcourant les siècles, 3 spectacles de danse, 2 centenaires commémorés (Puccini et Fauré durant les Festivals), 1 Passion, des propositions pluri-disciplinaires et des anniversaires :

Très impacté par la situation économique, Angers Nantes Opéra propose une saison faisant la part belle aux opus légers. Son Directeur, Alain Surrans nous présente ce contexte et ses choix de programmation :

L’Opéra Grand Avignon reprend avec son Orchestre maison dirigé par Yves Senn la grande co-production du Voyage dans la lune d’Offenbach mise en scène par Olivier Fredj :

La maison lyrique stéphanoise ouvre sa saison d'opéras mis en scène avec des Noces de Figaro (Mozart) ancrées dans la modernité, un parti pris dont le casting s'accommode avec enjouement :

Eric Blanc de la Naulte, Directeur de l’Opéra de Saint-Etienne, présente avec simplicité une saison foisonnante et éclectique, poursuivant le travail de redécouverte qui est l’une de ses signatures :

La Périchole d'Offenbach s'offre Salle Favart dans la mise en scène colorée de Valérie Lesort, en un spectacle loufoque et vif porté par Stéphanie d’Oustrac et Philippe Talbot, sous la direction soignée et évocatrice de Julien Leroy.

L’opéra-féerie d’Offenbach, “Le Voyage dans la Lune” fait escale à la Cité des Anges au cours de sa tournée française, un deuxième rendez-vous cosmique niçois, après Akhnaten de Philip Glass en ouverture de saison :

Les amants légendaires de Vérone sont sauvés in extremis par Pene Pati, dans le rôle de Roméo, et Perrine Madoeuf dans celui de Juliette, sous la direction fiévreuse de Laurent Campellone et dans la mise en scène évocatrice d'Éric Ruf.

Sous la direction de Mikko Franck, l’Orchestre Philharmonique, le Chœur et la Maîtrise de Radio France offrent une soirée enchanteresse avec la fantaisie lyrique de Maurice Ravel, "L’Enfant et les Sortilèges" introduite par le Prélude à l'Après-midi d'un faune​ de Debussy et l’Ouverture philharmonique d’Eric Montalbetti en création mondiale.

L'Opéra Comique n'a pas encore son prochain Directeur mais annonce sa programmation 2022, portant comme un point d'orgue l'empreinte du travail d'Olivier Mantei qui part à la Philharmonie de Paris en novembre :

La page de son festival d’été fraîchement tournée, l'Opéra de Vichy se tourne désormais vers sa prochaine saison qui débutera fin septembre. De nombreuses dates lyriques y figurent, qui feront la part belle à l’art du beau chant.

Grâce à la diffusion de ses propres concerts, au statut et à l'engagement de ses musiciens maison, Radio France a pu maintenir de nombreux rendez-vous artistiques la saison dernière, et programme donc peu de report pour une saison prochaine de nouveau en public et sur les ondes :

L’Orchestre national de Lille donne un nouveau rendez-vous à son public dans l’Auditorium du Nouveau Siècle, réunissant mélomanes en herbe et lyricophiles pour (re)découvrir l’incontournable opéra-bouffe d'Offenbach dans une version remaniée par Lionel Rougerie.

Sous la direction du dynamique chef Alexandre Bloch, le tout aussi vif Orchestre national de Lille accompagne un superbe plateau vocal pour La Belle Hélène d'Offenbach en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées. Une interprétation en partie réécrite par le metteur en scène Lionel Rougerie qui fait froncer plus d'un sourcil.