Raphaël Pichon et son Ensemble Pygmalion (chœur et orchestre) reviennent comme de coutume à la Philhamonie de Paris, pour Les Vêpres de la Vierge de Claudio Monteverdi dans des lumières signées Bertrand Couderc :

Le deuxième spectacle du Festival d’Aix-en-Provence est une « libre création » de Claus Guth et Raphaël Pichon, d’après la figure biblique de Samson sur un opéra perdu de Rameau, un livret censuré de Voltaire, pour un résultat multi-artistique : du design sonore à la vidéo, en passant par la danse et le théâtre.

L’Opéra Grand Avignon propose une production du Boris Godounov de Moussorgski dans sa première version de 1869. L’orchestre résident est dirigé par Dmitry Sinkovsky. La mise en scène est signée Jean-Romain Vesperini. Luciano Batinic chante le rôle éponyme.

Vue l’an dernier au Théâtre des Champs-Élysées avec Pene Pati remarqué en Rodolfo, La Bohème mise en scène par Eric Ruf vient conclure la saison de l’Opéra de Saint-Etienne en visant droit au cœur, à travers le monde du théâtre.

Fidèle à sa tradition de redécouvertes du répertoire français, l’Opéra de Saint-Etienne présente à son public une production du Tribut de Zamora, ultime opéra de Gounod, dirigée par Hervé Niquet :

Le Nozze di Figaro (de Mozart et da Ponte d’après Beaumarchais) sont reprises à l’Opéra de Marseille dans la mise en scène moderne pétrie de références historiques signée Vincent Boussard, sous la baguette du jeune directeur musical maison Michele Spotti (qui veille à unifier ce plateau vocal où prises de rôles et voix consolidées entrent en jeu sous l’autorité vocale du comte Jean-Sébastien Bou et de la comtesse Patrizia Ciofi).

L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

L’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie donne La Vie Parisienne de Jacques Offenbach dans sa première version écrite. La mise en scène de Christian Lacroix (coproduite avec d’autres théâtres) y est reprise et Romain Dumas dirige l’orchestre résident.

Le théâtre de Caen accueille la fin de la tournée du Falstaff de Verdi mis en scène par Denis Podalydès, déjà passé par Lille et Luxembourg. Sous la direction d’Antonello Allemandi, c’est Elia Fabbian qui interprète le rôle-titre avec abattage et sensibilité.

Le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence annonce sa 76ème édition, avec 7 opéras (dont 5 mis en scène, dont une création mondiale) ainsi que deux productions de théâtre musical.

La tournée de La Vie Parisienne aussi originale qu’originelle portée par le Palazzetto Bru Zane se poursuit à l’Opéra de Limoges. Plus de trois heures d’un spectacle tout en couleurs, humour et mouvement, ravissent le public qui ne boude pas son plaisir.

Château de Versailles Spectacles présente une nouvelle production d'une insigne rareté : "l'opéra préféré de Napoléon", Giulietta e Romeo, composé par Zingarelli, revenant à la langue maternelle des amants de Vérone. L'ensemble des artistes se dévoue à faire vivre et renaître cette œuvre triomphale trop longtemps oubliée en son tombeau :

L’Opéra de Rennes lance sa saison lyrique avec Le Couronnement de Poppée (Monteverdi) interprété par Le Banquet Céleste de Damien Guillon, dans la mise en scène de Ted Huffman soulignant les (en)jeux de pouvoir et de sensualité, pour mieux faire triompher l’Amour (sur la Vertu) :

Malgré la situation économique (dans le monde de la culture comme ailleurs), l'Opéra de Rennes annonce 6 opéras parcourant les siècles, 3 spectacles de danse, 2 centenaires commémorés (Puccini et Fauré durant les Festivals), 1 Passion, des propositions pluri-disciplinaires et des anniversaires :

La grande salle de La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt se transforme en manège scénique et sonore, pour accueillir le Requiem de Mozart par Bartabas : un ballet équestre où chevaux, écuyères et musique se mêlent, dans un spectacle magnifiant la relation intime entre le cheval et l'humain.

Le Château de Versailles remet à l'affiche l’un des opéras favoris de l'Empereur Napoléon Ier : “Giulietta e Romeo” de Zingarelli (ces 18, 20 et 22 octobre 2023), rendant aux amants de Vérone leur langue maternelle, et celle de l'opéra. Une œuvre à la croisée des siècles et des styles, à l'image de ce lieu et de ses saisons artistiques. Une nouvelle occasion de revivifier une page de notre histoire culturelle, portée par des artistes continuant d'écrire leur histoire d'amour avec ce lieu. Ils nous présentent ce nouveau temps fort :

Un spectacle mêlant tous les genres (pas seulement artistiquement parlant) investit la scène du Pavillon Noir dans le cadre du Festival international d'art lyrique d’Aix-en-Provence, pour y proposer une nouvelle création originale et engagée :

L’Ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon lance son Festival Pulsations à la Halle 47 de Floirac, dans la métropole bordelaise. Une usine de chemin de fer désaffectée qui accueille Orphée et Eurydice de Gluck dans un format inédit, pour trois représentations. La beauté de l’éphémère :

Le premier Rodolfo de Pene Pati était particulièrement attendu : prudent, le ténor emporte néanmoins l’adhésion, entouré notamment de Selene Zanetti, Amina Edris et Alexandre Dudamel dans cette lecture d’Éric Ruf.