L’Orchestre de Paris dirigé par Klaus Mäkelä propose une méditation musicale sur la mort en quatre tableaux lumineux et saisissants. En hommage au centenaire de la disparition de Gabriel Fauré, le programme met à l’honneur son Requiem, enluminé par la création Towards the Light de Thierry Escaich :

Après Thomas Hampson, Ludovic Tézier et quelques autres, Tassis Christoyannis livre sa lecture de la version transposée dans le grave de l’opéra de Massenet : une nouvelle occasion pour une écoute renouvelée.

Le Palazzetto Bru Zane poursuit sa mission de redécouverte des ouvrages romantiques français, et en l’occurrence lyriques tardifs de Camille Saint-Saëns avec “Déjanire”, son ultime opéra

Le Nozze di Figaro (de Mozart et da Ponte d’après Beaumarchais) sont reprises à l’Opéra de Marseille dans la mise en scène moderne pétrie de références historiques signée Vincent Boussard, sous la baguette du jeune directeur musical maison Michele Spotti (qui veille à unifier ce plateau vocal où prises de rôles et voix consolidées entrent en jeu sous l’autorité vocale du comte Jean-Sébastien Bou et de la comtesse Patrizia Ciofi).

L’Orchestre national du Capitole de Toulouse dirigé par Ariane Matiakh propose à la Halle aux Grains un concert intitulé « résurrection d’un chef d’œuvre ». Il est appuyé par le chœur Orféon Donostiarra et les chanteurs solistes Florie Valiquette, Julien Behr et Jean-Sébastien Bou.

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

Le Directeur du TCE Michel Franck présente la dernière saison de son mandat de 15 ans, avant de céder la place à Baptiste Charroing (déjà Directeur de production in loco). La programmation propose plusieurs clins d'œil, à son mandat, à son prédécesseur et à son successeur dans le cadre d'une saison qu'il a voulue, face aux contextes, "la plus rassurante possible" :

Sous la direction musicale de son Directeur Louis Langrée, l’Opéra Comique présente en diptyque "Pulcinella" d’Igor Stravinsky et "L’Heure espagnole" de Maurice Ravel, dans une mise en scène de Guillaume Gallienne :

Fantasio d'Offenbach revient enfin à l'Opéra Comique dans la mise en scène de Thomas Jolly (reprise par Katja Krüger) qui avait dû être donnée au Châtelet en 2017 (pendant la fin des travaux de la Salle Favart). Ce spectacle grandiosement complet repose sur un alliage pétillant de badinerie romantique et d’espièglerie modernisée, digne, en somme, de l’œuvre du plus français des compositeurs prussiens.

Le chef d’orchestre Louis Langrée présente sa première saison à la tête de l’Opéra Comique. Avec un objectif clair : célébrer l’alliance du texte et de la musique qui fait la spécificité de ce théâtre.

L’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie présente Iphigénie en Tauride de Gluck à l'Opéra Comédie avec Vannina Santoni, Valentin Thill et Jean-Sébastien Bou dans une mise en scène de Rafael Villalobos, sous la direction de Pierre Dumoussaud.

Louis Langrée annonce sa première saison complète à l'Opéra Comique dont il célèbre le répertoire emblématique, d'hier et d'aujourd'hui : avec des opéras-comiques du XIXe siècle entrés dans le répertoire, et des reprises de créations afin qu'elles y demeurent.

Olivier Py clôt son cycle Poulenc au Théâtre des Champs-Elysées, inauguré avec Dialogues des Carmélites et poursuivi par La Voix humaine (déjà donnée en diptyque, avec Point d'orgue de Thierry Escaich), en s'attaquant à une œuvre moins donnée du compositeur : Les Mamelles de Tirésias en diptyque avec Le Rossignol de Stravinsky.

Le Palazzetto Bru Zane investit le Prinzregententheater de Munich pour donner en grande formation la très rare Ariane de Massenet. Et si l’enthousiasme débordant du public à l’issue de la représentation donnait envie à d’autres programmateurs de s’emparer de ce bijou lyrique ?

Alors que Noël approche à grands pas et que la période des fêtes sonne l'appel de beaux moments en famille, La Monnaie de Bruxelles donne en création mondiale l'ultime opéra de feu Philippe Boesmans (1936-2022) : "On purge bébé" d'après Feydeau, opus empreint d'une certaine nostalgie et empli d'une audace bien particulière pour des adieux espiègles.

Armide de Gluck renaît à Paris, Salle Favart dans une mise en scène de Lilo Baur et sous la baguette de Christophe Rousset placé à la tête de ses Talens Lyriques et du Chœur Les Éléments, avec Véronique Gens dans le rôle-titre :

Le Théâtre des Champs-Elysées propose une version de concert du rare Iphigénie en Aulide de Gluck, portée par une équipe musicale très investie :

Co-produit avec l’Opéra de Lausanne où la production fut dévoilée en mai dernier avec déjà Laurent Campellone à la baguette, ce Werther de Jules Massenet s’appuie sur une mise en scène particulière de Vincent Boussard et de beaux costumes signés par Christian Lacroix.

Le compositeur Pascal Dusapin crée au Grand Théâtre de Provence son nouvel opéra, Dantesque (d’après “La Divine Comédie” et “Vita Nova”) avec un orchestre aux sonorités d’outre-tombe électrisé par un plateau vocal survolté.

Thierry Escaich revient à Lyon où il créa son premier opéra en 2013 ("Claude" sur un livret de Robert Badinter) pour y créer cette fois "Shirine" sur un livret de l'écrivain franco-afghan Atiq Rahimi (Prix Goncourt 2008) d'après Nizami Ganjavi (poète perse du XIIe siècle), contant l'union du roi de Perse et de la princesse d'Arménie, dans un opéra mariant l'Orient et l'Occident