L’Opéra de Zurich a réalisé plusieurs annonces ces derniers jours : Gianandrea Noseda à la direction musicale à partir de septembre 2021, une nouvelle tétralogie de Wagner vingt ans après la dernière et une programmation de la saison à venir riche en opéra.

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

Avec sa saison 2018-2019 intitulée « Égalité », l’Opéra Grand Avignon se dévoile dans une programmation riche en opéras et en soirées lyriques.

Michel Franck, Directeur général du Théâtre des Champs-Élysées, détaille en exclusivité à Ôlyrix sa saison 2018/2019, et annonce de nombreux autres projets !

Venue de Tours où elle fut créée en 2012, La Bohème reprise par Massy est mise en scène par Gilles Bouillon, qui restitue efficacement le parfum de nostalgie distillé par l'opéra de Puccini, et met en valeur la Mimi de Fabienne Conrad.

Soprano de 28 ans passée par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris, Ruzan Mantashyan est l’une des révélations de la saison, qui l’aura vue enchaîner les prises de grands rôles, dont Micaëla dans Carmen à Montpellier ce mois-ci : découvrez dès maintenant une artiste dont le nom deviendra probablement familier dans les années à venir.

Sonya Yoncheva retrouve le grand rôle de Mimi parmi un plateau vocal bien caractérisé, un orchestre opulent et surtout dans une mise en scène classique dont l'aspect cinématographique passe très bien sur les écrans du Met Live :

Avec ses 26 productions aussi riches que variées, le Metropolitan Opera de New York présente toujours les plus grands artistes.

L'Opéra de Houston retrouve son théâtre pour la saison 2018-2019 et y proposera six opus lyriques en cinq langues différentes. Présentations :

La principale institution lyrique argentine proposera 11 productions d'opéra pour remplir ses 2.487 sièges, mélangeant les genres en associant de grands classiques et de grands noms à d'intéressantes (re)découvertes.

Les nouveaux interprètes offrent à Bastille​ une prestation vocale incomparable par rapport au "Cast A", mais, comme pour les précédentes représentations et comme à l'époque des grands scandales au théâtre, la mise en scène de Claus Guth soulève toujours une lutte bruyante parmi le public entre les quolibets et les bravi, entre les huées et les applaudissements.

En pleines répétitions pour son Barbier de Séville à l’affiche du Théâtre des Champs-Elysées, le génial metteur en scène Laurent Pelly explique à Ôlyrix son approche de l’œuvre et de son métier. Mythique !

Cette nouvelle mise en scène de La Bohème située par Claus Guth dans un vaisseau spatial s'écrasant sur une planète lunaire provoque un raffut intergalactique parmi le public, mais offre un triomphe aux musiciens (malgré des éléments inquiétants).

Avant de monter en Rodolfo dans le vaisseau spatial de La Bohème selon Claus Guth, le ténor français Benjamin Bernheim nous présente avec beaucoup de recul son travail, son répertoire « de jeune romantique », ainsi que ses projets.

Sous la direction lumineuse et énergique de Teodor Currentzis, la mise en scène proposée par Philipp Himmelmann s’ancre dans le bouillonnement du printemps 1968 et insuffle aux personnages de la Bohème une composante rebelle, portée par l’énergie du plateau vocal.

Entre deux productions à l’Opéra Bastille, Sonya Yoncheva s’échappe en Gironde pour donner un récital en hommage à La Callas au Grand-Théâtre de Bordeaux. Accompagnée d’Antoine Palloc, elle offre au public le plaisir d’entendre la magie des évolutions, récente et future, de sa voix célébrée dans le monde entier.

Mis en scène par Richard Jones, La Bohème, sous la direction musicale de Paul Wynne Griffiths au Royal Opera House de Londres, instille quelques touches britanniques à cette déchirante scène de la vie parisienne, dont les duos de Nicole Car et Benjamin Bernheim rencontrent à chaque fois l’adhésion chaleureuse du public.

Dans La Bohème de Puccini à l'Opéra-théâtre de Metz, la Mimi de Yana Kleyn illumine le plateau, la fosse et la salle d'une voix complète et d'une présence merveilleuse.

Après des interprétations très en vue au Festival d'Aix-en-Provence et sur les plus grandes scènes dans des répertoires allant de la musique ancienne au bel canto, la basse argentine Nahuel di Pierro nous accorde un entretien quelques jours avant la reprise du Don Giovanni de Mozart par Jean-François Sivadier à Nancy, et une année pleine de projets dépassant même le métier de chanteur :

Edwin Crossley-Mercer s’apprête à interpréter Guglielmo dans Cosi fan tutte à l’Opéra Garnier. Ôlyrix est allé à sa rencontre pour vous faire découvrir son travail dans cette reprise de production, et la carrière déjà bien fournie de ce baryton-basse prometteur !