Alors que Noël approche à grands pas et que la période des fêtes sonne l'appel de beaux moments en famille, La Monnaie de Bruxelles donne en création mondiale l'ultime opéra de feu Philippe Boesmans (1936-2022) : "On purge bébé" d'après Feydeau, opus empreint d'une certaine nostalgie et empli d'une audace bien particulière pour des adieux espiègles.

Ouvrage rare de Jules Massenet, Hérodiade requiert en premier lieu des chanteurs pouvant se mesurer aux imposantes exigences vocales requises pour cet ouvrage qui se rattache au Grand Opéra à la française. Cette version concertante coproduite par l’Opéra national de Lyon, le Palazzetto Bru Zane et le Théâtre des Champs-Élysées, remporte ici les plus vifs suffrages.

Après avoir présenté en 2020 L'Affaire Makropoulos puis Jenufa la saison dernière, le Grand Théâtre de Genève poursuit son exploration de l’univers lyrique de Leos Janacek avec sa tragédie brûlante, Katia Kabanova :

Tannhäuser de Wagner fait son retour sur la scène lyrique lyonnaise après 50 ans d'absence, en ouverture de la saison 2022/2023 intitulée "Franchir les portes", dans une mise en scène de David Hermann et sous la direction musicale de Daniele Rustioni :

L'Hôtel national des Invalides est un sanctuaire séculier de la capitale : lieu de cérémonies et lieu de vie, de soins et de culture, il accueille en son sein le Musée de l'Armée et toute une programmation artistique qui fait résonner expositions, concerts et encore d'autres initiatives (que nous présentent le Général Henry de Medlege) avec le soutien non moins essentiel du CIC (que nous présente Laurent Berthet).

Pour son premier concert de la saison, l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon réunit un programme post-romantique germanique, sous la conduite passionnée de son directeur musical Daniele Rustioni et en compagnie de la soprano Sara Jakubiak.

Gabriel Bourgoin devient le chef permanent du Chœur et de la Maîtrise de l’Opéra national du Capitole à Toulouse, succédant à Alfonso Caiani.

L'opéra de Dijon se refait une beauté pour accueillir les nouvelles productions de la saison 2022/2023. Du Chant de la Terre de Mahler à La Périchole dans la mise en scène de Pelly, en passant par Le Tour d’écrou de Britten, Dominique Pitoiset présente l'année qui s'annonce sous les couleurs du renouveau :

L’Opéra de Lyon clôt sa saison lyrique avec cette adaptation inédite –entièrement en français– du drame poétique d’Edvard Grieg, sur un texte d’Henrik Ibsen, mis en scène par Angélique Clairand, sous la baguette de la cheffe Elena Schwarz.

Thierry Escaich revient à Lyon où il créa son premier opéra en 2013 ("Claude" sur un livret de Robert Badinter) pour y créer cette fois "Shirine" sur un livret de l'écrivain franco-afghan Atiq Rahimi (Prix Goncourt 2008) d'après Nizami Ganjavi (poète perse du XIIe siècle), contant l'union du roi de Perse et de la princesse d'Arménie, dans un opéra mariant l'Orient et l'Occident

L'Opéra national de Lyon annonce 11 opus lyriques pour sa saison 2022/2023, avec pour thème de son Festival "Franchir les portes"

La 15ème édition de ce week-end Portes ouvertes et gratuites dans les maisons d'opéra à travers la France mettra notamment à l'honneur les ateliers et la fabrication artisanale des instruments de musique, avec Nathalie Stutzmann en marraine. Programme complet par ville :

Thierry Escaich nous a présenté en 2020 "Shirine", son nouvel opéra qui a finalement été reporté de deux ans jour pour jour à l'Opéra de Lyon à cause du Covid, alors il nous l'a re-présenté deux ans et deux jours après :

L'un des très rares compositeurs contemporains dont les opéras rencontrent toujours le succès et se maintiennent à l'affiche, Philippe Boesmans nous a quittés ce 10 avril 2022 à l'âge de 85 ans :

Le Festival de l’Opéra de Lyon consacré cette année aux Secrets de famille est l’occasion de découvrir, en première française, l’œuvre de Franz Schreker "Irrelohe", servie par une mise en scène contemporaine et spectaculaire de David Bösch, défendue avec verve par l’Orchestre de l’Opéra et le chef Bernhard Kontarsky.

Dans le cadre de son Festival annuel, l’Opéra national de Lyon s’installe au Théâtre des Célestins pour un spectacle original et émouvant autour d’extraits de cantates de Jean-Sébastien Bach, imaginé par Katie Mitchell et Raphaël Pichon, placé aujourd’hui sous la direction musicale de Simon-Pierre Bestion.

Pour inaugurer son Festival consacré cette année aux Secrets de famille, l’Opéra de Lyon propose Rigoletto de Verdi dans une nouvelle vision traduisant l’esthétique oxymore de Victor Hugo : entre un univers exécrable et des voix séductrices

Dans le cadre de sa saison de concert, l’Opéra de Lyon propose le deuxième acte de Tristan et Isolde de Richard Wagner sous la baguette de Daniele Rustioni, avec deux prises de rôles, partielles mais très attendues, pour Michael Spyres et Aušrinė Stundytė​ :

L’Orchestre de l’Opéra de Lyon et l’Ensemble Negracha, menés par Valentina Peleggi, reprennent l’unique opéra d’Astor Piazzolla avec Wallis Giunta, Luis Alejandro Orozco​ et la Compagnie Circa, dans la mise en scène de Yaron Lifschitz.

L’Opéra de Lyon reprend la production du Messie de Haendel par Deborah Warner, Stefano Montanari dirigeant les forces musicales de la maison :