Dominique Pitoiset : « Venez à Dijon ! »
Dominique Pitoiset, lors de notre dernier échange, vous annonciez des travaux sur les bâtiments de l’Opéra : où en êtes-vous ?
La première phase des travaux du Grand Théâtre vient d’être rendue. Les travaux des loges, des foyers techniques et artistiques ainsi que les espaces qui accueilleront les orchestres et les chœurs, sont désormais réalisés. Tout est très réussi et ceci avec des moyens maîtrisés. Nous ne sommes plus en des temps où les grands gestes architecturaux sont à l’honneur. Nous travaillons en direct avec les services compétents de la Ville de Dijon et un jeune architecte du patrimoine, Fabien Drubigny, très concerné par les questions du spectacle vivant. Le maire et ses adjoints ont visité le bâtiment voici quelques jours et ont trouvé le résultat remarquable. Je suis très heureux de partager cet avis.
Que reste-t-il à faire au Grand Théâtre ?
Les travaux dans les foyers publics et toutes les coursives sont déjà engagés. Ceci va nous permettre de disposer d’un bar et d’une salle de réception. Le deuxième étage en façade, fermé depuis des années, va être reconsidéré pour nos personnels d’accueil. L’espace billetterie et les accès pour les personnes à mobilité réduite vont être entièrement repris. Mais la partie la plus copieuse du chantier sera la rénovation de la scène et de la salle, et ceci dans un souci d’optimisation de ce bel outil, et de confort pour nos publics dans le cadre d’un budget mesuré. Nous y consacrons, moi et l’équipe de l’opéra, beaucoup d’attention et de temps. Les techniciens et les personnels de la maison connaissent ce bâtiment depuis longtemps et l’aiment beaucoup. Ils entretiennent une relation affective à ce petit joyau de cœur de ville.
Allez-vous aussi faire évoluer l’Auditorium ?
Nous sommes en cours de finalisation d’une salle de répétition en arrière-scène au niveau de notre grand plateau. Ce projet est indispensable. Il va nous permettre de libérer la scène pour d’autres programmations et de répéter dans la maison. Nous avons beaucoup d’autres idées mais nous patienterons un peu car nous ne pouvons pas tout faire uniquement par la force de la volonté.
Vous avez également ouvert à votre arrivée un chantier sur le statut de l’orchestre : où en êtes-vous ?
Nous avons signé avec l’Orchestre Dijon Bourgogne une nouvelle convention qui a été complètement reconsidérée, en leur proposant de devenir plus souvent un orchestre de fosse. Les musiciennes et les musiciens ont formidablement joué Donizetti sous la baguette de Debora Waldman. C’est un orchestre pour nos titres de grand répertoire : ils ont cela dans leur ADN. C’est donc eux qui seront en fosse pour La Périchole la saison prochaine, ainsi qu’à l’avenir pour une Tosca, une Bohème et une Traviata par exemple.
Comment votre projet va-t-il s’appliquer sur cette nouvelle saison ?
Mon projet place notre convention de Théâtre Lyrique d’Intérêt National au centre d’autres pratiques artistiques. Nous proposerons donc autour de la colonne vertébrale que constitue l’opéra et les concerts symphoniques, des soirées danse, musiques du monde ou cirque. Ces autres pratiques permettent de créer des relations complices avec de nouveaux publics. Nous programmons autant de titres lyriques que par le passé, mais avec une plus grande diversité de genres artistiques à l’affiche. Nous recevrons ainsi le spectacle de Mathurin Bolze Les Hauts plateaux, mais également Le Bruit des loups d’Etienne Saglio ou Corps extrêmes de Rachid Ouramdane, qui côtoieront l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Stiffelio de Giuseppe Verdi et Le Lac des cygnes par Angelin Preljocaj.
Cela change-t-il le sens de ce que doit être une maison d'opéra ?
L’Opéra de Dijon est le Théâtre lyrique d’intérêt national le moins financé des quatre structures conventionnées. Nous devons donc rester prudents tout en affirmant notre singularité. L’Opéra de Dijon est le navire amiral d’une petite métropole en développement. Nous œuvrons donc à ouvrir de nombreux partenariats avec l’ensemble du milieu culturel et artistique de notre territoire, à être à l’écoute des artistes qui font l’époque et à répondre aux attentes du plus grand nombre. Il faut à la fois attiser la curiosité immédiate et travailler à construire ce que sera la pérennité de notre entreprise qui, comme d’autres, va devoir affronter un avenir incertain.
Comment cela s’applique-t-il dans les faits ?
Cette saison, nous avons accueilli Gilberto Gil pour la première date de sa tournée européenne : l’opéra était plein à craquer, les gens étaient debout et dansaient. C’était un moment vivifiant et plein de belles promesses en cette période : faire danser l’Opéra de Dijon autour de musiques du monde et échanger avec des spectateurs réjouis qui projetaient de revenir, en s’intéressant à la diversité de nos propositions. C’est mon expérience de direction de théâtres nationaux : le plus délicat mais le plus intéressant à déclencher, c’est une relation de confiance des publics avec la programmation. C’est dans cette idée que nous avons changé le logo, pour le rendre plus abstrait. Le nouveau est fort et très repérable, il contribue à modérer un peu l’intimidation que peut provoquer le mot opéra.
Constatez-vous cette porosité entre le public du cirque et celui du lyrique ?
Oui, en tout cas auprès des spectateurs qui se laissent convaincre par le fait que la même direction, par ses goûts éclectiques, va inviter des artistes différents et complémentaires dans le même état d’esprit. Nous essayons d’adapter nos formules d’abonnement à une attitude relationnelle qui favorise cela. Ceci étant, l’écueil principal est la situation sociale et le coût de l’opéra. Nous travaillons à une offre tarifaire qui prend en compte cette réalité en restant un des opéras les moins chers de France. Bien sûr, si tous les spectacles étaient gratuits, je peux vous garantir qu’ils seraient pleins. Lorsque nous ouvrons les répétitions générales aux universités et aux lycéens, ils sont enthousiastes et très nombreux.
Vous faites dans votre présentation de la saison une distinction entre opéra et théâtre lyrique : pourquoi ?
En fait soyons clairs, sur le fond cela veut dire la même chose. Nous souhaitons seulement créer une différence d’approche entre le grand répertoire lyrique programmé à l’Auditorium, et des productions dites de théâtre lyrique qui seront présentées au Grand Théâtre ou hors les murs. Des formes moins onéreuses et plus mobiles, abordant des sujets souvent plus proches de notre actualité contemporaine.
Comment avez-vous travaillé votre programmation ?
Je ne travaille pas par thématique, nous échangeons beaucoup avec Bruno Hamard qui partage cette responsabilité à mes côtés. Deux sujets ont traversé la programmation de notre prochaine saison : la nature et l’enfance, c’est-à-dire l’avenir. Et puis il y a également une conviction, celle que l’excellence acoustique de notre Auditorium doit accueillir de nombreux orchestres symphoniques de qualité, et Bruno m’est très précieux dans ce domaine. L’objectif de nos programmations est de trouver de grands équilibres tout en présentant des artistes incontournables ou moins connus, qui s’inscrivent dans une famille esthétique assez large qui témoigne du résultat de nos conversations.
Vous ouvrirez votre saison avec Le Chant de la Terre de Mahler mis en scène par Philippe Quesne : comment décririez-vous ce projet de « Théâtre lyrique » ?
J’aurais trouvé dommage que cette production ne soit pas jouée en France. Je connais Philippe Quesne de longue date, bien avant son passage au Théâtre des Amandiers de Nanterre, et puis j’adore cet ouvrage : j’aurais aimé le mettre en scène moi-même. Le Chant de la Terre est un des fils rouges qui nous ramène à Mère nature chantée par Angélique Kidjo [concert présenté le 25 mai à l’Auditorium, ndlr]. Nous avions l’opportunité de faire venir le Klangforum Wien avec Emilio Pomàrico à sa tête, ce que je ne voulais pas manquer non plus.
Vous présenterez ensuite le Stiffelio créé à l’Opéra national du Rhin (notre compte-rendu) : comment avez-vous été associé à ce projet ?
Avant même ma prise de fonction, j’ai conversé avec Alain Perroux [le Directeur de l’Opéra du Rhin, ndlr] que j’apprécie beaucoup. Je lui ai dit que je coproduirais ce Stiffelio si j’étais finalement désigné. Ce n’est pas le titre verdien le plus connu, mais il s’agit bien d’un trésor trop méconnu. C’est d’ailleurs le titre lyrique qui aujourd’hui se vend le plus dans notre saison. Après Macbeth durant la saison écoulée, cela permet de poursuivre un cycle verdien qui nous mènera plus tard à Traviata. J’ai travaillé au Festival Verdi de Parme : je connais bien la rudesse des paysans des Roncole [la ville natale de Verdi, proche de Busseto en Italie, ndlr]. J’y séjourne souvent et irai vraisemblablement y vieillir. Cela fait aussi partie des raisons pour lesquelles cet opus m’intéresse.
Qu’aviez-vous pensé de la création de la mise en scène de Bruno Ravella à Strasbourg ?
Elle a un grand mérite : elle restitue fidèlement et avec élégance cette œuvre qui n’est pas connue. J’ai discuté avec Bruno Ravella de ses effets de lecture. J’aime faire ainsi : laisser les artistes faire leur projet, puis, une fois les choses en place, discuter avec eux de leurs choix.
Que pouvez-vous dire de l’équipe musicale ?
Ce qui doit primer, au-delà d’une garantie musicale et économique, c’est une cohérence dramaturgique. J’espère que ce choix sera payant.
En janvier, vous accueillerez La Périchole de Laurent Pelly : pourquoi avoir pris part à cette coproduction ?
Lorsque je dirigeais le festival Théâtre en mai, ici à Dijon, Laurent Pelly venait régulièrement. Nous avons débuté exactement le même jour à l’Opéra de Paris. J’ai vu beaucoup de ses spectacles et nous avons gardé une relation. Alors que je réfléchissais au projet que je voulais présenter pour l’Opéra de Dijon, je suis allé déjeuner chez lui, et nous avons parlé d’un autre titre d’Offenbach, qui pose aujourd’hui des problèmes de réalisation difficiles. Il était prêt à relever le défi, mais cette Périchole était déjà dans les tuyaux : cela compliquait la mise en place d’une coproduction et posait, chez Laurent, des problèmes de calendrier. J’ai donc décidé de m’associer à ce projet pour donner le temps à l’autre de se faire plus sereinement.
Est-ce important de présenter un répertoire plus léger ?
A mon arrivée, on me disait qu’il n’y avait pas assez de musique légère. Mais ce répertoire peut vite être ringard : il faut qu’il soit pensé avec des spécialistes (et ils ne sont pas si nombreux), c’est pourquoi je voulais travailler avec Laurent Pelly. Avec Don Pasquale, nous étions en terre inconnue. Nous proposions une metteuse en scène, Amélie Niermeyer, qui est moins connue sur le réseau français. Je la connais depuis longtemps : elle est de l’école post-brechtienne très concrète, hors du Regietheater [mises en scène dans lesquelles des modifications majeures sont apportées à l’intrigue, allant à l’encontre des intentions du créateur de l’œuvre, ndlr]. Ce spectacle a été un grand succès célébré entre autres choses pour sa scénographie et une très belle direction d’acteurs foisonnante d’idées.
Le 1er février, vous présenterez la Dafne de Wolfgang Mitterer : quelles sont les origines de ce projet ?
Geoffroy Jourdain a dirigé un spectacle que j’ai fait à l’Opéra de Paris avec l’Académie, quand cela s’appelait encore l’Atelier lyrique : je l’ai rencontré à cette occasion. Aurélien Bory est aussi un artiste que je connais depuis très longtemps. Je lui avais proposé, si j’obtenais la direction de l’Opéra de Dijon, d’y être souvent présent, parce que je l’ai beaucoup produit quand je dirigeais le Théâtre national de Bordeaux. Il est venu l’an passé pour son Projet aSH avec la danseuse Shantala Shivalingappa, qui a très bien fonctionné auprès du public. La première discussion a porté sur le choix d’une œuvre musicale commandée au compositeur Wolfgang Mitterer : j’avais peur que nous fassions fuir même nos plus fidèles spectateurs. Nous avons donc écouté les premières approches de Mitterer et ce que j’en ai entendu m’a semblé encourageant. Aurélien m’a présenté une scénographie très intéressante et les choses se sont naturellement enchaînées.
En février, vous programmez Le Tour d’écrou de Britten, dans une production que vous avez présentée à Bordeaux en 2016 : pourquoi avoir souhaité la présenter à votre public dijonnais ?
Britten n’a quasiment jamais été joué à Dijon. Moi, j’aime tant ce compositeur que j’adorerais programmer d’autres titres. J’aurais adoré faire un Songe d’une nuit d’été. J’ai des souvenirs de spectateurs réjouis devant la mise en scène de Robert Carsen. Et puis le sujet de cet ouvrage est important car il évoque la question du harcèlement, de l’enfance abusée.
Qui est Elizabeth Askren, qui dirigera cette production ?
Pianiste et cheffe d'orchestre franco-américaine, Elizabeth Askren n’est pas une surprise. Elle a dirigé des orchestres de renommée internationale et elle se trouve également à l’aise dans le monde de l’opéra. Lauréate de plusieurs prix, notamment la fondation Britten-Pears, elle est un « Young Leader » de la French American Foundation. La vraie surprise sera la présence de l’orchestre : l’Orchestre Dijon Bourgogne n’étant pas disponible à ces dates, c’est l’Orchestre Victor Hugo qui jouera cette production. J’avais contacté Elizabeth Askren avant que cette décision ne soit prise. Elle s’est réjouie de cette idée car elle connait les musiciens pour les avoir déjà rencontrés. Elle apportera le son juste et je pense que nous allons très bien nous entendre sur les effets de lecture produits par la musique et le livret.
En mars, vous inviterez la production du Journal d’un disparu d’Ivo van Hove qui a déjà beaucoup tourné : pourquoi ce choix ?
C’est un beau spectacle, dans la magnifique scénographie de Jan Versweyveld, et il faut le montrer ici. L’Opéra de Dijon n’a pas les moyens de se payer une grande forme d’Ivo van Hove. Or, c’est l’un des metteurs en scène les plus remarquables du réseau européen. C’est un artiste de référence. L’inviter pour cette petite forme est l’occasion de montrer son travail aux dijonnais.
Vous présenterez le mois suivant La Petite boutique des horreurs d’Alan Menken qui sera créée à l’Opéra Comique : qu’est-ce qui vous intéresse dans cette proposition artistique ?
Nous construisons les décors et les costumes. Nous serons chaque saison le partenaire de l’Opéra Comique pour une production que nous construirons ici, qui sera créée à Paris avant de revenir chez nous. C’est une comédie musicale qui a fait le bonheur de Broadway. L’an dernier, la Petite Balade aux enfers de Valérie Lesort et Christian Hecq a eu un grand succès ici. C’est aussi l’occasion d’avoir l’ensemble Le Balcon, avec Maxime Pascal : c’est réjouissant.
En avril, vous présenterez votre mise en scène d’Armide, que vous placiez dès l’année dernière dans un triptyque avec Cosi fan tutte et L’Amour de loin de Kaija Saariaho : pouvez-vous nous en dire plus ?
Ce projet d’Armide est né d’une conversation avec Vincent Dumestre, et de l’envie que j’avais de rencontrer Stéphanie d’Oustrac, que je ne connaissais pas personnellement, mais que j’adorais. Avec elle, il n’y a pas un mot qui soit à côté de la cible. Elle sait toujours ce qu’elle dit : elle donne à la musique une chair d’incarnation qui ouvre du sens. Et puis la rencontre a eu lieu et ça a été un coup de foudre. Un dialogue s’est établi avec Vincent Dumestre sur la distribution, sur la version, sur l’interprétation. Le livret de Philippe Quinault est un rêve littéraire. Je suis un metteur en scène qui connait bien Molière. Je l’ai lu gamin, je l’ai mis en scène, je peux le réciter par cœur, je l’adore et je crois que je le comprends intimement. Quinault est le premier qui ait su faire du montage, de l’adaptation. Je connais bien aussi Le Tasse et sa Jérusalem délivrée, qui est un ouvrage que je chéris. Bref, des épisodes du Tasse, reconsidérés par Quinault et mis en musique par Lully, est une aubaine. Le sujet est absolument génial. Armide défend la cause de son peuple face à l’envahisseur chrétien. Elle séduit et réduit tous ses ennemis à l’esclavage sauf un, l’incorruptible Renaud. Elle en tombe amoureuse et se libère de sa haine pour lui. Mais plus elle s’humanise et plus elle s’affaiblit. Jusqu’à tout perdre.
En mai, vous jouerez Zylan ne chantera plus de Diana Soh, créée en novembre dernier à Lyon : quelle ambition ce projet vous inspire-t-il ?
Le grand public connait encore mal la compositrice Diana Soh. C’est ici une belle occasion que nous offre l’actuel directeur de l’Opéra national de Lyon, Richard Brunel, de faire un peu mieux connaissance. Le sujet du livret correspond bien à ce que j’évoquais plus haut concernant les titres de Théâtre Lyrique. Sujet d’actualité, musique contemporaine, mise en scène pertinente et esthétique sans dépense excessive.
La saison lyrique sera clôturée fin mai par Le Cabaret du Faune conçu par Romie Estèves et Nicolas Krüger : comment présenteriez-vous ce projet ?
L’intérêt de ce projet réside notamment dans la personnalité des deux artistes et les propositions autour de Debussy. C’est un titre de théâtre lyrique sur lequel un spectateur à partir de 8 ans peut circuler à travers le grand répertoire, jusqu’à Yvette Guilbert. C’est éclectique : ce sont les musiciens que j’aime entendre.
Comment avez-vous conçu votre programmation symphonique ?
Nous aurons une belle programmation de concerts, très travaillée. La saison prochaine sera beaucoup plus riche que les précédentes en propositions symphoniques. Notre Auditorium est une Rolls acoustique et se doit d’accueillir le meilleur des programmes.
Dans le reste de votre programmation, vous inviterez également Jordi Savall : comment cela s’est-il fait ?
Jordi Savall était artiste associé à la Saline d'Arc-et-Senans en Franche-Comté. Hubert Tassy, qui dirige la Saline, regrettait que Jordi Savall arrive au bout de sa résidence sans être venu dans la capitale régionale. Nous avons donc décidé de célébrer la fin de la résidence, avec un programme Marc-Antoine Charpentier avant Noël : un Te Deum et une Messe de minuit. Il sait très bien interpréter ce répertoire avec La Capella Reial de Catalunya et le Concert des Nations. Encore une belle soirée en perspective.
Quels seront les autres évènements de la saison ?
Nous allons faire venir l’Ensemble Jupiter avec Lea Desandre. Nous inviterons aussi Enrique Mazzola pour un concert Offenbach avec Patricia Petibon et Cyrille Dubois, qui devrait être agréable. Les spectateurs pourront aussi entendre le fascinant Klaus Mäkelä à la tête de l’Orchestre de Paris et célébrer le retour parmi nous des sœurs Labèque, de Renaud Capuçon ou encore de Bertrand Chamayou.
Enfin, nous accueillerons un programme de musiques du monde qui nous fera passer de l’Afrique à Bali. L’Auditorium est un lieu idéal pour les polyphonies : nous aurons donc un programme « Chanter sa langue » début octobre. Nous avons imaginé avec Zutique et le Tribu Festival un programme qui explorera chaque année une ville du monde qui a des musiques spécifiques et un imaginaire : ce sera District et nous débutons avec Chicago.
Côté danse, nous allons aussi nous régaler, notamment avec le Via Katlehong Dance, William Forsythe ou Akram Khan.
En trois mots : venez à Dijon !