Le chef d'orchestre Philippe Jordan poursuit ainsi son parcours franco-germanique, alternant à la tête des phalanges les plus prestigieuses : d'abord à l'Opéra d'État de Berlin où il assiste Daniel Barenboim (au tournant des années 2000) puis principal chef invité (à la fin des années 2000), chef principal à l'Opéra de Graz (au début du millénaire) sans mentionner les invitations qui le mèneront également outre-Manche et Outre-Atlantique.

Les années 2010 sont pour lui marquées par un double mandat franco-germanique : la direction de l'Orchestre Symphonique de Vienne et de l'Opéra national de Paris.

Et donc, en 2027, il reviendra à la tête d'une phalange parisienne, symphonique (l’Orchestre National de France, l'un des deux orchestres permanents à Radio France), après son mandat lyrique viennois, un mandat de cinq années. Philippe Jordan nous confiait cette année en interview sur Classykêo la dimension ardue et même usante d'un tel poste de directeur musical d’opéra. Il y soulignait également toute son appétence pour le symphonique et annonçait, potentiel programme pour sa direction à venir : "Ce qui m’intéresse maintenant, c’est approfondir ; savoir où aller plus loin que ce qu’on a déjà fait, et comment aller plus loin." Il concluait également ainsi : "Je ne me vois pas avec une collaboration fixe avant 2027 ou 2028." Il aura dit juste et semble avoir déjà trouvé le juste accord avec l'Orchestre National de France comme nous vous en rendions également compte.

   Retrouvez également l'interview Ôlyrix de fin de mandat de Philippe Jordan à l'Opéra de Paris