S’il a été contraint de reporter deux grandes productions lyriques et d’adapter son programme aux mesures sanitaires, l’Opéra de Limoges n’en propose pas moins une saison 20-21 aussi dense qu'éclectique, où l’art lyrique aura une place de choix.

L’Opéra national du Rhin et Nicola Raab proposent une version esthétisée et intellectualisée du conte aquatique de Dvořák, Rusalka. Le tout sous la direction musicale d’Antony Hermus.

L'Opéra national du Rhin compose un spectacle associant musique, danse, poésie, littérature, hommages et une belle ambiance tout public, pour présenter sa saison 2019/2020 (avec un bonus) :

Parmi les innombrables Carmen programmées, l’Opéra de Dijon propose sa version avec l’intrigante et très ingénieuse mise en scène de Florentine Klepper, dans laquelle réalité et virtualité se mêlent et questionnent les relations mises à l’épreuve du digital.

L’Opéra Royal de Versailles reprend la mise en scène signée Jetske Mijnssen de la redécouverte proposée à l’Opéra du Rhin et à Nancy de La Divisione del mondo de Giovanni Legrenzi.

Covent Garden fait revivre la production de Jan Philipp Gloger, auto-référencée et volontariste, avec des artistes stellaires, peu soutenus.

Pour la première représentation scénique en France de "La Division du Monde", la metteuse en scène néerlandaise Jetske Mijnssen fait ses débuts à l'Opéra national du Rhin, remettant au goût du jour cet opéra de Giovanni Legrenzi (grand succès en 1675) dans un environnement actuel où dieux et déesses de l’Olympe se désirent et se déchirent sous la direction de Christophe Rousset avec Les Talens Lyriques.

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

Revivez les moments forts de la saison 2017/2018 en Île-de-France à travers notre récapitulatif :

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

Eva Kleinitz annonce le programme de sa deuxième saison à la tête de l'Opéra national du Rhin (Strasbourg-Colmar-Mulhouse) avec pour envie déclarée : "propager l’onde des émotions". Initiatives, nouvelles productions, retours et confirmations promettent de beaux moments lyriques :

Au Théâtre des Champs-Élysées, le célèbre opéra de Haendel est servi par un ensemble d'interprètes remarquable, sous la baguette d'Emmanuelle Haïm.

Chef-d'œuvre du bel canto, dont il est aussi l'une des dernières grandes pages, le Semiramide de Gioachino Rossini trouve sur la scène de l'Opéra de Saint-Étienne une interprète exceptionnelle en la personne de Karine Deshayes. Pour sa première dans ce rôle, la soprano française prouve qu'elle est, définitivement, une rossinienne hors pair.

Pour sa première représentation à l'Opéra national de Paris, Jephtha, oratorio de Haendel marqué par la guerre et le sacrifice d'une âme pure est donné dans la vision épurée, fouillée et particulièrement sombre de Claus Guth (salué par quelques huées lors des saluts) et défendu par des interprètes (dont trois grands artistes effectuant leurs débuts à l'Opéra de Paris) ne présentant chacun qu'un seul défaut notable.

La saison lyrique du Capitole s'ouvre par un opéra qui gagne à être connu dans une production poignante, sombre, glaciale et magistrale : Tiefland.

C’est une distribution de grande qualité qui s’approprie ce rare Semiramide de Rossini à l’Opéra national de Lorraine. Nicola Raab met en abyme le théâtre politique qui s’y joue avec un souci esthétique permanent.

Dans le cadre fastueux de l’Opéra Royal de Versailles, l’Orchestre Pygmalion, associé à une distribution de premier ordre, ressuscite la splendeur du premier grand opéra donné à la cour de France. En cette année du 450ème anniversaire de Monteverdi où se multiplient les productions de son "Orfeo", l’œuvre de Rossi présente une autre lecture du mythe, dans un style qui présage déjà des développements ultérieurs du genre opéra.

Le Retour d’Ulysse dans sa Patrie de Monteverdi s’emparait ce mardi du Théâtre des Champs-Élysées dans une mise en scène de Mariame Clément très applaudie, tout comme l’orchestre et les solistes, jusqu’aux plus petits rôles.

L’Opéra Orchestre national de Montpellier présente Armida de Rossini dans une mise en scène de Mariame Clément assumée comme conceptuelle et mettant en perspective les défauts du livret de Giovanni Schmidt pour en extraire un traité sur l’Amour.