L'Opéra et la Chapelle Royale de Versailles annoncent une nouvelle saison riche en reprises avec des productions appréciées ici et ailleurs, ainsi que le retour d'artistes renommés habitués des lieux mais également les débuts du contre-ténor Philippe Jaroussky en chef d'orchestre.

La 38ème édition du Festival International d’Opéra Baroque & Romantique de Beaune se déroulera durant les quatre week-ends du 10 juillet au 2 août 2020, proposant sept opéras ou oratorios et trois récitals en la Cour des Hospices, Salle des Pôvres et Basilique Notre-Dame : autant d'occasions d'inviter des artistes habitués dans des programmes renouvelés.

Laurent Joyeux présente sa dernière saison à la tête de l'Opéra de Dijon-Théâtre Lyrique d'intérêt national, l'occasion de conclure cycles et résidences avec un même esprit enchanté :

Après une semaine à Anvers de gravure, pour le label Alpha, de l'Orfeo de Monterverdi, Leonardo García Alarcón et son ensemble Cappella Mediterranea proposent à Versailles leur lecture de l'opus fondateur de l'opéra. Discrètement mise en espace, cette version de concert exalte l'essence dramatique d'une musique mise en valeur avec la science et l'instinct auxquels on reconnaît l'art du chef argentin et de son ensemble.

Le Festival d'Aix-en-Provence annonce le programme de son édition 2020 qui se tiendra du 30 juin au 18 juillet. Pierre Audi qui dirigeait sa première édition l'année dernière passe la seconde toujours vers la modernité artistique :

Leonardo García Alarcón dirige l'opus de Rameau avec sa Cappella Mediterranea comme récemment à Bastille. ​Le Grand Théâtre de Genève en propose une nouvelle mise en scène signée Lydia Steier, chorégraphiée par Demis Volpi : un propos aussi noir qu'à Paris, mais pour un résultat diamétralement opposé :

Pour parachever le programme du Festival Voix d’Automne d’Évian qui consacrait son édition 2019 à l’Opéra National de Paris, une partie du plateau musical et vocal de la production des Indes Galantes de Rameau, ouvrage récemment présenté à l’Opéra Bastille, effectue (sans la mise en scène) le déplacement jusqu’aux bords du Lac Léman.

Après la première retentissante des Indes Galantes de Rameau à l’Opéra Bastille, la Cappella Mediterranea marque une pause à l’Auditorium du Musée d’Orsay, mais sans pour autant quitter le fameux compositeur dont les airs brillants sont interprétés par les voix aguerries de Jodie Devos et de Cyril Auvity.

Les Indes galantes, opéra-ballet de Rameau, fêtent leurs 284 ans, les 350 ans de l'Opéra de Paris et les 30 ans de la Bastille avec une version modernisée, plongeant l'immense salle dans une fureur sauvage, aussi puissante que son triomphe public :

La soprano française Sabine Devieilhe, qui annonçait hier sur nos pages son prochain congé maternité, délivre dans une passionnante interview de nouvelles informations sur la production attendue des Indes galantes à l’Opéra Bastille, son point de vue d’interprète sur les mises en scène modernes, ainsi que sur ses projets.

Nouvelles directions pour le Grand Théâtre de Genève : après le récent retour dans son adresse historique, nouvelle adresse web, nouvelle identité visuelle, nouveau nom ("grand theatre geneve" en minuscule en signe d’accessibilité, dixit), nouveau directeur (Aviel Cahn succède à Tobias Richter) et nouvelle programmation, complète :

Après 18 ans de mandat pour Laurent Spielmann, Matthieu Dussouillez prend la direction de l’Opéra nancéien qui fête ses 100 ans, sous la figure du Sigurd d’Ernest Reyer.

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

Leonardo García Alarcón revient à Versailles avec l'une de ses œuvres fétiches - ayant contribué à asseoir sa notoriété : Il diluvio universale (Le Déluge universel, 1682) de Michelangelo Falvetti.

Médée (1693), tragédie lyrique de Marc-Antoine Charpentier investit et envahit le Grand Théâtre de Genève avec ses monstres et crimes dans un grand salon, incarnée par Antonacci dans une "nouvelle production française" de David McVicar (représentée en 2013 à l'English National Opera, mais en anglais comme il y est de coutume) :

La programmation de la prochaine saison lyrique bourguignonne est le revers du thème actuel : après la Liberté, les Crimes et Châtiments avec trahison, meurtre passionnel ou politique, errance, mélancolie, culpabilité et remords parcourant, cinq siècles.

Après une création dijonnaise saluée, la fureur enjouée de La Finta Pazza investit l’Opéra Royal de Versailles, sous la direction de Leonardo García Alarcón et dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf.

1770-2020 : Château de Versailles Spectacles fête les 250 ans de l’Opéra Royal avec pas moins de 10 opéras mis en scène, 10 opéras en version de concert, et des dizaines de soirées avec des artistes renommés. Tous les détails lyriques :

20 opus dont 15 du XIXe siècle (ou à quelques années près) : 11 opéras en italien, quatre français, deux russes, le Ring et Lear de Reimann côté allemand. Seulement quatre nouvelles productions (outre le Ring) aucune création mais la reprise d'une création maison, tel est le programme pour l'avant-dernière saison in loco de Philippe Jordan et Stéphane Lissner :

L’Opéra de Dijon redonne vie à La Finta Pazza, opéra de Francesco Sacrati (1605-1650) créé à Venise en janvier 1641 au Teatro Novissimo :