[Mise à jour : en raison de la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 du Festival de Beaune est annulée]

Ouverture classique avec La Flûte Enchantée, nouvelle production sur instruments d’époque (ceux du Cercle de l’Harmonie) en co-production avec le Festival de Brême. Jérémie Rhorer poursuit ainsi son travail sur Mozart donné en primeur à Beaune -après Idoménée, Les Noces de Figaro, Cosi fan tutte, Don Giovanni. Le couple princier Tamino et Pamina sera incarné par Julian Prégardien et Mari Eriksmoen (soprano qui refermera le premier week-end par un récital Haendel-Mozart avec le pianiste Antoine Palloc, qui refermera également le week-end suivant par un récital de Chiara Skerath). Andreas Wolf et Elena Galitskaya roucouleront en Papageno et Papagena, avec aux deux extrêmes des tessitures : La Reine de la Nuit Sarah Traubel et L’Orateur Guilhem Worms.

Au lendemain de cette ouverture, Mozart laissera la place à son aîné-rival Salieri, Jérémie Rhorer cédera la baguette à Christophe Rousset et ses Talens Lyriques, le Chœur Spirito de Lyon laissera la place à celui de Namur pour interpréter Armida avec les sopranos Lenneke Ruiten (dans le rôle titre) et Vannina Santoni (Rinaldo), la mezzo Teresa Iervolino (Ismene) et le baryton Ashley Riches (Ubaldo).

Jérémie Rhorer et Le Cercle de l’Harmonie ouvrent également le deuxième week-end avec un autre génie : Beethoven pour son anniversaire (250 ans) avec deux Symphonies (Troisième et Cinquième). Puis les bien-nommés Stéphane Fuget et son orchestre Les Épopées reviennent au premier génie de l'Opéra : Monteverdi avec Ulysse incarné par Valerio Contaldo, Pénélope par Anthea Pichanick, Maxime Melnik en Télémaque et Jupiter, Ayako Yukawa (Minerve et Fortune), Marie Perbost (Junon et Amour), Ambroisine Bré (suivante de Pénélope et nourrice d'Ulysse), Cyril Auvity (Eumée), Carlo Vistoli (Pisandre), Luigi de Donato (Antinoüs, Neptune et Temps).

Le troisième week-end s'ouvre par un Pasticcio (tradition baroque consistant à recomposer un opéra en compilant des extraits de différents compositeurs : en l'occurrence Haendel, Vivaldi, Rameau et Mozart). Mis en espace et signé Ian Burton et Robert Carsen "Tell me the Truth about Love" (Dites-moi la vérité sur l'amour) sera interprété par Les Arts Florissants de William Christie, la soprano Lea Desandre et le contre-ténor Jakub Józef Orlinski.

Également habitués des lieux, un oratorio de Haendel, l'Accademia Bizantina d'Ottavio Dantone, Ana Maria Labin, Emmanuelle de Negri, Delphine Galou et Emiliano Gonzalez-Toro interpréteront Le Triomphe du Temps et de la Désillusion (Il trionfo del tempo e del disinganno).

Enfin et tout aussi habitués, pour refermer le troisième week-end, le Magnificat de Bach par Leonardo García Alarcón et ses interprètes habituels : orchestre Cappella Mediterranea, Chœur de chambre de Namur, Mariana Flores, Christopher Lowrey, Valerio Contaldo et Christian Immler.

Pour le dernier week-end, Valentin Tournet et sa Chapelle Harmonique font une pause dans leur cycle d'opéras de Rameau en interprétant les six motets de Bach. Encore un génial compositeur au programme avec Vivaldi, son Olimpiade faisant briller Carlo Vistoli,  Chiara Skerath, Ana Maria Labin, Ambroisine Bré, Riccardo Novaro, Jean-Jacques L’Anthoën, l'Ensemble Matheus et Jean-Christophe Spinosi. L'ultime concert 2020 fera chanter Cantates et Airs napolitains des XVIIème et XVIIIème siècles avec le contre-ténor Andreas Scholl et l'Ensemble 1700 -Direction Dorothee Oberlinger.