L'Opéra d'État de Vienne mêle à nouveau classicisme et modernité avec cette production des Noces de Figaro de Mozart, dans la mise en scène inventive de Barrie Kosky et sous la direction musicale de Philippe Jordan :

L’Opéra d’État de Vienne propose le Lohengrin de Wagner dans la mise en scène de Jossi Wieler et Sergio Morabito, bousculant les habitudes et magnifiant la fosse sous la direction de Christian Thielemann.

Philippe Jordan fait un retour à Paris à la tête de l’Orchestre et du Chœur de l’Opéra de Vienne pour célébrer le centième anniversaire de la première venue de l'institution lyrique autrichienne au Théâtre des Champs-Élysées, avec au programme "Don Giovanni" de Mozart en version concert :

Le TCE annonce 180 levers de rideau, avec 23 opéras en concerts et oratorios, 8 productions scéniques avec même une pièce de théâtre et un spectacle musical dans une saison marquant notamment des débuts pour Cédric Klapisch, Julie Depardieu, des trilogies et tétralogies et davantage :

Après Don Giovanni en 2021, le metteur en scène Barrie Kosky et le directeur musical Philippe Jordan continuent de revisiter le cycle Mozart-Da Ponte dans son berceau de l'Opéra d'Etat de Vienne :

Andrea Chénier d'Umberto Giordano mis en scène par Otto Schenk est repris à l’Opéra d’État de Vienne avec une distribution étoilée menée par Jonas Kaufmann, Maria Agresta et George Petean, sous la direction de Francesco Lanzillotta :

L’opéra Cardillac de Paul Hindemith continue d’impressionner dans la mise en scène à l’efficacité aussi esthétique que particulière de Sven-Eric Bechtolf inaugurée à l’Opéra d’État de Vienne 2010. Tomasz Konieczny dans le rôle-titre brille auprès de Vera-Lotte Boecker (la fille), Gerhard Siegel (l’officier) et Wolfgang Bankl (le marchand d’or), avec Cornelius Meister à la baguette :

L’Orfeo de Monteverdi mis en scène par Tom Morris à l'Opéra d'État de Vienne (où il fut présenté en juin dernier) invite le public à la fête de mariage d’Orphée et Eurydice, puis aux voyages dans le monde souterrain.

Calixto Bieito envisage un futur sombre sous la domination de la technologie dans « Von der Liebe Tod » (De l’amour, la mort), mise en scène d'une cantate et d'un cycle de Lieder (Das klagende Lied et Kindertotenlieder) de Mahler et commémorant ce compositeur, le tout porté par la soprano Vera-Lotte Boecker, la mezzo Monika Bohinec, le ténor Daniel Jenz et le baryton Florian Boesch, avec Lorenzo Viotti à la baguette.

La nouvelle production de Tristan und Isolde (Wagner) mise en scène par Calixto Bieito est portée à l'Opéra d'État de Vienne par les chanteurs stellaires Andreas Schager (Tristan), Martina Serafin (Isolde), René Pape (Marke), avec Philippe Jordan à la baguette

L'Opéra d'État de Vienne reprend Rigoletto de Verdi dans la mise en scène signée Pierre Audi (en 2015), avec Ludovic Tézier (Rigoletto), Aida Garifullina (Gilda), Francesco Demuro (le Duc de Mantoue) et Marco Armiliato à la baguette.

Le Wozzeck d'Alban Berg est placé dans la Vienne contemporaine par la nouvelle mise en scène de Simon Stone : Christian Gerhaher n'incarne pas un militaire raté, mais un chômeur malheureux qui partage sa vie monotone avec Marie (Anja Kampe). Auprès du couple principal, Sean Panikkar (Tambourmajor), Jörg Schneider (le capitaine) et Dmitry Belosselskiy (le médecin) offrent une performance convaincue, le tout conduit par Philippe Jordan à la baguette.

Malgré des changements successifs de distribution de dernière minute, "La Ville morte" (Die tote Stadt) de Korngold reprise dans la mise en scène de Willy Decker à l'Opéra d'État de Vienne est sauvée de l’annulation :

La mise en scène de Manon Lescaut (Puccini) signée Robert Carsen, inaugurée en 2005, est de retour à l'Opéra d'État de Vienne avec une distribution distinguée figurant Asmik Grigorian (Manon Lescaut), Brian Jagde (Des Grieux), Boris Pinkhasovich (Lescaut), et Francesco Ivan Ciampa à la direction musicale.

La nouvelle production du Don Giovanni de Mozart signée Barrie Kosky met la jouissance et la chute du célèbre libertin sous le signe de Dionysos, situant le drame sur une terre inconnue. Kyle Ketelsen débute dans la maison avec le rôle-titre auprès de Philippe Sly (Leporello), Kate Lindsey (Donna Elvira) ou encore Stanislas de Barbeyrac (Don Ottavio) sous la direction musicale de Philippe Jordan :

La dernière représentation avant le reconfinement général en Autriche a survécu à l'annulation et offre aux spectateurs une distribution de premier rang, dans la reprise de la mise en scène signée Christine Mielitz. Sir Bryn Terfel livre un Hollandais passionné auprès de Ricarda Merbeth (Senta), Franz-Josef Selig (Daland), Jörg Schneider (Erik), Noa Beinart (Mary) et Daniel Jenz (le timonier de Daland) :

L'Opéra d'État de Vienne reprend la mise en scène du Couronnement de Poppée (Monteverdi) signée Jan Lauwers, présentée au Festival de Salzbourg en 2018. La représentation réunit dans les rôles principaux Kate Lindsey (Néron), Slávka Zámečníková (Poppée), Szilvia Vörös (Octavie), Xavier Sabata (Othon) et Willard White (Sénèque). Pablo Heras-Casado dirige le prestigieux ensemble de musique ancienne Concentus Musicus Wien.

Andreas Homoki place le conte au cœur d'une société campagnarde soudée, pour en extraire l'humanité des personnages. Une distribution brillante invite Klaus Florian Vogt (Lohengrin), Sara Jakubiak (Elsa), Tanja Ariane Baumgartner (Ortrud), Johan Reuter (Telramund) et Kwangchul Youn (Heinrich) :

Le metteur en scène Frank Castorf file une terrible métaphore : Faust retrouvant la jeunesse par son pacte avec le diable remonte aussi l'histoire des atrocités commises et subies par la France. Au plateau vocal, Juan Diego Flórez, Adam Palka, Nicole Car, Étienne Dupuis, Kate Lindsey (direction Bertrand de Billy) s'impliquent pleinement dans le propos et déploient toutes leurs qualités vocales :

L'Autriche annonce un vaste assouplissement de ses mesures sanitaires pour ce 19 mai 2021, marquant la réouverture -avec protocoles- des restaurants, des hôtels et des théâtres :