L'Opéra Ballet de Flandre (Anvers-Gand) re-présente la Jenufa de Leoš Janáček, sans fards ni artifices dans la mise en scène de Robert Carsen mettant en lumière cette héroïne du quotidien, de celles qui savent recoudre les blessures du monde, sans en tirer gloire, avec leur seule humanité.

Le spectacle « Ombra », donné à l’Opéra d’Anvers avant Gand, est conçu par Alain Platel comme un Requiem en hommage à son mentor Gérard Mortier, grande figure belge de l’art lyrique international. Rien de sombre pourtant dans cet hommage à la vitalité, à la vie et à l’art :

L’Opéra Berlioz (au Corum de Montpellier) donne le Requiem de Verdi, dirigé par le chef principal Michael Schønwandt avec l’Orchestre et le Chœur maisons renforcé par le Chœur Opera Vlaanderen, les parties solistes par Katherine Broderick (soprano), Eugénie Joneau (mezzo-soprano), Ilker Arcayürek (ténor) et Sam Carl (baryton-basse).

Mélancolie, espoir, désir, désillusion, jalousie, regrets, frustration, autant de secousses émotionnelles et universelles développées dans l’opéra Eugène Onéguine (d’après Pouchkine) de Tchaïkovski, mises en scène par Laurent Pelly et à nouveau portées, par la seconde distribution bruxelloise :

La Monnaie de Bruxelles offre à son public un spectacle où la poésie prend naissance sur une scène minimaliste et millimétrée : Eugène Onéguine de Tchaïkovski d'après Pouchkine mis en scène par Laurent Pelly et dirigé par Alain Altinoglu.

Opéra bien trop peu connu des répertoires lyriques, De Kinderen der Zee (Les Enfants de la Mer), s’offre au public de La Monnaie en version concert au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. L’Opus magnum du compositeur néerlandais Lodewijk Mortelmans résonne après un siècle d’oubli et 2021 sonne l’occasion de faire briller une musique renouvelée, empreinte d’un romantisme accru grâce à un casting à la pointe.

La nouvelle saison à l'Opéra Ballet de Flandre s'ouvre à Gand par une production immersive, multiculturelle et engagée : Der Silbersee (Le Lac d'argent) de Kurt Weill et Georg Kaiser, signée Ersan Mondtag. La distribution réunit voix montantes et comédiens renommés :

L'Opéra Orchestre National Montpellier annonce une programmation et une politique puissantes pour inviter le public à revenir : tarifs chocs, voyages et séductions au programme.

En attendant que le retour dans les théâtres redevienne enfin réalité, l'institution lyrique genevoise annonce sa prochaine programmation, augmentée : comme la technologie, comme le rapport que l'art et la fiction donnent à la vie :

Événement de la saison à l'Opera Ballet Vlaanderen, la résurrection scénique du dernier opéra de Schreker, "Der Schmied von Gent" (Le Forgeron de Gand) par Ersan Mondtag, inscrit la fable dans une scénographie haute-en-couleurs :

Trois ans après un Otello tout en noir, l'Opéra Ballet des Flandres confie à Michael Thalheimer une nouvelle production d'un autre opéra de Verdi tout aussi sombre, Macbeth, dans une esthétique où le noir domine également sans partage.

Michael Thalheimer fait le choix d’une mise en scène spartiate qui renforce la puissance du livret (Francesco Maria Piave & Andrea Maffei) et de la musique (Verdi). L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, dirigé par Gustavo Gimeno, assure le triomphe d’un plateau vocal superlatif, avec une Lady Macbeth au sommet.

Avec Don Carlos de Verdi mis en scène comme le rêve torturé d'un grand enfant, l'Opera Ballet Vlaanderen s'ouvre sur l'Europe, une nouvelle saison et deux nouveaux mandats : ceux du Directeur artistique Jan Vandenhouwe et du Directeur musical Alejo Pérez.

Le nouveau Directeur artistique Jan Vandenhouwe et le nouveau Directeur musical Alejo Pérez qu'il vient tout juste de nommer à l'Opéra flamand (Anvers et Gand) annoncent leur première saison, entre Verdi et nombreuses raretés :

Plus encore que la mise en scène de Michael Thalheimer ou que la distribution (très homogène) réunie par l’Opéra d’Anvers, c’est la direction racée de Paolo Carignani qui enthousiasme le public en cette soirée de première.

L'Opéra d'Anvers -avant Gand- présente en création mondiale "Les Bienveillantes", mises en scène par Calixto Bieito, composées par Hèctor Parra sur un livret de Händl Klaus, d'après le roman de Jonathan Littell (triomphe et scandale de librairie, Grand prix du roman de l'Académie française et Goncourt 2006) : les mémoires d'un (ancien) nazi fictif impénitent.

L'Opéra Ballet de Flandre (Vlaamse Opera) reprend sa mise en scène de "La Juive", « grand opéra à la française » composé par Jacques-Fromental Halévy sur un livret d'Eugène Scribe et créé à l'Académie Royale de Musique (salle Le Peletier) en 1835 :

L’œuvre thriller de Paul Hindemith se présente sans détour au Vlaanderen Opéra (Anvers et Gand), crue, ultra violente et dérangeante.

Bien plus rare que sa légendaire Carmen, le premier opéra de Bizet s’offre à Anvers (Opera Ballet Vlaanderen), brut et délirant. Un voyage musical et mental ultra-décalé vers l'île de Ceylan (actuel Sri Lanka), une joaillerie opératique emplie de symboles et d'absurde, sous la baguette du Directeur musical lorrain David Reiland pour un résultat emprunt de mysticisme et de démence :

Composé en 1979 par Philip Glass sur la vie et la philosophie de Gandhi, l'opéra Satyagraha (l'étreinte de la vérité, la résistance non-violente) s’offre à Gand comme une performance, entre danse contemporaine et voyage exotique :