En raison d'un récent décret sur la limite d'âge et malgré un mandat salué en interne et au-delà, le Français Dominique Meyer est contraint de quitter la Surintendance de La Scala (Opéra de Milan), cédant son siège -après un partage d'un an- à Fortunato Ortombina, actuel directeur de La Fenice (Opéra de Venise).

Comme chaque saison, Stefano Pace, le Directeur de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, nous présente sa prochaine programmation, qui consolide les lignes de forces du projet mis en place depuis sa nomination.

La Fenice propose une nouvelle fois pour la période du carnaval la mise en scène signée Bepi Morassi du Barbier de Séville (Rossini), désormais un classique de la scène vénitienne, sous la direction de Renato Palumbo et avec une distribution en partie renouvelée.

La Fenice de Venise reprend La Bohème de Puccini dans la production de Francesco Micheli sous la direction musicale de Stefano Ranzani à la tête d’une nouvelle distribution.

La revue Avant-Scène Opéra consacre son numéro 337 à un opéra rarissime de Vincenzo Bellini, “Beatrice di Tenda”, qui est à l’affiche de l’Opéra Bastille du 9 février au 7 mars 2024 :

Au Festival de Ravenne fondé en 1990 par Cristina Mazzavillani Muti, le maestro Riccardo Muti dirige une “trilogie” lyrique avec l’Orchestre de jeunes Luigi Cherubini, le Chœur du Théâtre municipal de Piacenza et des solistes de haut vol, en commençant par la Norma de Bellini.

Pour conclure sa saison (elles reprennent en fin d’année dans les Opéras Italiens), La Fenice de Venise reprend la production florentine d’I due Foscari de Verdi dans la mise en scène de Grischa Asagaroff avec un plateau vocal renouvelé sous la direction musicale de Sebastiano Rolli :

Le Rossini Opera Festival de Pesaro propose au Teatro Sperimentale dans son programme Rossinimania la “Cantata in morte di M. F. Malibran”, une œuvre coécrite par Donizetti, Pacini, Mercadante, Coppola et Vaccaj, et jamais rejouée depuis sa création en 1837 à La Scala de Milan.

La Fenice (Opéra de Venise) reprend au Teatro Malibran la nouvelle œuvre participative conçue par AsLiCo (Associazione Lirico Concertistica Italiana : le Théâtre Social de Côme), alliant participation artistique et engagement écologique :

La Fenice, Opéra de Venise présente avec Valence une nouvelle production d'Ernani de Verdi, mise en scène par Andrea Bernard et sous la baguette de Riccardo Frizza :

L'Opéra de Venise propose "Il matrimonio segreto", opéra de Domenico Cimarosa, mis en scène par Luca De Fusco et dirigé par Alvise Casellati :

La saison lyrique 2023 du plus important opéra d’Amérique latine marque un tournant dans sa programmation avec de nombreux projets ouverts sur l’extérieur, la décentralisation, l’inclusion de spectacles qui, antérieurement, ne faisaient pas partie de sa programmation officielle :

Pour sa vingtième édition, le concert du Nouvel An à La Fenice est de nouveau confié à la baguette du chef d’orchestre britannique Daniel Harding.

La Fenice, opéra de Venise ouvre sa saison lyrique avec Falstaff de Verdi dans une mise en scène sombre et classique d'Adrian Noble, sous la baguette de Myung-Whun Chung :

Dans les pas de l’Opéra du Rhin, l’Opéra de Dijon présente la production de Stiffelio, rare mais passionnant Verdi, par Bruno Ravella sous la baguette de la cheffe associée à l'Opéra de Dijon, Debora Waldman.

La Fenice (Opéra de Venise) propose une nouvelle co-production avec Turin : Barbe & Doucet mettent en scène La Fille du Régiment de Donizetti.

La Fenice, Opéra de Venise, reprend “Madama Butterfly” de Puccini dans la mise en scène inaugurée par Àlex Rigola en 2013 (ici reprise par Cecilia Ligorio) comme un projet spécial avec la Biennale de Venise.

La Fenice (Opéra de Venise) ressuscite au Théâtre Malibran "Scipione nelle Spagne" d'Antonio Caldara, avec les lauréats du Conservatoire de la ville

L'Opéra de Venise présente pour la toute première fois l'édition critique de la partition (réalisée par David R.B. Kimbell) d'I Lombardi alla prima crociata, revenant au manuscrit de Verdi. La mise en scène à l'avenant marie retour aux sources (Bibliques) et aujourd'hui :

Le Teatro Real de Madrid conclut la Tétralogie de Wagner mise en scène par Robert Carsen sur un geste de solidarité avec l'Ukraine. Andreas Schager et Ricarda Merbeth emmènent le plateau international avec Pablo Heras-Casado à la baguette :