L'Opéra de Paris parvient à proposer La Khovantchina de Moussorgski malgré la crise sanitaire qui menace particulièrement des opus avec de tels effectifs :

Pour sa première programmation en tant que Directeur de l'Opéra de Paris, Alexander Neef renverse les habitudes et propose au public une nouvelle voie et de nouvelles voix :

L'Opéra de Paris enregistre à Radio France "Siegfried", troisième épisode de la Tétralogie Wagnérienne, après avoir capté les trois autres volets à Bastille, pour une retransmission dans l'ordre durant les fêtes. Compte-Rendu :

L’Opéra de Paris poursuit son cycle du Ring de Wagner par un pas un arrière : après La Walkyrie, c’est au tour de l’Or du Rhin de faire l’objet d’une captation, devant une salle vide, donc, pour une retransmission ultérieure.

La nouvelle production de la Tétralogie (cycle de quatre opéras composés par Richard Wagner) semblait maudite à l'Opéra de Paris mais finalement, après avoir été victime du confinement et du couvre-feu, la version concert est programmée en direct à la radio dans son format festival :

L'Opéra d'État de Vienne (Wiener Staatsoper) célèbre la mise en scène de Dmitri Tcherniakov qui a été représentée en 2008 au Palais Garnier. Une distribution prestigieuse menée par Andrè Schuen (Onéguine), Nicole Car (Tatiana) et Bogdan Volkov (Lenski) redonne vie aux personnages du roman en vers de Pouchkine dans un cadre fataliste de la bourgeoisie à la Zola.

C'était le grand projet de ces deux saisons à l'Opéra de Paris, il était menacé par la grève, mais c'est désormais le Coronavirus qui pourrait lui porter un coup fatal : le Ring de Wagner dans une nouvelle mise en scène de Calixto Bieito.

Symphonie n°9 de Beethoven, ronde et incisive, à la Philharmonie avec le Chœur et l'Orchestre de Paris, sous la direction millimétrée de Riccardo Chailly.

Le public parisien offre une ovation à l’équipe musicale adroitement conduite par Philippe Jordan, mais réserve des huées au metteur en scène Barrie Kosky, qui place le dernier acte du Prince Igor sur une route, pour sa première représentation à l’Opéra de Paris.

Le Rigoletto conçu par Michael Mayer pour le Metropolitan Opera House de New York se déroule entre la lumière fluorescente d’un casino à Las Vegas et les ténèbres dans le coffre d’une Cadillac. Nicola Luisotti offre ses accents précis, tandis que George Gagnidze, Rosa Feola et Matthew Polenzani prêtent leurs instruments acclamés aux trois rôles principaux.

Créée sur cette même scène de l’Opéra National de Bordeaux en 2014, cette production d’Anna Bolena de Gaetano Donizetti fut ensuite présentée à l’Opéra Grand Avignon, à Toulon et à la Scala de Milan en 2017 avec à chaque fois une interprète différente dans le rôle-titre.

Les cinémas UGC et Viva l’Opéra proposent à leurs spectateurs La Flûte Enchantée de Mozart par Robert Carsen captée à Baden-Baden en 2013 :

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

Le Singspiel (version allemande de l'opéra-comique) mozartien, reprise d’une production imputrescible, est réinterprété par la baguette créative de Raphaël Pichon. La mise en scène de Simon McBurney, reprise par Josie Daxter, fait rechanter un duo enchanteur : le Tamino de Stanislas de Barbeyrac et la Pamina de Mari Eriksmoen.

L'Opéra de Bordeaux accueille cette saison les plus grandes étoiles de l'art lyrique autour de six opéras dont deux nouvelles productions (Manon de Massenet et La Walkyrie de Wagner) et de nombreux récitals.

Avec Clémentine Margaine dans le rôle de Carmen, le Capitole de Toulouse présente une version particulièrement sensuelle, mais aussi lourde et noire de l’opéra de Bizet :

La résurrection de l'inoubliable mise en scène signée Nicolas Joël pour La Walkyrie de Wagner offre avec Anna Smirnova une Brünnhilde de rêve dans un sublime duo avec le Wotan de Tomasz Konieczny, parmi des solistes et un orchestre remarquables.

Le Théâtre Royal de La Monnaie propose une version concertante exceptionnelle : Leonore plutôt que Fidelio, la première mouture plutôt que l'ultime version de l'unique opéra composé par Beethoven.

Rarement programmé, le Prophète de Meyerbeer constituait l’un des plus grands succès du répertoire français au XIXème siècle : donné par le Théâtre du Capitole de Toulouse, il bénéficie d’un plateau vocal de qualité.

La Philharmonie de Paris proposera une saison toujours aussi riche en événements musicaux et notamment vocaux. Un parcours à travers les époques, les styles et les grands interprètes internationaux, mariant création et répertoire dans une belle ouverture à tous les publics.