Opéra de Paris : Bouleversements pour la saison 2021/2022 (programme lyrique complet)
Alexander Neef l’avait annoncé dans l’interview qu’il nous a accordée à sa prise de fonctions anticipée : sa volonté de transformer l'Opéra de Paris en théâtre de répertoire trouve désormais une traduction dans les faits. La prochaine saison, la première de son mandat, montre déjà à quel point le changement s’annonce profond (même s’il indiquait que le retard pris par sa nomination ne lui avait permis d’imprimer réellement sa patte qu’à partir de 2022). Dans cette logique de théâtre de répertoire, nombre de productions anciennes sont remises à l’affiche (certaines étaient dans les cartons depuis plus de 20 ans), tandis que les nouvelles productions sont, pour partie, l’occasion d’entrées au répertoire. Un vent de nouveauté flottera sur les distributions qui verront comme prévu (il nous avait confié en interview : "L'Opéra de Paris ne doit pas seulement engager des stars mais en créer") de nombreux débuts maison, à défaut des grandes stars auxquelles Stéphane Lissner avait habitué le public : en particulier, cette saison ne verra ni Jonas Kaufmann, ni Roberto Alagna, ni Elīna Garanča, ni Sonya Yoncheva, ni Anna Netrebko, etc. Le nombre de productions (21) reste quant à lui relativement stable. Certes, les théâtres de répertoire proposent généralement davantage de spectacles différents, mais ils s’appuient pour cela sur une troupe, qu’Alexander Neef souhaiterait créer à l’avenir.
8 nouvelles productions, dont 5 entrées au répertoire
7 Morts de Maria Callas aurait dû être donnée en ouverture de la dernière saison de Stéphane Lissner (2020/2021) mais celui-ci étant parti et le Covid s’étant abattu sur le monde de la culture, ce spectacle créé à Munich par Marina Abramović n'avait pas pu être donné. Le spectacle en création française ouvrira la saison à Garnier tout début septembre. Le compositeur Marko Nikodijević y signe une musique originale avec les scènes fatales de sept rôles phares de Callas (pour sept débuts de chanteuses dans la maison parisienne) : Carmen devait être chantée à Paris par Nadezhda Karyazina qui est remplacée par Adèle Charvet, Tosca est confiée à Selene Zanetti, Desdemona (Leah Hawkins), Norma (Lauren Fagan), Lucia (Adela Zaharia), La Traviata (Hera Hyesang Park), Madame Butterfly (Gabriella Reyes, qui aurait dû débuter en Prêtresse dans Aida cet hiver).
Idem, Fin de partie (opéra de Kurtág sur le texte de Beckett) qui semblait tristement bien porter son nom après ses annulations à Paris, n’est au final que reporté, en avril 2022 à Garnier. L’œuvre créée par La Scala viendra dans sa mise en scène de Pierre Audi, et les interprètes seront d'ailleurs également ceux de la création : Markus Stenz dirigeant Frode Olsen (Hamm), Leigh Melrose (Clov), Hilary Summers (Nell) et Leonardo Cortellazzi (Nagg).
La tragédie lyrique Œdipe composée entre 1910 et 1931 par Georges Enesco (George Enescu en roumain) sur un livret français du Suisse Edmond Fleg fera son entrée au répertoire non seulement pour cet opéra, pour ce compositeur, mais même pour l’initiale de son nom concernant la musique lyrique : à la page “E” des archives MémOpéra (qui recense les spectacles depuis 1972/1973), figurent seulement trois noms utilisés pour des musiques de ballet (Duke Ellington, Brian Eno et Bill Evans). La nouvelle production marquera également les débuts maison du metteur en scène Wajdi Mouawad (Directeur du Théâtre de la Colline) tandis que la direction sera assurée par Ingo Metzmacher. Christopher Maltman (de retour après 10 ans d'absence) dans le rôle-titre sera entouré de John Tomlinson (Tirésias), Brian Mulligan (Créon), Nicolas Cavallier (Phorbas), Ekaterina Gubanova (Jocaste), Clémentine Margaine (Sphonge), Anne Sofie von Otter et Anna-Sophie Neher (Mérope et Antigone), avec Laurent Naouri (Grand Prêtre) qui montrait encore la saison dernière son appétence pour le répertoire moderne et contemporain avec Yvonne, Princesse de Bourgogne (alors à Garnier, alors qu’Œdipe sera à Bastille, fin septembre). Laïos était initialement confié à Graham Clark mais c'est finalement Yann Beuron qui sortira de sa toute récente retraite pour ce rôle et remonter sur les planches.
A Quiet Place, dernier opéra de Leonard Bernstein (créé en 1983 comme une lointaine suite à Trouble in Tahiti de 1952) est annoncé à Garnier comme une création en France. Il s'agira aussi d'une entrée de Bernstein au répertoire lyrique de l'Opéra de Paris (sa musique avait servi pour deux ballets de Jerome Robbins : Fancy Free et West Side Story Suite). Le quatuor créatif responsable de cet événement est très renommé : Krzysztof Warlikowski & Malgorzata Szczęśniak pour la production scénique, Kent Nagano à la baguette et Patricia Petibon à l'affiche (confirmant ainsi que des stars seront bien présentes encore à Paris).
Wozzeck de Berg viendra aussi en mars dans une nouvelle version (pour la maison) : après la précédente mise en scène de Christoph Marthaler déjà à Bastille, il s’agira de celle signée par William Kentridge (notre compte-rendu en direct du Met), invité pour la première fois à cette occasion à l'Opéra de Paris. Susanna Mälkki dirigera Johan Reuter dans le rôle-titre, Eva-Maria Westbroek en Marie et les académiciens Mikhail Timoshenko et Marie-Andrée Bouchard-Lesieur (un pas de plus dans le projet du Directeur Alexander Neef d'une troupe maison, projet différent mais qui pourrait prolonger celui de l'Académie).
Rejoignant enfin au répertoire maison les autres Cendrillon (celles de Prokofiev, de Maxwell Davies et La Cenerentola de Rossini) et confirmant l’ambition d’Alexander Neef de mettre et remettre à l’affiche le grand répertoire français (même si aucun Grand Opéra ne figure à l'affiche cette saison), la Cendrillon de Massenet fera son entrée au répertoire (cette œuvre fut pourtant créée en 1899, par l’un des plus célèbres compositeurs français, à l’Opéra Comique de Paris qui incarnait certes alors un autre univers que l’Opéra de Paris, bien que les deux se soient rejoints depuis au point même de fusionner un temps). La mise en scène sera la première à Bastille de Mariame Clément (qui avait signé Hänsel et Gretel à Garnier et figurait dans notre focus : 20 femmes -parmi d'autres- qui font l’opéra en France), Carlo Rizzi dirigera d'autres débuts maisons : ceux de Tara Erraught dans le rôle-titre (finalement avancés à Iphigénie), Anna Stéphany en Prince Charmant et Kathleen Kim en Fée. Elles seront accompagnées de Daniela Barcellona (Madame de la Haltière), Charlotte Bonnet (Noémie), Marion Lebègue (Dorothée), Lionel Lhote (Pandolfe) et Philippe Rouillon (Le Roi).
Turandot de Puccini mis en scène par Bob Wilson (notre compte-rendu de l'inauguration de cette production à Madrid en 2018), sera conduite à Bastille par le nouveau Directeur musical de la maison, Gustavo Dudamel qui accompagnera quant à lui les débuts d'Elena Pankratova (rôle-titre), Gwyn Hughes Jones (Calaf), Vanessa Vasquez en Liu a été remplacée par Guanqun Yu. Vitalij Kowaljow (Timur) et Carlo Bosi (Altoum) seront également présents.
Les Noces de Figaro de Mozart seront “revisitées” (annonce Alexander Neef) par la vidéaste Netia Jones (encore une nouvelle figure pour l'institution) au Palais Garnier et placées également sous la direction de Gustavo Dudamel, qui dirigera Peter Mattei (Almaviva), Ildebrando d'Arcangelo (Figaro), Maria Bengtsson / Miah Persson (La Comtesse). La production marquera les débuts à l'Opéra de Paris de Ying Fang (Susanna) et Lea Desandre (Cherubino).
13 reprises
Parmi les reprises programmées en 2021/2022, certaines peuvent être considérées comme des quasi-nouvelles productions ou productions re-nouvelles, tant elles sont restées longtemps sans être vues. La mise en scène du Vaisseau fantôme (Wagner) par Willy Decker (ses 5 mises en scène vues à Paris l'ont été pour 5 compositeurs différents, dont La Clémence de Titus de Mozart qui bouclera la saison lyrique actuelle) a ainsi été créée en 2000 et n’avait plus été reprise depuis 2010. La production donnée en octobre à Bastille sera dirigée par Hannu Lintu (pour ses débuts en France) et verra le Hollandais de Tomasz Konieczny faire face au Daland de Günther Groissböck tandis que Ricarda Merbeth sera Senta. Michael Weinius (Erik) reviendra à Paris après 11 ans d'absence (il était alors Hans Schwalb dans Mathis le peintre d'Hindemith) tandis qu'Agnes Zwierko (Mary) et Thomas Atkins (Le Timonier) effectueront leurs débuts.
La Khovantchina (de Moussorgski) mise en scène par Andrei Serban en 2001 n’avait plus été vue depuis 2013. Elle revient à Bastille en janvier, donc, sous la baguette de Hartmut Haenchen, avec Anita Rachvelishvili (Marfa) en tête d’affiche, mais aussi (entre autres) Dimitry Ivashchenko (Prince Khovanski), Evgeny Nikitin (Chakloviti), Dmitry Belosselskiy (Dosifei), Wojtek Smilek (Varsonofiev) ou encore Olga Busuioc (Emma) et Tomasz Kumięga (Strechniev).
L’Elektra (de Strauss) mise en scène par Robert Carsen n’avait jamais été reprise depuis sa création en 2013. Ce sera chose faite à Bastille en mai 2022 sous la direction de Semyon Bychkov en alternance avec Case Scaglione (qui débutera à Paris pour l'occasion). Christine Goerke incarnera le rôle-titre, Waltraud Meier sera Clytemnestre, Elza van den Heever chantera Chrysothemis et Tómas Tómasson sera Oreste. Seront notamment impliqués également Gerhard Siegel (Egisthe) et Marianne Croux (La Porteuse de traîne).
Enfin, Alcina de Haendel sera reprise dans la mise en scène inaugurée également par Robert Carsen, à Garnier en 1999 (pour l'entrée de l'œuvre au répertoire) avec alors Les Arts Florissants de William Christie, Renée Fleming et Natalie Dessay dans la distribution, et plus revue depuis 2014. Sous la direction de Thomas Hengelbrock (et Iñaki Encina Oyón pour deux dates), Jeanine de Bique effectuera ses débuts à l'Opéra de Paris dans le rôle-titre en novembre aux côtés de Gaëlle Arquez (Ruggiero), Sabine Devieilhe (Morgana) et Nicolas Courjal (Melisso). Elsa Benoit (en alternance dans le rôle de Morgana), Roxana Constantinescu (Bradamante) et Rupert Charlesworth (Oronte) fouleront également pour la première fois les planches de l'institution capitale.
Parmi les productions plus récemment données, le répertoire français se taille la part du lion. La nymphe-grenouille Platée (de Rameau) retrouvera l’imaginaire fantaisiste de Laurent Pelly à Garnier en juin. Comme lors des précédentes reprises, c’est Marc Minkowski qui sera au pupitre, face à ses Musiciens du Louvre. Lawrence Brownlee incarnera le rôle-titre tandis que Mathias Vidal (qui devait prendre ce rôle à Toulouse l’an dernier) sera Thespis. La Folie se partagera entre Julie Fuchs qui avait débuté in loco dans ce rôle en 2015, et Amina Edris qui débutait à Bastille l'année dernière en Manon. Marc Mauillon retrouvera l’Opéra de Paris 10 ans après sa dernière apparition (dans Hippolyte et Aricie du même Rameau) en Momus. Tamara Bounazou (découverte dans Les Petites Noces au TCE et à Rouen l’an dernier) en Amour et Clarine, Reinoud van Mechelen en Mercure et Adriana Bignagni Lesca en Junon feront leurs débuts maison, tandis que Jean Teitgen, qui débutait l’an dernier, prend ses quartiers et sera Jupiter.
À Garnier toujours, mais dès septembre, Iphigénie en Tauride de Gluck reviendra dans la mise en scène de Warlikowski (notre compte-rendu de sa "revanche" lors de la précédente reprise de cette production à Garnier). Thomas Hengelbrock (de nouveau suppléé par Iñaki Encina Oyón pour une date) Julien Behr en Pylade, Jean-François Lapointe en Thoas, mais aussi Marianne Croux et Jeanne Ireland (deux anciennes de l’Académie) respectivement en Diane et Femme grecque. La mezzo irlandaise Tara Erraught fera finalement ses débuts plus tôt que prévu à l'Opéra de Paris : en Iphigénie dès septembre (remplaçant Nicole Chevalier), avant Cendrillon en mars. Ce n'est finalement pas Jacques Imbrailo qui fera ses débuts maison dans cette production (en Oreste) mais Jarrett Ott.
Parmi les productions estampillées Stéphane Lissner, une toute nouvelle distribution (à part Rodolphe Briand en Guillot) s’emparera en février à Bastille de Manon de Massenet, mis en scène par Vincent Huguet : James Gaffigan (dont les débuts à Paris avaient été contrariés par le Covid) dirigera Ailyn Pérez en Manon, Joshua Guerrero en Chevalier des Grieux pour ses débuts parisiens et Andrzej Filończyk (seulement apparu à Paris en Député Flamand dans Don Carlos en 2017) en Lescaut. Jean Teitgen (encore lui) sera le Comte des Grieux et Jeanne Ireland (encore elle) sera Rosette.
Créé en temps de Covid pour les caméras seulement, le Faust de Gounod version Tobias Kratzer pourra être vu (espérons-le !) par le public de Bastille en juillet 2022. Sous la baguette de Thomas Hengelbrock (décidément très présent), Benjamin Bernheim (Faust), Christian van Horn (Méphisto), Florian Sempey (Valentin) et Sylvie Brunet-Grupposo (Marthe) retrouveront leurs rôles, tandis qu’Angel Blue fera ses débuts maison en Marguerite, Emily D’Angelo fera les siens en Siebel et Guilhem Worms reviendra en Wagner.
Le répertoire italien verra le retour de grands classiques de ces dernières années. Le Barbier de Séville (Rossini) mis en scène par Michieletto sera dirigé par Roberto Abbado et porté en juin à Bastille par René Barbera (Almaviva), Marianne Crebassa (Rosina), Renato Girolami (Bartolo pour ses débuts maison), Andrzej Filończyk (Figaro), Alex Esposito (Basilio) et Katherine Broderick (Berta, pour ses débuts également).
L’Elixir d’amour (Donizetti) version Pelly reviendra dès le mois d’octobre à Bastille, sous la baguette partagée de Giampaolo Bisanti et Leonardo Sini (pour sa première apparition). Sydney Mancasola (qui devait débuter à Paris cet hiver en Chanteuse italienne dans Capriccio) sera Adina et se disputera avec Matthew Polenzani et Pene Pati (pour ses débuts) en Nemorino. Simone del Savio (Belcore), Carlo Lepore et Ambrogio Maestri (Dulcamara) et Lucrezia Drei (Giannetta) complètent la distribution.
Cette production partagera la scène de Bastille en octobre avec le Rigoletto (Verdi) par Claus Guth. Dan Ettinger et Giacomo Sagripanti tiendront la baguette pour les retours de Ludovic Tézier et Željko Lučić dans le rôle-titre. Dmitry Korchak (qui n’avait plus été invité depuis Les Puritains en 2013) et Joseph Calleja (pour ses débuts) en Duc de Mantoue tenteront de séduire les Gilda de Nadine Sierra et Irina Lungu. Pour leurs débuts maison, Goderdzi Janelidze (que Neef avait déjà invité à Toronto dans ce rôle) sera Sparafucile et Justina Gringytè sera Maddalena.
À l’intersection des répertoires italien et allemand, Don Giovanni (Mozart) par Ivo van Hove sera dirigé par Bertrand de Billy, avec Christian van Horn (rôle-titre), Krzysztof Baczyk (Leporello), Nicole Car (Donna Elvira), Adela Zaharia (Donna Anna), Pavel Petrov (Don Ottavio), Alexander Tsymbalyuk (Le Commandeur), Anna El-Khashem (Zerlina pour ses débuts en France) et, seul rescapé de la distribution d’origine, Mikhail Timoshenko en Masetto.
Enfin, le répertoire allemand sera représenté par le Parsifal de Wagner, repris en mai à Bastille dans sa version de Richard Jones sous la direction de Simone Young. Iain Paterson sera Amfortas et Kwangchul Youn sera Gurnemanz. Simon O’Neill débutera dans la maison en Parsifal et Marina Prudenskaya en Kundry. Reinhard Hagen (Titurel) et Falk Struckmann (Klingsor) seront également mis à contribution.
Concerts
Le passage de bâton à l’Opéra de Paris se fera de part et d’autre de cet été et de ces saisons, en concerts. Philippe Jordan dirigera à l’Opéra Bastille ce 2 juillet 2021 son concert d’adieu en tant que Directeur musical de la maison, puis son successeur Gustavo Dudamel donnera son concert inaugural au Palais Garnier ce 22 septembre 2021 (dans une soirée de Gala appelée à être réitérée et inaugurant aussi le cercle de mécènes que le fameux chef vénézuélien apporte également avec lui). Les forces musicales maison seront bien entendu présentes (orchestre, chœurs d'adultes et d'enfants), avec des solistes renommés : Diana Damrau, Sabine Devieilhe, Ekaterina Gubanova, Clémentine Margaine, Matthew Polenzani, Gerald Finley, ainsi que les académiciens maison Marie-Andrée Bouchard-Lesieur, Kiup Lee, Tobias Westman, Aaron Pendleton. Au programme : un florilège d'airs et d'ensemble de Carmen de Bizet à Doctor Atomic de John Adams en passant par Lohengrin de Wagner, Le Chevalier à la Rose de Strauss, Falstaff de Verdi ou Peter Grimes de Britten.
Le récital de Renée Fleming sera un Gala Lyrique mis en espace par Robert Carsen au Palais Garnier avec des airs d'opéras de Mozart, Verdi, Dvořák, Strauss notamment, sous la direction de James Conlon (pour cet événement également, l’Opéra de Paris inaugure même un site internet, les baisses de subventions publiques et la crise rendant les récoltes de fonds de mécénat toujours plus capitales).
Enfin, Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók ne sera pas donné dans son diptyque mis en scène par Warlikowski avec La Voix humaine de Poulenc, mais seul, à l'Opéra Bastille et en version de concert. Josep Pons dirigera Aušrinė Stundytė, Sir Bryn Terfel mais également l’Orchestre Symphonique du Grand Théâtre du Liceu, invité : comme un lien (avec l'Espagne qui n'aura pas cessé de jouer) entre tant d'autres et entre les cultures, marquant cette saison de reprise.