Le Festival de Saint-Denis n’a pas pu se tenir au mois de juin comme il en a l’habitude, mais il ne renonce pas à faire résonner la musique dans la Basilique qui accueille ses concerts. Le spectacle est confiné, donné pour six caméras et à peine plus de spectateurs.

Le Requiem de Verdi clôt le Festival de Saint-Denis 2019 sous la baguette de Sir John Eliot Gardiner à la tête de ses ensembles Monteverdi Choir & Orchestre Révolutionnaire et Romantique, auxquels se joignent les solistes Lenneke Ruiten, Christine Rice, Charles Castronovo et Ashley Riches.

L’Orchestre National de Lille dirigé par Alexandre Bloch revient au Festival de Saint-Denis dans un programme Mahler avec la Symphonie n°5 et trois des Kindertotenlieder (Chants sur la mort des enfants) interprétés par le baryton Benjamin Appl.

Au Festival de Saint-Denis, l’Ensemble La Tempête, de formation classique, se produit sous la direction de Simon-Pierre Bestion avec des solistes de chants folkloriques et sacrés, à mi-chemin entre Orient et Occident​, tradition classique et tradition populaire, dans un mariage des genres et des registres original et savoureux :

Antonio Pappano et l'Orchestre Académie nationale Sainte-Cécile de Rome (Accademia Nazionale di Santa Cecilia) font leurs débuts au Festival de Saint-Denis, dans la Basilique des rois mais surtout ce soir des reines : Joyce DiDonato chante la cantate Jeanne d'Arc (Giovanna d’Arco) de Rossini.

Le Festival de Saint-Denis ouvre son édition 2019 avec la colossale Symphonie n°2 « Résurrection » de Mahler dirigée par Myung-Whun Chung à la tête du Chœur et de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, rejoints par les solistes Lucy Crowe et Claudia Huckle.

Le Festival de Saint-Denis annonce son deuxième programme célébrant un demi-siècle d'existence, dans sa gothique Basilique des rois et à la Maison de la Légion d'honneur, du 3 juin au 3 juillet 2019 :

Près de 300 artistes dirigés par Valery Gergiev conjuguent leurs forces avec cette œuvre colossale pour refermer le 50ème anniversaire du Festival de Saint-Denis :

Le Théâtre Gérard Philipe (dans le cadre du Festival de Saint-Denis) présente la mise en scène signée par son directeur Jean Bellorini et venue d’Aix, de l’Erismena (1655) de Francesco Cavalli (1602-1676) : une œuvre pleine de vitalité servie par des artistes passionnants et passionnés.

Concert phare des 50 ans du Festival de Saint-Denis, ces Gurrelieder sont également l’occasion, pour le chef Esa-Pekka Salonen de fêter avec quelques jours d’avance sa 60ème année. Un double anniversaire accueilli triomphalement par le public !

Le Festival Métis (faisant rayonner le Festival de Saint-Denis à travers les communes environnantes) retourne à la Basilique des Rois de France pour rendre hommage à Mandela et Gandhi.

Le chœur Tenebrae est dirigé par Nigel Short à travers des Processions dans la Basilique de Saint-Denis. Le voyage musical et inspiré étire le répertoire entre 1638 et 2005, comme il étire les cervicales du public toujours laissé littéralement "de côté" :

Le tout nouvel Ensemble Jupiter donne à la Maison d’éducation des filles de la Légion d’Honneur (dans le cadre du Festival Saint-Denis) son premier concert français (le deuxième de son histoire). Un quintette à cordes, Jean Rondeau au clavecin, Thomas Dunford à l'archiluth et la mezzo Lea Desandre déploient passionnément un programme "Vivaldi" tout simplement :

Le chef d’orchestre italien Rinaldo Alessandrini à la tête de l’Orchestre de chambre de Paris, le clarinettiste français Raphaël Sévère et la chanteuse anglaise Lucy Crowe offrent trois œuvres de Mozart au Festival de Saint-Denis pour son cinquantième anniversaire.

Par une grande complicité et un programme envoûtant, la mezzo-soprano Marianne Crebassa et le pianiste-compositeur Fazil Say éblouissent la Maison de la Légion d’Honneur (attenante à la Basilique de Saint-Denis) :

Interprétant le Stabat Mater​ de Scarlatti puis celui de Pergolèse dans la Basilique de Saint-Denis​​, l'Ensemble Il Pomo d'oro met à l'avant-scène et en vedette trois femmes : Speranza Scappucci, Laura Claycomb et Sara Mingardo​​.

Le Monteverdi Choir, sous la direction inspirée et inspirante de Sir John Eliot Gardiner interprète avec maestria les Vespro della beata vergine de Claudio Monteverdi, devant un auditoire vaincu, émerveillé et enthousiasmé !

Le demi-siècle du Festival de Saint-Denis se referme. La qualité des interprètes tient avant tout à ce qu'ils emplissent la beauté d'un lieu (la Basilique des rois de France) et d'un chef-d'œuvre absolu (le Requiem de Mozart).

Pour fêter dignement le 450ème anniversaire de la naissance de Claudio Monteverdi, le Festival de Saint-Denis offre un bel Orfeo, porté par de jeunes chanteurs talentueux et prometteurs, sous la direction énergique et inventive de Leonardo Garcìa Alarcòn et dans une mise en espace astucieuse de Jean Bellorini !

"Le Chant de la Terre", l’avant-dernière œuvre majeure composée par Gustav Mahler en 1907, se présente en majesté et fait resurgir de légendaires souvenirs en la Basilique St-Denis.