Philippe Sly a eu une année bien chargée, avec des rôles majeurs à l'Opéra de Paris (Cosi fan tutte) par deux fois et à Aix-en-Provence (Don Giovanni). Avant de revenir à Garnier pour Jephtha et de chanter Don Giovanni à Lyon, il se confie à Ôlyrix sur ces productions et annonce un projet personnel, une reprise du Cosi de Keersmaeker et quatre créations majeures :

Après des interprétations très en vue au Festival d'Aix-en-Provence et sur les plus grandes scènes dans des répertoires allant de la musique ancienne au bel canto, la basse argentine Nahuel di Pierro nous accorde un entretien quelques jours avant la reprise du Don Giovanni de Mozart par Jean-François Sivadier à Nancy, et une année pleine de projets dépassant même le métier de chanteur :

L'édition 2017 du Festival d'Aix-en-Provence se referme. Retour sur ces trois semaines lyriques, avec des interviews et portraits d'artistes :

La dernière proposition du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence choisit de représenter l’œuvre dans une théâtrale version de concert, au Grand théâtre de Provence, transfiguré en théâtre du Bolchoï, le temps d’une chaude soirée de juillet. L’incandescente direction musicale de Tugan Sokhiev rapatrie en le faisant voyager un opéra composé de tous les territoires des nords et des suds auxquels le compositeur s’est attaché.

Un cosmos vocal et instrumental gravitant autour de Francesca Aspromonte dans le rôle-titre enrobe le public du théâtre du Jeu de Paume dans une parenthèse multisensorielle à la fois épurée et hyperbaroque aménagée par Jean Bellorini.

Le Dramma giocoso en deux actes de Mozart est la quatrième nouvelle production du Festival d'Aix-en-Provence 2017, en coproduction avec l'Opéra national de Lorraine, les Théâtres de la Ville de Luxembourg, le Teatro Comunale di Bologna. Le travail scénique de Jean-François Sivadier fait sourdre la statue de pierre du Commandeur d’un mur, auquel se heurte la statue de chair du Don Giovanni de Philippe Sly.

Le Festival d'Aix-en-Provence annonce son édition 2018, avec six opéras, dont une commande, un opéra participatif, 3 nouvelles productions et de grandes voix (notamment françaises).

L’unique opéra en trois actes de Stravinsky, créé en 1951 à Venise, en collaboration avec les écrivains (l’un poète, l’autre dramaturge) Auden et Kallman, d’après William Hogarth, fait résonner, pour sa troisième soirée, un anglais à la prosodie claquante dans la cour de l’archevêché. Il est servi par une distribution anglo-américaine remarquable (Kyle Ketelsen et Paul Appleby notamment), qui investit tous les recoins du lieu.

Pour cette deuxième soirée du Festival d’Aix-en-Provence, l’œuvre célèbre de Bizet, qui n’a pas été programmée depuis 1957, se donne dans une mise en scène rafraîchissante de Dmitri Tcherniakov. Elle parvient à retenir les applaudissements qui clôturent traditionnellement les airs fameux, mais déclenche une longue standing ovation lors des saluts, notamment pour le couple principal, Stéphanie d’Oustrac et Michael Fabiano.

Dix ans après "Au monde", l’homme de théâtre Joël Pommerat et le compositeur Philippe Boesmans poursuivent une collaboration de longue haleine, et font s’hybrider leurs langages et univers, dans une œuvre faite de clair et d’obscur, de plein et de vide. Stéphane Degout, en Monsieur Loyal (le directeur de cirque), et Marie-Eve Munger, en Madame Magie (la Fée), y forment un duo d’exception sous la baguette incisive d’Emilio Pomàrico.

Ah... l'été ! Cette magnifique saison pendant laquelle on aspire à s'évader. Que vous soyez plutôt mer ou plutôt montagne, que vous préfériez le nord, le sud, l'est ou l'ouest, ou que vous restiez chez vous, un festival de musique lyrique vous attend. Ôlyrix vous présente son guide des éditions 2017, qui se prolongeront jusqu'en octobre et laissent présager un bel été indien.

Félicitations aux vainqueurs des 2017 International Opera Awards, décernés ce 7 mai au London Coliseum de l'English National Opera !

Le chef Philippe Herreweghe dirige le Collegium Vocale Gent « pour » le Vendredi Saint, 290 ans après Bach, et délivre, avec une sereine audace, l’acte de parole somptueusement écrit qu’est la Passion selon Saint-Matthieu à l’auditoire concentré et recueilli du Grand Théâtre de Provence.

Le duo de contre-ténors d’exception Valer Sabadus et Christophe Dumaux rejoint la Cappella Gabetta pour offrir en partage les deux visages de la prière humaine et mariale aux « fidèles » recueillis du Festival de Pâques : déploration et imploration, consolation et protection.

Dirigé par Sir John Eliot Gardiner, Le Retour d'Ulysse dans sa Patrie vient ouvrir la programmation lyrique du Festival de Pâques d'Aix-en-Provence. La représentation restitue toute la modernité monteverdienne d'une œuvre de transition entre fable renaissante et drame baroque.

Depuis 2012, les International Opera Awards décernent des Prix à l'ensemble des acteurs du monde de l'Opéra.

Pour sa dernière saison à la direction de l'Opéra national des Pays-Bas avant de prendre la tête du Festival d'Aix-en-Provence, Pierre Audi propose une programmation ambitieuse et aboutie, novatrice et assurée.

​Entourée d’une pile de partitions qu’elle travaille en ce moment, la mezzo-soprano franco-italienne Lea Desandre partage avec Ôlyrix sa réaction suite à sa nomination dans la catégorie Révélation Artiste Lyrique des Victoires de la Musique Classique 2017, elle revient ensuite sur son parcours, dévoile ses projets et sa vision du métier : une interview sincère et pleine de douceur (qui pourra informer votre vote sur France Musique).

L'Opéra de Lille vient de publier le bilan d'une saison 2015/2016 marquée par les créations, les recréations et les coproductions dans les styles baroques, romantiques et contemporains. La saison aura également été l'occasion pour Lille de consolider ses partenariats artistiques et de prolonger son soutien à la création, attirant au total 73.000 spectateurs (dont 51.300 places vendues).

Sa prise des rôles des quatre valets dans les Contes d’Hoffmann d’Offenbach à l’Opéra Bastille suscite la curiosité et participe au prestige d’une distribution cinq étoiles (malgré l’annulation récente de Jonas Kauffmann). Le ténor Yann Beuron se livre sans concession sur la production de Carsen, sa carrière et l’univers de l’opéra.