Ivan Fischer dirige, met en scène et signe une musique nouvelle pour la fin alternative d'Orfeo, premier chef-d'œuvre du genre lyrique, composé début XVIIe siècle par Monteverdi :

Cette production hétéroclite d’Aïda de Verdi, cosignée en partenariat avec l’English National Opera où elle fut créée il y a deux ans et le Houston Grand Opera, met en scène le duo formé par Elena Stikhina dans le rôle-titre et Alexey Markov en Amonasro.

Le Festival Musica présente une version concert d’Einstein on the beach de Philipp Glass, opéra à vivre plutôt qu’à entendre : la nudité du plateau ne gâche en rien l'expérience.

Einstein on the Beach, chef-d'œuvre de l'opéra -de la musique comme du théâtre- moderne reçoit l'acclamation unanime d'une ovation debout, pour une triple première : création scénique en Suisse, ouverture de saison et de mandat pour le nouveau Directeur du Grand Théâtre de Genève, Aviel Cahn.

Après 10 années de mandat en tant que Directeur Général, Tobias Richter fait ses adieux au Grand Théâtre de Genève ​avec une nouvelle production d'Un Bal masqué (Un Ballo in maschera) de Giuseppe Verdi, mis en scène par Giancarlo del Monaco et marquant les débuts de Richard Peduzzi dans la maison :

Médée (1693), tragédie lyrique de Marc-Antoine Charpentier investit et envahit le Grand Théâtre de Genève avec ses monstres et crimes dans un grand salon, incarnée par Antonacci dans une "nouvelle production française" de David McVicar (représentée en 2013 à l'English National Opera, mais en anglais comme il y est de coutume) :

Lawrence Brownlee et Marina Rebeka devaient interpréter le Pirate et Imogène en version de concert. Ils sont remplacés par Michael Spyres et Roberta Mantegna qui triomphent.

Le Crépuscule des Dieux vient clore le cycle de représentations du Ring de Richard Wagner au Grand Théâtre de Genève dans le cadre de sa réouverture.

Ouvrage titanesque, Siegfried requiert pour interpréter le rôle-titre un ténor rompu à toutes les épreuves. Le suédois Michael Weinius, qui s’en est emparé l’an dernier dans une production du Ring au Deutsche Oper am Rhein en possède l’étoffe.

Après L’Or du Rhin, La Walkyrie marque la progression dramaturgique de la mise en scène signée Dieter Dorn mais aussi de la direction musicale de Georg Fritzsch pour la Tétralogie de Wagner à Genève.

Pour fêter sa réouverture en ce 12 février 2019, le Grand Théâtre de Genève reprend sous la forme de trois cycles successifs programmés au cours des mois de février et mars 2019, la production du Ring de Richard Wagner créée sur cette même scène entre 2013 et 2014 par Dieter Dorn.

Au terme de trois années de travaux (pour un coût global de 73 millions de francs suisses, un peu plus de 64 millions d'euros), le Grand Théâtre de Genève renoue avec toute sa superbe et sa splendeur d’antan, retrouvant ses couleurs, ses ors d'origine ainsi que sa voie lactée :

Pour cette fin d’année, le Grand Théâtre de Genève propose un opéra-bouffe aussi hilarant qu’exigeant, Viva la Mamma de Donizetti, dans la version intelligemment vivante du metteur en scène Laurent Pelly, avec une distribution talentueuse emportée par Laurent Naouri.

Un an après les deux concerts remarqués de Genève, la captation in vivo de l'Ascanio de Saint-Saëns effectue sa sortie commerciale, rendu à sa version autographe par le chef d'orchestre Guillaume Tourniaire.

Le chef-d’œuvre de Moussorgski est représenté à l’Opéra de Genève dans sa version originale, où la signature musicale s’impose sans ambiguïté et sans partage.

Après nos grandes rétrospectives, nous vous offrons un nouveau Tour de France, tourné cette fois vers l'avenir, récapitulant les programmations des opéras pour la saison 2018/2019 (un simple clic sur les titres vous mène vers chacun des nos articles détaillés) :

L'Opéra de Genève ouvre sa saison 2018/2019 avec une nouvelle production de Carmen, chef-d'œuvre éternel de Bizet. L'occasion de retrouver l'Opéra des Nations (éphémère structure boisée) avant la réouverture prometteuse du Grand Théâtre :

Le personnage de Don Giovanni vu par David Bösch cumule les addictions, les femmes et leur odeur, mais aussi la drogue et la boisson, ce dans une vision plus délibérément comique que dramatique. Il faut bien un interprète de la trempe de Simon Keenlyside, auquel rien ne résiste, pour convaincre.

"King Arthur", chef-d'œuvre de Purcell à la frontière de l'opéra et du théâtre réchauffe la Légende Arthurienne par l'investissement et la qualité remarquables d'une distribution en symbiose avec la fosse et le plateau. Le chef Leonardo Garcia Alarcón montre une nouvelle fois le chemin du Graal musical :

L'Opéra de Genève retrouve son Grand Théâtre et dit adieu à son directeur Tobias Richter avec un coup de tonnerre pour la saison 2018/2019 : La Tétralogie de Wagner en intégralité (sans oublier les grands noms et nombreuses productions nouvelles) !