L’Opéra de Nice apporte sa pierre aux commémorations du centenaire de la mort de Puccini en présentant la création française de la version en quatre actes d’Edgar, le deuxième opéra du compositeur. Ekaterina Bakanova, que la France avait découverte dans La Rondine en 2017, trouve une nouvelle occasion d’impressionner.

L’irrésistible opéra-comique de Charles Lecocq, transposé du Directoire à Mai 68 par le metteur en scène Richard Brunel, ouvre la saison niçoise, sous la mesure de la cheffe Chloé Dufresne et la délure féministe du rôle-titre, incarné par Hélène Guilmette.

Les deux opéras de poche, l’un onirique de Stravinsky, l’autre satirique de Poulenc, s’offrent en miroir sur la scène niçoise, sous la lecture double d’Olivier Py et dans la direction musicale unifiante de Lucie Leguay.

La maison d’Opéra de Nice, coachée par le chef d’orchestre Jean-Christophe Spinosi, la dramaturge Nathalie Spinosi et le metteur en scène et chorégraphe Eric Oberdorff, compose, pour raviver la flamme olympique et lyrique, un pasticcio de "L'Olimpiade", avec le peloton de tête des compositeurs ayant mis en musique le livret de Métastase, de Vivaldi à Mozart.

Bertrand Rossi, Directeur de l’Opéra de Nice, dévoile sa saison 2024/2025, avec toujours l’audace pour maître-mot et trois raretés sur les six titres présentés :

En cette année commémorant le centenaire de la mort de Puccini, cette reprise de la production de l'Opéra Nice Côte d'Azur, signée Daniel Benoin à la mise en scène, se place sous la baguette du chef Andriy Yurkevych. Corinne Winters et Antonio Corianò donnent voix à l'immensité ce drame de l’intime :

Le compositeur Laurent Petitgirard (Secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts) dirige la création française de son opéra, intitulé "Guru", dans la nouvelle salle de spectacle "La Cuisine" du Théâtre National de Nice (co-producteur avec l'Opéra Nice Côte d'Azur).

Dans le cadre d’Opéras au Sud, Rusalka de Dvořák poursuit à Nice son voyage, sous la baguette de la cheffe Elena Schwarz, dans la mise en scène de Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil qui, sans se détacher du livret, interroge les enjeux du présent :

L’Opéra de Nice présente un objet artistique non identifié, délirant et déluré : 200 Motels de Frank Zappa. Une plongée dans un talk-show des années 70 (type Sacrée soirée en France), avec des textes absurdes et une écriture musicale aussi éclectique que géniale.

L’Opéra Orchestre National Montpellier Occitanie présente un gala lyrique consacré au répertoire italien. L’orchestre résident est dirigé par Francesco Angelico et l’incontournable triangle soprano, ténor, baryton est assuré respectivement par Yunuet Laguna, Oreste Cosimo et Gëzim Myshketa :

L’œuvre orientalisante de Léo Delibes ouvre la saison lyrique niçoise dans une proposition forte en contrastes, mise en scène par Laurent Pelly reprise par Luc Birraux, dirigée par Jacques Lacombe, incarnée par Kathryn Lewek :

L’opéra iconique de Puccini est transposé par le metteur en scène Kristian Frédric dans la dernière décennie du XXe siècle, où ce n’est plus la phtisie qui s’abat sur les personnages mais le Sida :

Bertrand Rossi présente déjà sa quatrième saison à la tête de l’Opéra de Nice, avec une ambition toujours élevée, malgré la crise. Explications :

Un plateau bouleversé, mais résilient, fait triompher l’opéra-bouffe et ultime de Verdi, le baryton Federico Longhi remplaçant au pied levé et au pupitre Roberto de Candia dans le rôle-titre, tout comme Massimo Cavalletti remplace l’autre baryton de la partition, Vladimir Stoyanov dans le rôle de Ford :

Le chef d’œuvre de Donizetti tient en haleine la scène niçoise, mis en scène par Stefano Vizioli​ et sous la baguette subtile du chef ukrainien Andriy Yurkevych, porté vocalement par la soprano Kathryn Lewek dans le rôle-titre aux côtés de son époux Zach Borichevsky.

“Fidelio”, premier et unique opéra de Ludwig van Beethoven est présenté à l’Opéra Nice Côte d'Azur dans la mise en scène de Cyril Teste reprise par Céline Gaudier, sous la baguette de Marko Letonja.

L’Opéra bouffe de Jacques Offenbach lance la période des fêtes à l’Opéra de Nice, par la relecture contemporaine-ébouriffée de Benoît Bénichou. Des décors aux dialogues parlés, tout rend hommage à l’irrévérence critique et joyeuse du compositeur.

La Somnambule de Bellini est incarnée à l'Opéra Nice Côte d'Azur par une étoile des neiges : la soprano Sara Blanch, qui atteint sans peine les cimes coloratures du rôle d’Amina.

L’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie propose dans la salle du Corum une Aida de Verdi entre version de concert et mise en scène, inscrite dans un propos de grisaille désenchantée et concentrant de fait l’attention sur les lumières musicales :

Le rendez-vous, désormais traditionnel, « Réunion de famille », dévoile les temps forts de la saison 2022-2023 à l’Opéra de Nice, sous la direction artistique de Bertrand Rossi et musicale de Daniele Callegari.