Le Roi Carotte, opéra-bouffe-féerie d'Offenbach (créé en 1872) avait dû poireauter depuis 1877 et jusqu'en 2015 pour ressusciter, à l'Opéra de Lyon dans la version féerique de Laurent Pelly. La Capitale des Gaules reprend ce spectacle triomphal, à nouveau pour les fêtes de fin d'année.

Le Festival d'Opéra de Glyndebourne commémore également l'Année Berlioz, en Angleterre, et présente une version réécrite de La Damnation de Faust dans une production de Richard Jones :

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

L’Opéra Royal de Versailles reprend la mise en scène signée Jetske Mijnssen de la redécouverte proposée à l’Opéra du Rhin et à Nancy de La Divisione del mondo de Giovanni Legrenzi.

Pour la saison qui inaugure son troisième mandat de Directeur à La Monnaie, l'opéra de Bruxelles, Peter de Caluwe annonce une "nouvelle architecture de saison" avec un nombre record de productions (11 opus lyriques).

L'Opéra national de Lyon annonce sa saison 2019/2020 (l'avant-dernière in loco du directeur Serge Dorny) avec des opus populaires, des œuvres rares voire rarissimes, une création mondiale et une française, ainsi qu'un Festival en rouge et noir :

Pour la première représentation scénique en France de "La Division du Monde", la metteuse en scène néerlandaise Jetske Mijnssen fait ses débuts à l'Opéra national du Rhin, remettant au goût du jour cet opéra de Giovanni Legrenzi (grand succès en 1675) dans un environnement actuel où dieux et déesses de l’Olympe se désirent et se déchirent sous la direction de Christophe Rousset avec Les Talens Lyriques.

Revivez les moments forts de la saison 2017/2018 en Île-de-France à travers notre récapitulatif :

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

La Clémence de Titus referme la saison au Théâtre du Capitole de Toulouse, avec deux mozartiennes de haut vol : Rachel Frenkel et Julie Boulianne

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

Eva Kleinitz annonce le programme de sa deuxième saison à la tête de l'Opéra national du Rhin (Strasbourg-Colmar-Mulhouse) avec pour envie déclarée : "propager l’onde des émotions". Initiatives, nouvelles productions, retours et confirmations promettent de beaux moments lyriques :

Le destin tragique des amants de Vérone, mis en musique par Berlioz, est sublimé par la chorégraphe Sasha Waltz, à l'Opéra Bastille.

La soirée du 1er février 2018 marque les débuts parisiens du jeune ténor sud-africain Levy Sekgapane dans Le Barbier de Séville. Succès franc ou demi-succès ?...

Le Barbier de Séville mis en scène par Damiano Michieletto fait forte impression avec son immense décor mobile tournant aussi lentement que l'orchestre, tandis que les voix s'animent et séduisent.

Lawrence Zazzo, interprète du rôle-titre de Jules César (Giulio Cesare) de Haendel, livre une prestation captivante, tant scéniquement que vocalement, bien épaulé notamment par Emöke Barath et Filippo Mineccia.

C’est une belle rentrée pour l'Opéra de Bruxelles. Après deux ans de travaux de rénovations et un déménagement sur le site industriel Tour et Taxis, les férus d’opéra retrouvent leur Théâtre Royal de la Monnaie avec une pièce novatrice et pleine de jeunesse. Un vent de modernité idéal pour une rentrée scolaire, dans une salle somptueuse et comme sur mesure pour accueillir le génie créatif de Joël Pommerat, mis en musique par Philippe Boesmans et sous la direction de Patrick Davin. Un dialogue complexe, entre l’authenticité du théâtre de rue et le raffinement de l’opéra.

La maison d'opéra canadienne francophone dévoile sa programmation pour la saison 2017/2018. Y figurent des représentations d’œuvres phares telles que Tosca, La Cenerentola ou encore Roméo et Juliette ainsi que des créations comme Le concert de noël pour enfants, Humanitude et Le royaume de Michabous.

Dix ans après "Au monde", l’homme de théâtre Joël Pommerat et le compositeur Philippe Boesmans poursuivent une collaboration de longue haleine, et font s’hybrider leurs langages et univers, dans une œuvre faite de clair et d’obscur, de plein et de vide. Stéphane Degout, en Monsieur Loyal (le directeur de cirque), et Marie-Eve Munger, en Madame Magie (la Fée), y forment un duo d’exception sous la baguette incisive d’Emilio Pomàrico.

La Cenerentola de Rossini (d'après le conte de fées Cendrillon) est portée à Limoges par le chef d'orchestre spécialiste du genre Antonello Allemandi, suivi par une fosse et un plateau vocal remarquables.