L’Opéra de Nice ouvre sa saison lyrique avec la dignité d’une juste émotion, celle de Cellia Costea et Luciano Ganci en Madeleine et Andrea Chénier d'Umberto Giordano :

Le légendaire Festival de Salzbourg, créé en 1920 et devenu la référence dans le monde lyrique, voire musical et culturel, célèbre sa 100ème édition avec un programme stellaire : chaque production multiplie les grands noms, entre Netrebko, Tézier, Bartoli, Domingo, Alaimo, Bob Wilson, Warlikowski, Castellucci & Currentzis, entre nombreux autres.

Après la Chine médiévale de Turandot en ouverture de saison, c’est au tour du Japon de Madame Butterfly d’occuper la scène du Met Live, dans un spectacle onirique marqué par un remplacement au pied levé-doublé d’une prise de rôle pour l’interprète de Pinkerton.

L’opéra vériste (réaliste italien) d'Umberto Giordano, dans cette coproduction italienne et toulonaise, allie la vision scénique lisible de Berloffa à un plateau qui gravite autour du fiévreux baryton Devid Cecconi.

La deuxième distribution de l’œuvre de Puccini suit la direction enflammée de Giacomo Sagripanti et les sonorités de l’Orchestre maison, avec Dinara Alieva dans rôle-titre, Dmytro Popov en Pinkerton, Ève-Maud Hubeaux pour Suzuki et Laurent Naouri, Sharpless.

Ouverture de saison lyrique pour l’Opéra de Montpellier avec Madame Butterfly dans la mise en scène épurée de Ted Huffman où s’illustre la Cio-Cio San de Karah Son à côté de belles prises de rôle.

Tels les battements d'ailes de papillons qui provoquent des ouragans, les intentions et les exécutions de la soprano et de la cheffe d'orchestre marquent le public et cette nouvelle mise en scène, située au Japon mais après-Guerre :

L’œuvre de Puccini retrouve à l'Opéra de Paris la mise en scène historique de Bob Wilson, avec beaucoup de bonheur, de sens et d'esthétique :

La Tosca et Puccini sont interprétés pour la première fois au Festival d'Aix-en-Provence. Le metteur en scène Christophe Honoré y dédouble les personnages et les points de vue :

À l’occasion de la nouvelle saison d’Opéra en Plein Air, la comédienne et cinéaste Agnès Jaoui met en scène la Tosca de Puccini. Un spectacle itinérant qui parcourra quelques-uns des plus beaux sites patrimoniaux de France.

La mise en scène délicate d’Emmanuelle Bastet, la direction de Modestas Pitrènas attentive aux couleurs variées de l’œuvre et la prise de rôle de la soprano coréenne Sunyoung Seo remportent les suffrages du public nancéien particulièrement ému.

Le Royal Opera House fait revivre Andrea Chénier d'Umberto Giordano par David McVicar (2015) avec une distribution correspondant au caractère glorieux de la partition et à l'élégance de la production.

Les deux superstars lyriques Jonas Kaufmann et Sonya Yoncheva ayant annulé toutes leurs dates, ils sont remplacés avec un grand succès public par Marcelo Puente et Elena Stikhina, avec l'appui de Luca Salsi en Scarpia et du maestro Dan Ettinger dans la mise en scène et en clair-obscur de Pierre Audi.

Après trois vagues d'annulation par Jonas Kaufmann (qui, au final, ne chante aucune date de Tosca et ne viendra pas à l'Opéra de Paris cette saison) l'autre superstar programmée, la soprano Sonya Yoncheva annule ses deux seules dates prévues :

Jonas Kaufmann devait chanter 7 dates à Bastille dans l'opéra Tosca de Puccini, du 16 mai au 5 juin 2019. Pour raisons de santé, il est finalement contraint de toutes les annuler :

Le Royal Opera House reprend la somptueuse production de Tosca (Puccini) mise en scène par Jonathan Kent, avec Kristine Opolais dans le rôle-titre, Bryn Terfel en Scarpia et Vittorio Grigòlo pour Cavaradossi :

53 ans après son entrée au répertoire, Andrea Chénier d’Umberto Giordano clôture la saison à l’Opéra de Tours dans une nouvelle production portée par les voix de Renzo Zulian, Béatrice Uria-Monzon et Marco Caria.

Anja Harteros incarne la Tosca de Puccini, pleinement complémentaire avec le caractère de Vittorio Grigolo sous la direction de Dan Ettinger, dans la mise en scène symbolique et puissante de Pierre Audi :

Quatre chefs-d'œuvre du bel canto italien et deux opus en français, mais aussi un ciné-concert Wagnérien et un opéra de Broadway marqueront le programme 2019/2020 dans l'institution lyrique monégasque :

Des rires aux larmes, le public de Massy est emporté dans le tourbillon des émotions de la tragique Madame Butterfly de Puccini. L’alliance du Japon et de la France sonne juste sous la baguette de Dominique Rouits, dans une mise en scène traditionnelle de Roberta Mattelli.