Le Concert inaugural sera porté par de jeunes chanteurs russes de l’Académie de l’Opéra de Monte-Carlo qui viennent se former aux subtilités du répertoire franco-italien. Lucia di Lammermoor ouvrira alors la partie bel canto (à l'occasion de la fête nationale monégasque) dans une production signée du Directeur des lieux Jean-Louis Grinda et dirigée par Roberto Abbado. Olga Peretyatko portera le rôle-titre avec l'Enrico d'Artur Ruciński, l'Edgardo d'Ismael Jordi et l'Arturo de Diego Silva. De Donizetti à Puccini avec La Bohème également par Monsieur Grinda, Daniele Callegari dirigera la Mimì d'Irina Lungu, la Musetta de Mariam Battistelli, le poète Rodolfo d'Andeka Gorrotxategi. Tandis que Davide Luciano tiendra le pinceau du peintre Marcello, le musicien Schaunard prendra la voix de Boris Pinkhasovich, Nicolas Courjal philosophant en Colline.

L'un des deux opus en français est également de la main d'un italien : Le Comte Ory de Rossini qui fera ainsi son entrée au répertoire, dans la mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser avec Cecilia Bartoli en Comtesse Adèle, Maxim Mironov dans le rôle-titre, mais aussi Florian Sempey (Raimbaud), Nahuel di Pierro (Le Gouverneur) et Liliana Nikiteanu (Dame Ragonde).

L'autre opus francophone mettra à l'honneur un génie français, quelques jours avant de refermer l'année commémorant le 150ème anniversaire de sa disparition : La Damnation de Faust composée par Berlioz, avec la Marguerite de Sophie Koch, le Faust de Jean-François Borras, le Méphistophélès d'Erwin Schrott et le Branders de Frédéric Caton, sous la battue concertante de Kazuki Yamada.

Monte-Carlo parlera également anglais et allemand. Le pianiste Jean-François Zygel accompagnera un ciné-concert Die Nibelungen avec les deux parties du film de Fritz Lang : La Mort de Siegfried et La Vengeance de Kriemhild. Un événement qui durera plus de quatre heures, mais rien de comparable avec la durée d'une Tétralogie, d'autant qu'il sera proposé en deux parties (avec un lunch intermédiaire).

Dans la langue de Broadway, Street Scene composé par Kurt Weill viendra pour la première fois dans la maison (en coproduction avec Madrid et Cologne), sera mis en scène par John Fulljames, chorégraphié par Arthur Pita et dirigé par Laurence Foster avec notamment Patricia Racette qui en profitera pour offrir un récital Diva on Detour, an evening of cabaret, Piaf and Broadway.