L'Opéra Comique de Paris ouvre sa nouvelle saison avec panache grâce au Domino Noir de Daniel-François-Esprit Auber sur un livret d'Eugène Scribe, dans la production éclatante mise en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, sous la direction musicale précise de Louis Langrée :

Sous le titre “In the Shadows”, Michael Spyres consacre un album-récital à Richard Wagner, mais sous une forme pleinement originale, le ténor américain ayant recherché dans les musiques allemandes, françaises et italiennes, les ouvrages lyriques qui influencèrent Wagner sans pour autant que ces derniers n’apparaissent en pleine lumière (ils demeurent "Dans l’Ombre" au sein de l'esthétique du maître de Bayreuth).

L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

Marqué par la participation de Javier Camarena et Nadine Sierra, cet Elixir d’amour déplace l’intrigue de ce classique du bel canto dans les années 1950 :

Pretty Yende se joint à l’ensemble Les Frivolités Parisiennes dirigé par Giacomo Sagripanti pour un moment musical féerique d’airs d’opéras célèbres (Gounod, Rossini, Donizetti), d’Ouvertures du répertoire lyrique léger français ainsi que l'Exsultate, jubilate de Mozart dans une production Les Grandes Voix.

Le public strasbourgeois mêle son chant à celui des musiciens professionnels de l’Opéra National du Rhin, au cours de deux concerts participatifs conçus autour de l’hymne de Rouget de Lisle :

L'Opéra de Saint-Étienne devait faire renaître une fois encore un chef-d'œuvre méconnu du répertoire français : la ville de naissance de Massenet et qui œuvre tant pour lui, mettait à l'honneur Charles Gounod en cette saison avec La Nonne sanglante, tragiquement annulée par la seconde vague de Coronavirus.

L'Opéra de Dortmund dans la Ruhr annonce une nouvelle saison pleine de nouveautés : nouvelles productions, créations mondiales et allemandes, avec aussi du français à l'honneur :

Le Théâtre Lyrique du Lac Léman est situé dans un canton francophone (celui de Vaud en Suisse), la nouvelle programmation pour son siècle et demi le rappelle bien en mettant à l'honneur du répertoire français, en l'espèce rare, au tournant des XIXe et XXe siècles : 

La Chapelle Royale du Château de Versailles et Le Concert Spirituel d'Hervé Niquet proposent un programme à faire perdre la tête : le Requiem pour Marie-Antoinette de Charles-Henri Plantade et le Requiem pour Louis XVI de Luigi Cherubini :

Revivez les moments forts de la saison 2017/2018 en Île-de-France à travers notre récapitulatif :

Véritable bain de jouvence, cette production du Domino noir ravira tous les publics par l’excellence de sa réalisation tant musicale que scénique :

Après La Sirène reprise à Compiègne il y a peu, c’est cette fois le Domino noir de Daniel-François-Esprit Auber qui est redécouvert, porté par l’humour léger du couple Lesort-Hecq et un plateau vocal homogène et qualitatif.

Les spectateurs du Théâtre impérial de Compiègne ont le privilège d’avoir entendu la rare Sirène d’Auber pour une unique représentation de la mise en scène de Justine Heynemann, sous la direction très construite de David Reiland.

Du classique au contemporain, de février à décembre, présentation de la saison 2018 et de ses nouvelles inventions à l'Opéra Comique de Paris :

Le premier décor entièrement réalisé avec des imprimantes 3D sera dévoilé en ouverture de la prochaine saison lyrique à l'Opéra de Rome, pour l'opéra-comique français Fra Diavolo de Daniel-François-Esprit Auber.

​Une prise de rôle considérable, de belles excursions françaises et du bel canto avant tout pour l'Opéra de Rome en 2017/2018.

​Il y a 150 ans, Napoléon III ordonnait la construction du Théâtre Impérial pour divertir sa Cour lors des déplacements à Compiègne. Le Second Empire n'avait plus alors que trois années à vivre et le Théâtre devait être condamné au sommeil jusqu'à la ré-inauguration de 1991. En 2016-2017, la salle de 816 places à l'acoustique remarquée accueillera une saison foisonnante.

Neuf grands spectacles d'opéra, huit nouvelles productions, dont sept fabriquées dans les ateliers de Liège : le compte à rebours est lancé pour une saison 2017/2018 avec une rareté et des chefs-d'œuvre du bel canto.