La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

La Scala de Milan entame sa nouvelle saison avec Boris Godounov (version de 1869) de Moussorgski signée par Kasper Holten avec la présence traditionnelle du Directeur musical Riccardo Chailly en fosse et encore quelques polémiques en dehors :

Après Simon Boccanegra à Parme, Valentina Carrasco et Riccardo Frizza réunissent de nouveau leurs forces pour donner la version critique/originelle (de 1840) de La Favorite chantée en français, pour la 8ème édition du Festival Donizetti dans sa ville natale de Bergame.

Après 16 ans d'absence suite à un scandale qui fit le tour du monde, Roberto Alagna revient enfin sur la scène de La Scala de Milan, pour prendre le rôle du Comte Ipanov dans Fedora d'Umberto Giordano, aux côtés de Sonya Yoncheva qui prend le rôle titre, et Marco Armiliato à la baguette.

Thaïs de Massenet n’avait été mise en scène à La Scala qu’en italien en 1942, l’opus y fait donc ses débuts dans sa langue originelle, dans une nouvelle production signée Olivier Py, incarnée par Marina Rebeka, sous la direction de Lorenzo Viotti :

En raison de ses proximités avec Vladimir Poutine, le chef d’orchestre Valery Gergiev sommé par La Scala de clarifier ses positions vis-à-vis de l’invasion russe en Ukraine reçoit quelques huées du public milanais, mais plus d’applaudissements et bien moins de sifflets que l’équipe de cette nouvelle mise en scène de l'opéra composé par Tchaïkovski :

La cheffe d'orchestre Speranza Scappucci fait ses débuts anticipés à La Scala de Milan (remplaçant Evelino Pidò) pour Les Capulet et les Montaigu de Bellini, devenant ainsi la première Italienne à diriger l'orchestre de la mythique salle milanaise. Le plateau international est mené par Lisette Oropesa et Marianne Crebassa dans les deux rôles principaux.

La Scala de Milan ouvre sa saison 2021/2022 avec une nouvelle production du Macbeth de Verdi signée Davide Livermore, portée par un plateau étoilé : Anna Netrebko, Ildar Abdrazakov, Luca Salsi et le Directeur musical de la maison, Riccardo Chailly dans la fosse.

À année spéciale, ouverture de saison spéciale pour La Scala de Milan, qui propose pour lancer (pour de bon ?) sa saison un gala réunissant les plus grandes vedettes de la scène lyrique. Un casting de prestige au service d’un programme qui l’est tout autant, pour un concert diffusé dans le monde entier.

La Scala de Milan fait encore mieux que de sauver sa traditionnelle ouverture de saison le 7 décembre : l’opéra annonce pour cette édition 2020 une constellation de solistes stars dans un concert-spectacle de Gala :

Le théâtre de La Scala de Milan amène toutes ses forces en Finlande pour présenter Les Brigands (I Masnadieri) de Giuseppe Verdi au Festival de Savonlinna. Fabio Sartori, Massimo Cavalletti, Michele Pertusi et Lisette Oropesa constituent un quatuor vocal d’exception sous la direction musicale de Michele Mariotti, qui révèle aux spectateurs ravis un chef-d’œuvre méconnu.

L’Orchestre et le Chœur de La Scala de Milan offrent un programme dédié à Giuseppe Verdi au Festival de Savonlinna en Finlande. Le chef Michele Mariotti dirige une distribution d'exception : María José Siri, Giorgio Berrugi, Leo Nucci et Ferruccio Furlanetto.

I Masnadieri (Les Brigands) de Verdi n’avaient plus été joués à La Scala depuis 1978. Les représentations de juin/juillet 2019 constituent pour cette œuvre rare et le public, un retour marquant, au moins musicalement.

L'institution lyrique milanaise marque sa nouvelle saison 2019/2020 par le retour de Roberto Alagna après 14 ans d'absence, l'ouverture avec Anna Netrebko et 15 opéras dont 11 nouvelles productions. La programmation est enrichie par de nombreux concerts symphoniques et récitals avec de grandes stars musicales.

Le ténor vedette franco-italien Roberto Alagna avait quitté la scène de La Scala (opéra de Milan) avec fracas : en pleine représentation d'Aïda de Verdi, le 10 décembre 2006, ne supportant pas les huées d'une partie du public. Cette brouille doit prendre fin le 3 juin 2020 :

Le 7 décembre 2016, Maria José Siri ouvrait la saison de La Scala avec la version d'origine de Madame Butterfly. En ce 31 mars 2019, la soprano uruguayenne incarne de nouveau un rôle-titre de Puccini pour un événement rarissime à l'opéra de Milan : il s'agit même de la première fois qu'y est représentée la version originelle de Manon Lescaut.

La liste des finalistes nommés aux International Opera Awards 2019 a été dévoilée. Plus d'une centaine de candidats (artistes, maisons, productions) du monde entier concourent dans 18 catégories différentes.

Mise en scène pour la première fois en 1827 à La Scala, l’œuvre a sombré dans l’oubli avant de ressusciter dans la superlative maison en 1958. Pour cette résurrection dans un tel écrin, Maria Callas incarnait Imogene. La reprise du rôle six décennies plus tard par Sonya Yoncheva subjugue et bouleverse, dans une mise en scène d’Emilio Sagi jouant sur les contrastes de couleurs et les jeux de perspective.

L'Opéra de La Scala à Milan en Italie annonce sa saison 2018/2019 proposant 16 opéras dont 9 productions nouvelles et deux opus pour la première fois à Milan, une saison également marquée par le grand retour de Cecila Bartoli sur cette scène ainsi qu'une mise en scène signée Woody Allen :

L’Orchestre et le Chœur de la Scala de Milan, trop rarement présents à Paris, remportent un triomphe sous la baguette inspirée de Riccardo Chailly en livrant une interprétation à la fois dramatique et raffinée du chef-d’œuvre de Verdi.