Dirigé par Cyril Englebert et mis en scène par Paul-Émile Fourny, l'opéra de Verdi explore la complexité des sentiments humains et porte l’accent sur les violences faites aux femmes.

La mise en scène classique et subtile de Paul-Émile Fourny permet au baryton Pierre-Yves Pruvot de montrer l’étendue de son talent, soutenu par un plateau vocal de qualité et un orchestre soucieux de véhiculer la portée tragique de l’œuvre verdienne.

Trois nouveaux chanteurs se produisent dans les rôles principaux de la mise en scène de La Traviata par Simon Stone, qui repose logiquement (puisqu’il vient du cinéma) sur la vidéo, mais aussi un dispositif scénique qui s’avère performant :

La Traviata de Verdi devient une influenceuse numérique à l'âge des réseaux sociaux, dans la nouvelle mise en scène signée Simon Stone à l'Opéra de Paris. Une héroïne incarnée pour la toute première fois par l'étoile montante Pretty Yende, avec Benjamin Bernheim, le nouveau triomphe de Ludovic Tézier et un orchestre survolté :

L’intérieur d’Olavinlinna, château fort du XVème siècle dont les murs contribuent grandement à l’atmosphère funèbre pour les yeux comme pour les oreilles, abrite le Rigoletto de David McVicar, repris au Festival de Savonlinna en Finlande.

Chaque été, le Festival de Brégence construit des décors pharaoniques sur son plateau flottant au-dessus du lac de Constance. Les éditions 2019 et 2021 sont dédiées au bouffon Rigoletto de Verdi d'après Victor Hugo (l'édition 2020 ayant été annulée par le Covid) :

Le nouveau Directeur artistique Jan Vandenhouwe et le nouveau Directeur musical Alejo Pérez qu'il vient tout juste de nommer à l'Opéra flamand (Anvers et Gand) annoncent leur première saison, entre Verdi et nombreuses raretés :

La seconde distribution de La Force du destin à l’Opéra Bastille permet à la soprano russe Elena Stikhina d’ajouter un succès parisien à un palmarès déjà bien fourni.

Plus encore que la mise en scène de Michael Thalheimer ou que la distribution (très homogène) réunie par l’Opéra d’Anvers, c’est la direction racée de Paolo Carignani qui enthousiasme le public en cette soirée de première.

Le public montpelliérain réserve un excellent accueil à la production de Simon Boccanegra pensée par David Hermann (le spectacle est coproduit avec les Opéras de Karlsruhe, de Flandre et les Théâtres de la Ville de Luxembourg) ainsi qu’à l’ensemble des musiciens ayant œuvré à la réussite de cette première.

La production par Jean-Claude Auvray de La Force du destin de Verdi, créée en 2011, donne l’occasion à Anja Harteros de s’offrir un nouveau triomphe, aux côtés de Brian Jagde, très apprécié pour ses débuts in loco.

Après les Chorégies d'Orange, la version scénique de Rigoletto redimensionnée par Charles Roubaud offre au public marseillais un concentré convaincant, plus intime mais porté par un plateau vocal à la mesure de sa démesure.

Juventus Lyrica, l’une des principales compagnies indépendantes de spectacles d’opéra à Buenos Aires, fête ses 20 ans d’existence avec un classique du genre, La Traviata de Verdi. Ana d’Anna, qui dirige cette troupe, signe une mise en scène soignée mais traditionnelle, recevant les acclamations d’un public venu fort nombreux à cette occasion.

Pour clôturer sa saison lyrique 2018/2019, l’Opéra de Massy reprend Rigoletto de Verdi mis en scène par Jean-Louis Grinda avec Stefano Meo, Julien Dran et Amélie Robins dans les rôles principaux.

Le Rigoletto conçu par Michael Mayer pour le Metropolitan Opera House de New York se déroule entre la lumière fluorescente d’un casino à Las Vegas et les ténèbres dans le coffre d’une Cadillac. Nicola Luisotti offre ses accents précis, tandis que George Gagnidze, Rosa Feola et Matthew Polenzani prêtent leurs instruments acclamés aux trois rôles principaux.

Quatre chefs-d'œuvre du bel canto italien et deux opus en français, mais aussi un ciné-concert Wagnérien et un opéra de Broadway marqueront le programme 2019/2020 dans l'institution lyrique monégasque :

Au Metropolitan Opera House de New York, la troisième distribution prend en charge la belle Traviata de Michael Mayer. Nicola Luisotti dessine les espaces sonores d’une tragédie bouleversée par le génie théâtral de Plácido Domingo aux côtés d’Anita Hartig et Stephen Costello.

La production du Macbeth de Verdi signée Jean-Louis Martinoty fait escale à l’Opéra de Reims.

Pour la saison 2019/2020, l'Opéra de Massy proposera une nouvelle fois trois éternels chefs-d'œuvres (Carmen, La Vie Parisienne, Don Giovanni) mais également six opus inédits in loco, parcourant les époques et les styles :

L'Opéra de Limoges reprend l'ultime mise en scène signée Jean-Louis Martinoty (décédé en 2016), "réaliste et fidèle, mythique et surnaturelle" :