De Louis XIV à Louis II de Bavière, il n’y a toujours que 12 numéros d’écart. A deux ans, du cent-cinquantième anniversaire de la première représentation intégrale de la tétralogie wagnérienne, l'Opéra Royal poursuit sa série entamée l'année dernière avec L'Or du Rhin, toujours avec l’Orchestre et la troupe du Théâtre National de la Sarre (qui en présente simultanément une version mise en scène dans ses murs avec le même effectif).

Kazushi Ono, Directeur artistique du Nouveau Théâtre National de Tokyo (NNTT) annonce le programme de sa prochaine saison lyrique, qui combine avec finesse reprises de classiques du répertoire et nouvelles productions :

Le Théâtre Royal de la capitale espagnole programme une version concert mise en espace de Tristan et Isolde (Wagner), avec Semyon Bychkov au pupitre et Andreas Schager en Tristan, Catherine Foster remplaçant Ingela Brimberg en Isolde.

Interdit puis oublié, Le Chercheur de trésors de Franz Schreker connaît enfin sa création française, à l’Opéra National du Rhin. Mise en scène par Christof Loy et sous la direction de Marko Letonja, cette coproduction avec le Deutsche Oper de Berlin est unanimement acclamée.

Fidèle à ses habitudes, la mise en scène de Dmitri Tcherniakov contourne le livret pour substituer au sacrifice de Senta la stratégie de vengeance du Hollandais qui devient, de fait, le personnage principal de l'intrigue :

Le gouvernement portugais a accéléré son déconfinement avec une série de réouvertures, dont les salles de spectacle. Le Théâtre National de São Carlos (Opéra de Lisbonne) programme dès ce 30 avril la Rusalka de Dvorak avec public :

L'Opéra de Paris offre une quatrième série de représentations à la mise en scène poétique de Robert Carsen, par laquelle la non moins poétique Rusalka de Dvořák ​était entrée au répertoire de l'institution en juin 2002 (avec Renée Fleming dans le rôle-titre)​.

Actuel directeur du Hessisches Staatstheater de Wiesbaden, Uwe Eric Laufenberg hérite de la lourde tâche de mettre en scène Parsifal au Festival de Bayreuth. Pour sa troisième année de présence sur la Colline, il dispose d'un plateau de qualité inégale et d'une direction musicale de premier plan, sous la baguette de Semyon Bychkov.

Dans la mise en scène d'Andreas Dresen, Arabella de Richard Strauss est repris à l'Opéra d'État de Bavière. La direction multicolore de Constantin Trinks réunit la vision grotesque d’une société tombée dans la décadence avec les prestations vocalement sublimes d’Anja Harteros, Thomas Johannes Mayer, Hanna-Elisabeth Müller, Benjamin Bruns, Kurt Rydl et Doris Soffel.

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

La Salomé expressionniste de Hans Neuenfels mélange un rôle-titre finement ciselé par Ausrine Stundyte, des portraits convaincants d'Hérode (Gerhard Siegel) et d’Hérodias (Marina Prudenskaya) et un Jochanaan très présent de Thomas Johannes Mayer. Le public du Staatsoper de Berlin expérimente une représentation sous la direction attentive de Thomas Guggeis qui, à tous égards, est à l’écoute.

Dans une mise en scène post-moderne -contemporaine et classique- de La Fille de neige (composée par Nikolaï Rimski-Korsakov) à Bastille, Aida Garifullina déploie tous ses talents, soutenue par un plateau vocal et un orchestre aux riches couleurs russes.

Trompe-la-mort de Luca Francesconi d'après Honoré de Balzac sera la création événement à l'Opéra Garnier en mars prochain, dans le cadre du cycle de productions autour de la littérature française.

Avec un plateau vocal enthousiasmant à la fois de talent et de fraîcheur, de vie et de drame, Krzysztof Warlikowski fait l’événement, cette fois par un digne accueil de son travail.

Le 24 février, le Grand Théâtre du Liceu de Barcelone présentait sa nouvelle saison 2016/2017 lors d’une conférence de presse. Le directeur de l’institution, Joaquim Molins a annoncé les lignes directrices de cette nouvelle programmation : ambition, équilibre et qualité.

Première production de l'ère Lissner, le Moïse et Aaron de Castellucci met la barre très haut. Mise en scène ultra-esthétisée, distribution exemplaire et orchestre conduit d'une main de maître par Philippe Jordan font de ce Moïse et Aaron une réalisation qui ne laissera personne indifférent. Indélébile.