L'Opéra de Liège a maintenu activités musicales et dynamisme en streaming avec "adaptation et réinvention" malgré la crise sanitaire, même endeuillé et en hommage à son Directeur Stefano Mazzonis di Pralafera qui avait conçu cette prochaine saison sous le signe de la résilience : "brillante, variée, accessible au néophyte, alléchante pour l’aficionado, surprenante pour tous".

Pour l’ouverture de la saison 2020/2021 et le retour aux grands fastes de la culture, l’Opéra Royal de Wallonie-Liège s’attelle à la présentation du chef d’œuvre popularissime de Puccini

Don Carlos en français de Verdi est donné pour la première fois à l’Opéra Royal de Wallonie. Pour cet événement majeur (de la saison), la maison liégeoise réunit les interprètes internationaux Kunde, d’Arcangelo, Lhote sous la direction du chef italien, Paolo Arrivabeni.

Reportage dans les ateliers de l'Opéra Royal de Wallonie, d'où sortira prochainement un nouveau Roi paré et décoré : Don Carlos représenté in loco pour la première fois, du 30 janvier au 14 février 2020.

Production des Pêcheurs de perles de Georges Bizet signée Yoshi Oïda créée en 2012 à l’Opéra Comique, présentée une première fois à Liège (théâtre coproducteur) en 2015, elle signe quatre années plus tard les débuts in loco à l’âge de 86 ans de Michel Plasson, éminent serviteur de la musique française.

Aurélien Bory remet en scène, (ré)énergise et (ré)enchante un espace visuel à la hauteur du déploiement sonore de l’œuvre. L’opéra comme spectacle syncrétique :

Tels les battements d'ailes de papillons qui provoquent des ouragans, les intentions et les exécutions de la soprano et de la cheffe d'orchestre marquent le public et cette nouvelle mise en scène, située au Japon mais après-Guerre :

Œuvre clé car éminemment bel cantiste, ce sommet vocal signé Bellini referme la saison 2018-2019 à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège :

La Clémence de Titus de Mozart s'offre à l'Opéra Royal de Wallonie, radicale et saugrenue sous la direction musicale de Thomas Rösner dans la nouvelle mise en scène du duo Cécile Roussat et Julien Lubek.

Stefano Mazzonis di Pralafera livre une mise en scène classique et esthétique d’Anna Bolena de Donizetti à l’Opéra royal de Wallonie, emmenée par Olga Peretyatko dans le rôle-titre.

Revenant (après cinq années) sur la scène de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, Aïda de Verdi fait l’objet d’une nouvelle production signée par les soins de Stefano Mazzonis di Pralafera, maître des lieux, le temps de dix représentations programmées jusqu’à mi-mars 2019.

Double événement à Liège avec le Faust de Gounod : le choix d’un metteur en scène (Stefano Poda) tout sauf traditionnel, et une prise de rôle pour Anne-Catherine Gillet (qui chante ici sa première Marguerite).

Dans une mise en scène de Denis Podalydès créée il y a exactement un an à l’Opéra Comique de Paris, l'histoire originale et paillarde du Comte Ory est menée à Liège sous la baguette de Jordi Bernàcer, dans un respect farfelu, dynamique et pyrotechnique de Rossini.

Sous la direction musicale de Gianluigi Gelmetti et dans la mise en scène de Claire Servais, la Tosca se dessine en un baroque flamboyant, des bruits de tissus et rideaux jusqu’au choc des balles et chaînes avec un vérisme cru, maîtrisé, ancré dans le réel.

Cheffe Principale attitrée à l'Opéra de Liège, Speranza Scappucci s’attaque avec une ferveur bien personnelle, une passion redoutable, quatre solistes, l’Orchestre et les chœurs des lieux (renforcés par les namurois de l’IMEP) au Requiem de Verdi :

La saison 2018/2019 de l’Opéra de Liège s’ouvre sur un Trouvère de Verdi où les interprètes féminines, Yolanda Auyanet (Leonore) et Violeta Urmana (Azucena) se taillent la part du lion :

Dans une mise en scène désabusée signée Damiano Michieletto, le chef Michele Mariotti et un plateau vocal de qualité domptent la périlleuse partition de Rossini.

Verdi (par trois fois), Cimarosa, Puccini, Rossini, Donizetti, Bellini, tout sera italien à l'Opéra de Liège, même l'opéra de Mozart... Tout ? Enfin presque, le compositeur gaulois Gounod fera figure d'exception, mais pour un Faust mis en scène par un italien et coproduit par Turin :

La mise en scène proposée à l'Opéra Royal de Wallonie par Emilio Sagi se met au service des Noces de Figaro, chef-d’œuvre de Mozart et da Ponte, d’après Beaumarchais, avec une charge de sérieux qui le sort de la catégorie du simple divertissement.

Véritable bain de jouvence, cette production du Domino noir ravira tous les publics par l’excellence de sa réalisation tant musicale que scénique :