Le Metropolitan Opera House de New York reprend Les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach dans la mise en scène de Bartlett Sher avec Benjamin Bernheim dans le rôle titre :

La soprano lituanienne interprète pour la deuxième fois en direct (retransmis dans les cinémas) le personnage de Cio-Cio-San, après une diffusion depuis le Royal Opera House il y a moins de deux mois, et brille toujours dans le rôle, cette fois-ci depuis la scène d’opéra américaine.

Le Met Opera de New York reprend Turandot de Puccini dans les décors splendides de sa production de 1987 signée Franco Zeffirelli mais avec une distribution assez inégale, malgré le professionnalisme de Seokjong Baek en Calaf, et la révélation pour beaucoup et pour ses débuts au Met : Juliana Grigoryan en Liu.

Le Metropolitan Opera House de New York reprend Madame Butterfly de Puccini dans la production tout en finesse d’Anthony Minghella, portée cette saison par Aleksandra Kurzak en Cio-Cio-San, pour un résultat empli d’émotions :

Le MET Opera de New York reprend "Un Bal Masqué" de Verdi dans sa production éclectique de 2012. Le charme opère toujours sur le public malgré une ambition relativement inégale :

Le Metropolitan Opera de New York reprend, pour la première fois depuis vint-cinq ans, l’opéra Fedora d’Umberto Giordano (surtout connu pour son plus célèbre Andrea Chénier) et lui offre les honneurs d’une retransmission en direct, servie par des interprètes de prestige dans une nouvelle mise en scène très élégante de David McVicar :

Le Metropolitan Opera de New York propose la création lyrique "The Hours", composée par Kevin Puts sur un livret de Greg Pierce, adapté du roman de Michael Cunningham et du film associé, dans une production ambitieuse, au croisement des esthétiques et des arts : le parcours, entre opéra et comédie musicale, de Virginia Woolf​ et des femmes artistes.

Le premier opéra achevé de Benjamin Britten, créé à la toute fin de la seconde guerre mondiale, raisonne au Metropolitan Opera House de New York à travers un chromatisme extrêmement sombre et poétique :

Turandot de Puccini est retransmise en direct du Metropolitan Opera House de New York dans les cinémas Pathé, dans l'impressionnante production de Franco Zeffirelli, sous la direction musicale vivante et incisive de Marco Armiliato avec la soprano ukrainienne Liudmyla Monastyrska (remplaçant la soprano Anna Netrebko écartée suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie) :

Après la Chine médiévale de Turandot en ouverture de saison, c’est au tour du Japon de Madame Butterfly d’occuper la scène du Met Live, dans un spectacle onirique marqué par un remplacement au pied levé-doublé d’une prise de rôle pour l’interprète de Pinkerton.

Cette production phare (parmi nombre d’autres) célèbre ses quatre décennies sur scène et rend hommage au metteur en scène récemment disparu. Une petite rétrospective lui est d’ailleurs dédiée à l’entracte.

Le Metropolitan Opera House de New York conclut sa saison avec les Dialogues des Carmélites. Sous l’arc de triomphe sonore que bâtit Yannick Nézet-Séguin, la mise en scène quadragénaire de John Dexter s’incarne par les prestations de Karita Mattila, Isabel Leonard, Adrianne Pieczonka, Karen Cargill et Erin Morley :

Pour la première fois dans le cadre de ses diffusions en direct au cinéma (et le dernier rendez-vous de la saison), le Metropolitan Opera House de New York propose le chef-d’œuvre de Francis Poulenc, Les Dialogues des Carmélites, dans la même mise en scène qu’à son entrée au répertoire maison en 1977.