Dans la foulée du concert donné au Théâtre des Champs-Elysées, Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet retrouve la Grande Salle de l’Arsenal pour Armide, non seulement de Lully, mais dans la version révisée de Louis-Joseph Francœur.

Cette Armide de Jean-Baptiste Lully, révisée par Louis-Joseph Francœur, est le fruit d’une coproduction entre le Théâtre des Champs-Elysées, le Concert Spirituel et le Centre de Musique Baroque de Versailles.

Michel Franck dévoile sa 10ème saison comme Directeur du Théâtre des Champs-Élysées, un programme de nouveau dans l'air du temps : après la figure féminine, 2019/2020 a pour thème les jeux et enjeux de pouvoirs (politique, sociaux et sensuels) :

1770-2020 : Château de Versailles Spectacles fête les 250 ans de l’Opéra Royal avec pas moins de 10 opéras mis en scène, 10 opéras en version de concert, et des dizaines de soirées avec des artistes renommés. Tous les détails lyriques :

La production fantasque du King Arthur de Purcell par Shirley et Dino fête ses dix ans sous les ors de l’Opéra Royal de Versailles ! Une inlassable fantaisie loufoque portée par une équipe complice.

Aux côtés de l’Ensemble Diderot dirigé par Johannes Pramsohler, l’Arcal revisite avec des parti-pris osés cette œuvre que l’on retient volontiers comme le premier opéra anglais. Le Jeune Chœur de Paris s’illustre par une interprétation vive et nuancée dont la fougue pourrait faire écho à la création par les jeunes pensionnaires de la Boarding School de Chelsea en 1688/89.

Issé, pastorale héroïque (forme de tragédie lyrique classique avec dieux et bergers) composée par André-Cardinal Destouches sort un peu plus de l'ombre au Festival de Saintes, à l’abbaye aux Dames (deux jours après le Festival de Montpellier) :

Fidèle à leur ADN, le Festival Radio France Occitanie Montpellier et le CMBV présentent la redécouverte d’Issé d’André-Cardinal Destouches, dirigé par Louis-Noël Bestion de Camboulas.

En ce 14 juillet, Hervé Niquet et son Concert Spirituel mettent à l’honneur Marc-Antoine Charpentier et ses célébrations musicales dont le fameux Te Deum :

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

Pour cette année 2018, le Palazzetto Bru Zane a choisi de célébrer le bicentenaire Gounod en partant à la redécouverte des pans méconnus de son œuvre. C’est à Venise, au cours d’un week-end ensoleillé, qu’il inaugure son programme par un double concert.

L'Athénée Théâtre Louis-Jouvet annonce en exclusivité une saison mariant toujours aussi bien les formes artistiques, et notamment marquée cette fois par les puissantes figures féminines : tragédiennes, princesses, reines pour une programmation souveraine et féerique :

Focus sur les événements lyriques, parmi les riches activités de ce Festival rayonnant par 175 concerts dans 60 lieux à travers le territoire languedocien avec des opéras, concerts symphoniques, musique de chambre, récitals et jazz :

Un concert “Carte blanche” à la salle Gaveau permet de retrouver Emöke Baráth (jeune soprano d’origine hongroise) qui commence à prendre une place de choix dans le milieu européen de la musique baroque. Preuve en est : ses illustres et talentueux invités.

Pour sa 36ème édition, le Festival international de Beaune met à l'honneur la musique baroque et romantique dans un programme équilibré et riche :

Les spectateurs de l’Opéra de Massy assistent impuissants au drame de Didon. Portée par une mise en scène intériorisée, subtile et poétique, un jeu lumineux d’une qualité rare, une scénographie intelligente, la soprano Chantal Santon-Jeffery incarne à la perfection la Reine de Carthage.

David Stern et son ensemble Opera Fuoco explorent la Scena di Berenice, sur un livret de Métastase relu et interprété musicalement par divers compositeurs, recréant la soirée d’une mélomane et compositrice, dans un salon viennois au XVIIIe siècle.

Portés par une mise en scène hors du commun (dans tous les sens du terme), les chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens émerveillent le public massicois avec leur version de l’opéra de Joseph Bodin de Boismortier, "Don Quichotte chez la Duchesse".

En 16 pistes et une heure de Larmes et de Soupirs ponctués d'espoir parfois guilleret, mais dont la gravité sourd toujours, la soprano Chantal Santon-Jeffery et le Galilei Consort de Benjamin Chénier défendent une injustice avec l'œuvre d'Alessandro Stradella (1639-1682), davantage connu par ses vicissitudes biographiques que pour sa musique :

Hervé Niquet, l'Orchestre et le Chœur du Concert Spirituel enchaînent une quarantaine de morceaux, d'une vingtaine de compositeurs, fabriquant un opéra rêvé, une maxi-compilation d'airs méconnus (à quelques sublimes exceptions). Un parcours-portrait de la grande variété des styles et des genres dans la première moitié du XVIIIe siècle, soutenu par une distribution impliquée, que distrait à peine une vidéo 3D.