La Monnaie ouvre sa saison lyrique sous le signe de l’engagement et de la prise de conscience, avec “Cassandra”, le premier opéra de son ancien Directeur, Bernard Foccroulle :

Comme tous les étés depuis 1986, le Festival Midis-Minimes vous donne rendez-vous au Conservatoire Royal de Bruxelles mais aussi à l’Église Notre-Dame des Sablons pour des concerts d’environ 35 minutes, du 3 juillet au 31 août à 12h15 :

La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

Après le premier opus retransmis en période de Covid et en streaming, le "Pop-Requiem" IS THIS THE END? présente son volet central et plus hybride encore, "HERE’S THE WOMAN!" en public, mis en scène par Ingrid von Wantoch Rekowski aux Ateliers de La Monnaie :

Le Grand Théâtre de Genève crée avec le Staatsoper Unter den Linden de Berlin l’opéra-ballade “Sleepless” de Peter Eötvös, dans une mise en scène de Kornél Mundruczó : un monde où drame, passion et poisson se côtoient entre réalisme et surréalisme.

L'Opéra de Liège a maintenu activités musicales et dynamisme en streaming avec "adaptation et réinvention" malgré la crise sanitaire, même endeuillé et en hommage à son Directeur Stefano Mazzonis di Pralafera qui avait conçu cette prochaine saison sous le signe de la résilience : "brillante, variée, accessible au néophyte, alléchante pour l’aficionado, surprenante pour tous".

Pelléas et Mélisande, entre sprint et plongeon, s'installe dans une piscine vide sur la scène de l'Athénée : une version signée par les créateurs du Nouvel Opéra Fribourg qui remontent aux sources de Maeterlinck et Debussy pour mieux repartir dans tous les sens, y compris des sens fascinants mais uniquement pour qui connaît déjà toutes les références.

La Monnaie, toujours novatrice, propose un format d’opéra plutôt inédit, en streaming grâce à une création PopRequiem du compositeur belge Jean-Luc Fafchamps, matérialisée par la mise en scène d'Ingrid von Wantoch Rekowski et en hommage à Patrick Davin, chef d'orchestre décédé durant les répétitions et qui aurait dû diriger cet opéra.

L’Opéra royal de Wallonie présente une version mise en espace du Candide de Bernstein d’après Voltaire.

Stefano Mazzonis di Pralafera présente la saison 2019/2020 de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège qu’il dirige depuis 2007 et répond à toutes les questions soulevées par cette programmation variée et prestigieuse.

Après un Werther de Massenet salué sur cette même scène de l’Opéra de Nancy Lorraine l’an dernier, Bruno Ravella propose une mise en scène de La Belle Hélène d’Offenbach toute débordante d’inventivité, de fantaisie et de franche allégresse.

En parallèle à la reprise du Mariage secret de Cimarosa et aux deux soirées du Requiem de Verdi en version de concert, l'Opéra de Liège invite les plus petits à une adaptation du Cendrillon de Pauline Viardot qui joue la carte de l'interactivité.

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

Cet Orphée aux enfers est aussi bien joué que chanté. Chacun des artistes est excellent, la mise en scène est admirable d'esprit et de trouvailles et l'orchestre remarquable rend toutes les merveilles de cette partition.