La nouvelle saison de l’Opéra d’État de Vienne va de Mozart à Ligeti, avec de nouvelles mises en scène signées Tatjana Gürbaca (Le Triptyque de Puccini), Jan Lauwers (Le Grand Macabre de Ligeti), Claus Guth (Turandot), Jossi Wieler et Sergio Morabito (Lohengrin), Barrie Kosky (Così fan tutte) et Damiano Michieletto (Animal Farm d’Alexander Raskatov) notamment sous la direction de Philippe Jordan, Pablo Heras-Casado, Franz Welser-Möst et Simone Young :

Le Festival de Pâques à Baden-Baden célèbre les 25 ans de son Palais musical et une décennie de collaboration avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin par une production monumentale de La Femme sans ombre de Strauss, signée Lydia Steier. La distribution est menée par Elza van den Heever dans le rôle-titre et Kirill Petrenko au pupitre.

L'Opéra d'État de Vienne propose six nouvelles productions d'œuvres très variées pour la saison 2022/23, à commencer par du Mahler avant des opéras de Wagner, Strauss, Mozart, Monteverdi et Poulenc tandis que les reprises restent modernes ou demeurent classiques (à noter également pour le jeune public, deux reprises et une nouvelle production "Outreach").

Le Teatro Real de Madrid conclut la Tétralogie de Wagner mise en scène par Robert Carsen sur un geste de solidarité avec l'Ukraine. Andreas Schager et Ricarda Merbeth emmènent le plateau international avec Pablo Heras-Casado à la baguette :

Double anniversaire à l’Opéra de Madrid pour la saison 2021/2022 : 100ème saison depuis l'ouverture du Teatro Real en 1850, et 25ème depuis sa réouverture en 1997, célébrés par une riche programmation de 15 titres, dont 10 entrées au répertoire.

L'Autriche annonce un vaste assouplissement de ses mesures sanitaires pour ce 19 mai 2021, marquant la réouverture -avec protocoles- des restaurants, des hôtels et des théâtres :

Roberto Alagna et Sonya Yoncheva devaient faire leurs débuts wagnériens avec ce Lohengrin à l'Opéra d'État de Berlin. Pas assez remise d'une bronchite, la soprano bulgare a jeté l'éponge mais le ténor franco-italien relève le défi dans cette nouvelle production à huis clos, retransmise en streaming :

Le Ring de Wagner, fin et suite : l'Opéra national de Paris poursuit sa Tétralogie à huis clos (mais nous y sommes pour vous en rendre compte). Les épisodes enregistrés dans le désordre mais en bon ordre de marche musicale et pour une retransmission chronologique durant les fêtes font de ce Crépuscule final un nouveau point d'orgue et de départ :

La nouvelle production de la Tétralogie (cycle de quatre opéras composés par Richard Wagner) semblait maudite à l'Opéra de Paris mais finalement, après avoir été victime du confinement et du couvre-feu, la version concert est programmée en direct à la radio dans son format festival :

Le Staatsoper Unter den Linden annonce une prochaine saison et reprise des activités « Ruhelos-Restlessness : sans repos, seul moyen d’aller de l’avant ». L’opéra berlinois le fera avec de grands noms : Alagna & Yoncheva (débutant Wagner), Pape, Sierra, Kampe, ainsi que de fameux metteurs en scène et maestros (Barenboim, Rattle, Pappano).

​Avant de quitter Munich (remplacé par Serge Dorny) pour le Festival de Pâques à Salzbourg​ (remplaçant Peter Ruzicka), Nikolaus Bachler annonce la programmation de sa dernière saison superlative au Bayerische Staatsoper, qu'il dirige depuis 2008 :

La Femme sans ombre de Richard Strauss résonne au Théâtre des Champs-Elysées après une longue absence en France. L’œuvre est exaltée par la lecture du chef Yannick Nézet-Séguin et par ses interprètes, Michael Volle en tête.

La nouvelle saison du Staatsoper Unter den Linden de Berlin sera rythmée par sept premières, deux festivals, plusieurs créations et deux grands anniversaires. Une pléiade de chefs internationaux est annoncée : Zubin Mehta, Simon Rattle, Vladimir Jurowski, René Jacobs et le maître de la maison Daniel Barenboim.

Philippe Jordan propose une lecture de la Troisième Symphonie de Mahler à la fois puissante et raffinée, saluée avec enthousiasme par un public conquis :

La reprise d’Elektra dans la mise en scène de Patrice Chéreau affirme son don extraordinaire pour toute chose théâtrale. Présentant Christine Goerke, Michaela Schuster et Elza van den Heever dans cette production, la tragédie grecque de Strauss-Hofmannsthal devient sous le bâton de Yannick Nezet-Séguin une expérience intensive de vengeance et de transformation, un mariage très heureux entre le grotesque et le sublime.

Si les spectateurs qui ont eu la chance d’entendre Kaufmann dans le rôle-titre peuvent se réjouir d’avoir assisté à une version d’anthologie de Lohengrin de Wagner à Bastille, ceux qui, par choix ou par défaut, ont acheté des billets pour la seconde distribution, ne sont pas en reste.

Le testament de Strauss se joue au Palais Garnier jusqu'au 14 février. Dirigé avec génie par le chef Ingo Metzmacher, Capriccio émerveille par une distribution émérite.

Après Werther et Partenope hier, c'est au tour de Capriccio à l'Opéra de Paris de subir quelques changements de casting.