L'Opéra de Paris poursuit son diptyque Ravel, offrant la scène du Palais Garnier à ses jeunes forces vives : le ballet Ma Mère l'Oye aux élèves de son École de danse, et l'opéra L'Enfant et les sortilèges à son Académie lyrique dont la seconde distribution est richement contrastée.

L’Opéra de Paris propose une soirée Ravel à Garnier, mettant en scène ses jeunes pousses chorégraphiques dans Ma Mère l’Oye et lyriques dans L’Enfant et les Sortilèges, sous la direction de Patrick Lange.

L'Opéra National de Bordeaux, en collaboration avec les opéras de Nice, Toulon, Marseille et Avignon (où la production a été dévoilée le mois dernier), présente une version moderne de Rusalka, opéra composé par le tchèque Antonín Dvořák et s'inspirant du triste mythe de La Petite Sirène.

Les opéras de la région Sud se jettent à l’eau pour présenter une nouvelle coproduction ambitieuse : Rusalka mise en scène par Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil.

L’Opéra Grand Avignon présente une nouvelle production du Peter Grimes de Britten, mis en scène par son Directeur Frédéric Roels et servi par une équipe musicale d’une qualité homogène. Une belle manière de fêter son retour dans son théâtre historique après des années de travaux.

L’Académie de l’Opéra de Paris affiche une double distribution ​pour cette série de six représentations du “Viol du Lucrèce” de Benjamin Britten au Théâtre des Bouffes-du-Nord. Ôlyrix vous en rend compte par un double article :

L'opéra de chambre de Britten, "Le Viol de Lucrèce" est mis en scène au Théâtre des Bouffes-du-Nord par Jeanne Candel avec les artistes de l'Académie de l'Opéra de Paris sous la direction de Léo Warynski :

La mise en scène délicate d’Emmanuelle Bastet, la direction de Modestas Pitrènas attentive aux couleurs variées de l’œuvre et la prise de rôle de la soprano coréenne Sunyoung Seo remportent les suffrages du public nancéien particulièrement ému.

Ermonela Jaho s’était déjà produite dans ce spectacle lors de sa création en 2014. Elle incarne de nouveau le personnage de Violetta qui, avec Madame Butterfly, est sans doute son rôle fétiche. C’est un triomphe, qu’elle partage avec ses deux collègues masculins : Charles Castronovo et Ludovic Tézier.

Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak triomphent pour une date unique avec La Traviata à l'Opéra de Paris, sous le regard de l'Olympia de Manet :

Pour la 468ème fois à l'Opéra national de Paris et la 40ème dans cette mise en scène de Benoît Jacquot, La Traviata vient mélanger les tubes et les genres, en jouant ici sur les (dé)mesures :

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

La nouvelle production de ce chef-d’œuvre qui ouvre les Chorégies d’Orange, en coproduction avec l’Opéra de Marseille, articule l’échelle monumentale de la conception scénique de Charles Roubaud et l’échelle intime d’un récital d’émotion entre un père et sa fille, le Rigoletto de Leo Nucci et la Gilda de Nadine Sierra.

Dans une mise en scène loufoque mais précise, inventive et ingénieuse, le rare Mariage secret de Cimarosa ensoleille l’Opéra national de Lorraine.

La troupe de Rigoletto a longuement été applaudie, reflet de l'enthousiasme suscité par une production aboutie. Un hommage aux victimes des attentats du 13 novembre avait auparavant introduit la soirée