La mezzo-soprano française Marie Karall, née à Strasbourg, suit des classes préparatoires littéraires et obtient un diplôme en Lettres et en Droit, avant d'intégrer le Conservatoire de la ville, puis l'Opera studio de Santa Cecilia à Rome. Ses premiers prix en poche, elle fait ses débuts sur scène en 2008 dans le rôle de Suzanne dans Un mari à la porte d'Offenbach à Clermont-Ferrand et Vichy. Elle enchaîne avec les rôles de Dorothée dans Cendrillon de Massenet à Massy et d’Eurydice dans Orphée et Eurydice de Gluck à Clermont-Ferrand en 2009. En 2011, elle débute à Reims en Mercedes dans Carmen, aux Chorégies d’Orange enComtesse Ceprano dans Rigoletto, puis à Lausanne en Clotilde dans Norma. En 2012, elle est Mallika dans Lakmé de Delibes à Montpellier et l'Opinion publique dans Orphée aux enfers à Lausanne. En 2013, elle chante Fenena dans Nabucco de Verdi aux Arènes d'Avenches ainsi que Flora dans La Traviata à Saint-Etienne. L'année suivante, elle prend le rôle exigeant de la Duchesse Federica dans Luisa Miller de Verdi à Lausanne et chante Zefka dans Le Journal d'un disparu à Lille.

En 2015, elle chante Inès dans Le Trouvère à Toulon, ainsi que la Mère, la Tasse chinoise et la Libellule dans L'Enfant et les Sortilèges au Liederhall de Stuttgart. En 2016, elle est Alisa dans Lucia di Lammermoor à Avignon. En 2017, elle incarne Catherine dans Jeanne d'Arc au bûcher d'Honegger à l’Opéra de Lyon, puis elle participe dans le rôle d'Amélie à Tistou les pouces verts d'Henri Sauguet à Rouen. En 2018, elle prend le rôle-titre de Carmen, à Riga et Hong Kong, puis chante de registre l'année suivante avec le rôle-titre de La Périchole à Avignon. 

En 2020/2021, Marie Karall chantera le rôle-titre de Frédégonde (oeuvre laissée inachevée par Ernest Guiraud et terminée par Saint-Saëns et Dukas) à Dortmund en janvier, puis Suzuki dans Madame Butterfly pour les débuts à l'Opéra du Rhin de cette Strasbourgeoise en juin.