L’Arcal présente à l’Athénée une redécouverte de l’Orfeo composé par Antonio Sartorio, sous la direction de Philippe Jaroussky et dans la mise en scène de Benjamin Lazar : une version du mythe bien différente de celle proposée par Monteverdi ou Gluck.

Le Théâtre des Bouffes du Nord accueille pour la troisième fois cette adaptation théâtrale de l’opéra de Giuseppe Verdi, conçue par Benjamin Lazar, Florent Hubert et Judith Chemla. Retour sur une pièce hybride et atypique saluée par un triomphe, celui d’une hétérogénéité assumée.

À l’Opéra Comédie de Montpellier, L’Orfeo du compositeur baroque italien Antonio Sartorio est donné pour la première fois en France, dans une mise en scène de Benjamin Lazar avec dans la fosse l’Ensemble Artaserse dirigé par son fondateur, le contre-ténor Philippe Jaroussky.

L’Opéra national de Montpellier propose la lecture tout à fait sylvestre du metteur en scène Benjamin Lazar de Pelléas et Mélisande (Debussy). Une production inaugurée et captée à Malmö en 2016, aux propositions parfois audacieuses et qui émerveille le public montpelliérain à l’Opéra Comédie.

Avant de reprendre la route du cycle "Licht" de Stockhausen et après avoir représenté Samstag et Montag (Samedi et Lundi), Le Balcon revient à la Philharmonie de Paris et au premier épisode (Donnerstag) donné ici en trois heures (sans le troisième acte) :

Sous la direction scénique de Benjamin Lazar et la direction musicale de Geoffroy Jourdain, l’ensemble Les Cris de Paris offre une interprétation particulièrement touchante de la tragédie lyrique Actéon de Charpentier, dans une réalisation télévisée travaillée et soignée :

Le Jardin des Voix et Les Arts Florissants dirigés par William Christie interprètent La Fausse jardinière de Mozart avec finesse et enthousiasme à la Philharmonie de Paris.

La Finta Giardiniera de Mozart est labellisée « Jardin des voix » du nom de l'Académie des Arts Florissants : ses jeunes interprètes portent cet opus du jeune Mozart à l'Opéra de Nantes, avec le charme d'un enthousiasme sincère.

Autour des savoureux récits de Marguerite de Navarre, ce spectacle est une fête de la langue et de la voix dominée par le plaisir de (se) raconter. Quelques bougies discrètes, traces du théâtre baroque cher à Benjamin Lazar, illuminent cette veillée entre deux mondes, où notre univers contemporain dialogue avec les dernières flammes de la Renaissance française et italienne.

Loin du répertoire "classique", l’Opéra Comique a l'idée lumineuse de programmer un opéra de Karlheinz Stockhausen, Donnerstag aus Licht, un des opus du cycle inachevé « Licht : die sienne Tage der Woche » (Lumière : les sept jours de la semaine), dans une mise en scène de Benjamin Lazar avec les artistes du collectif Le Balcon et la direction musicale de Maxime Pascal :

Pelléas et Mélisande emporte le spectateur jusqu'au plus profond d'une forêt musicale sublimée par l'orchestre et un quatuor de voix vibrantes :

"Traviata - vous méritez un avenir meilleur" réinvente le chef-d'œuvre de Verdi en un nouveau lyrisme, où la parole redevient chant. Mise en scène par Benjamin Lazar et conçue avec Florent Hubert et Judith Chemla, cette Traviata fusionne théâtre et opéra. Une union du texte et de la musique sublimée par des interprètes qui chantent, jouent des instruments et la comédie comme ils respirent.

Louise Moaty signe une mise en scène très inventive du chef-d’œuvre de Janáček, avec à ses côtés, une troupe qui mêle jeunes chanteurs et artistes expérimentés, et l’ensemble TM+ dirigé par Laurent Cuniot, adepte des spectacles inattendus. Les seize musiciens de talent, serrés dans la petite fosse du théâtre à l’italienne récemment restauré, jouent une adaptation de la partition d’orchestre, qui ne diminue en rien les coloris de la formidable palette du compositeur tchèque.