Créée l'été dernier par le Festival Folies lyriques, en plein air à l'Amphithéâtre du Domaine d'O à Montpellier, la production haute en couleurs de La Chauve-Souris réglée par Benoït Bénichou revient ce printemps à l'Opéra Comédie dans le cadre du programme Opéra Junior pour deux représentations, avec un plateau d'artistes en herbe.

25 opéras à travers la France, mais aussi 100 opéras européens ouvrent gratuitement leurs portes au public du 4 au 6 mai 2018 pour des visites, concerts et ateliers. Panorama d'une 12ème édition placée sous le signe du lyrisme et de la danse avec Aurélie Dupont pour marraine :

L’Opéra de Montpellier propose une Carmen intergalactique, inspirée de la science-fiction audiovisuelle.

En résidence pour trois saisons à l'Opéra national Montpellier Occitanie depuis septembre dernier, Nathalie Stutzmann et son ensemble Orfeo 55, qu'elle a fondé en 2009, livrent un époustouflant programme Vivaldi, où la musicalité de la contralto électrise les oreilles.

Soprano de 28 ans passée par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris, Ruzan Mantashyan est l’une des révélations de la saison, qui l’aura vue enchaîner les prises de grands rôles, dont Micaëla dans Carmen à Montpellier ce mois-ci : découvrez dès maintenant une artiste dont le nom deviendra probablement familier dans les années à venir.

Inspiré par une pièce haute en couleurs de Copi, L'Ombre de Venceslao de Martin Matalon séduit par une écriture vocale variée, servie par un plateau de jeunes chanteurs engagés, autant que par une intrigue non dénuée d'insolence réglée avec virtuosité par Jorge Lavelli. Un an et demi après la création à Rennes, c'est le compositeur lui-même qui dirige les représentations montpelliéraines.

Commandé par l'Opéra de Limoges où il a été créé en mai dernier, le Peer Gynt de Grieg revu par Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, artistes en résidence dans l'institution limousine, investit le Corum de Montpellier en ce début janvier. Les dimensions plus vastes de la scène, ainsi que le travail de Michael Schønwandt à la tête de l'Orchestre national Montpellier-Occitanie, renouvellent la perception du spectacle, qui trouve ici la mesure pour s'épanouir.

L’Opéra de Montpellier​ joue la carte de l’audace en proposant Manfred, poème dramatique de Schumann, enfiévré de romantisme et de la poésie signée Lord Byron :

Dans un décor de catastrophe aérienne sur une île sauvage, L'Italienne à Alger ouvre la saison de Montpellier, crescendo et accelerando.

Le baryton Alexandre Duhamel chante le Vicomte Cascada dans la Veuve joyeuse à l’Opéra Bastille. À quelques heures de la Générale, il recevait Ôlyrix pour évoquer, l’œil rieur et le verbe enjoué, sa carrière et les importantes prises de rôle de sa saison.

Pour cette première soirée lyrique, le Festival Radio France de Montpellier propose une version peu connue d’une œuvre qui l’est davantage, et dont l’intrigue a pour contexte une révolution historique, répondant ainsi au thème de cette 32ème édition « Révolutions » : Les puritains de Bellini, en version de concert. Grâce à un casting de chanteurs luxueux, le public en ressort entièrement conquis.

L'Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon propose une saison 2017/2018 avec trois grands classiques du répertoire, mais également emplie de médiations, de formes originales et inclassables, aux frontières de l'opéra.

Deuxième volet du Triptyque de Puccini adapté par l’équipe créative de Marie-Ève Signeyrole pour l’Opéra de Montpellier, Gianni Schicchi est pour l’occasion associé à une autre œuvre drôle et noire, la rare "Nuit d’un neurasthénique" de Nino Rota.

Ah... l'été ! Cette magnifique saison pendant laquelle on aspire à s'évader. Que vous soyez plutôt mer ou plutôt montagne, que vous préfériez le nord, le sud, l'est ou l'ouest, ou que vous restiez chez vous, un festival de musique lyrique vous attend. Ôlyrix vous présente son guide des éditions 2017, qui se prolongeront jusqu'en octobre et laissent présager un bel été indien.

Entre deux répétitions de Wozzeck d’Alban Berg, Michael Schonwandt a accordé une passionnante interview à Ôlyrix. Il y revient sur sa production en cours, mais aussi sur ses fonctions à Montpellier et sur sa vision de son art. Une rencontre très instructive !

Vendredi 21 avril au soir, se jouait la reprise d'un défi colossal à l'Opéra de Montpellier : Le Monstre du Labyrinthe réunissant 350 personnes sur scène, professionnels et amateurs, mis en scène par Marie-Eve Signeyrole et dirigés par Jérôme Pillement.

L’Opéra Orchestre national de Montpellier présente Armida de Rossini dans une mise en scène de Mariame Clément assumée comme conceptuelle et mettant en perspective les défauts du livret de Giovanni Schmidt pour en extraire un traité sur l’Amour.

Alors que son Armida de Rossini est reprise à Montpellier deux jours avant la création de sa mise en scène du Retour d'Ulysse dans sa Patrie au Théâtre des Champs-Élysées, Mariame Clément dévoile à Ôlyrix ses intentions de mise en scène et livre un regard passionnant sur son métier et celui d'assistant.

L’Opéra de Montpellier propose actuellement une expérience immersive dans laquelle le public est sur scène, interagissant avec les artistes, pour un repas de la Soupe Populaire plus vraie que nature. Cet objet artistique non identifié mêlant spectacle et sensibilisation ne peut laisser indifférent.

​Pour la 5ème année consécutive, la SACD se demande “Où sont les femmes” dans la culture ? Sa réponse : “Toujours pas là”.