Les artistes en résidence à l’Académie de l’Opéra national de Paris proposent un concert de Lieder de Schumann, dans l’Amphithéâtre Olivier Messiaen de l’Opéra Bastille, intitulé “Liebeslieder - chanter l’amour” :

Plus de trente ans après sa création, déjà ovationnée à l’époque, la vision esthétisante et raffinée de Bob Wilson (qui s’est entouré de la chorégraphe Suzushi Hanayagi et de la costumière Frida Parmeggiani) assume clairement l’inspiration du Théâtre Nō et du Butō.

À l'Amphithéâtre Olivier Messiaen de Bastille, l'Académie de l'Opéra de Paris offre un spectacle parfois scolaire mais convaincu pour ouvrir sa saison, présentant de jeunes chanteurs alliant l'enthousiasme et la fraîcheur.

À l’Opéra Bastille, la reprise de "Madama Butterfly" dans la mise en scène de Bob Wilson ne prend son envol qu’après l’entracte, servie par une distribution de bonne tenue : Eleonora Buratto (Butterfly), Aude Extrémo (Suzuki) et Stefan Pop (Pinkerton) avec à la baguette Speranza Scappucci.

Le workshop de l'Académie de l'Opéra de Paris permet à ces jeunes artistes de s'exercer à des propositions originales, travaillant le jeu en chantant, mis en scène par leur camarade de promotion également en formation : cette année Raphael Jacobs les met ainsi au défi, et le public de l'Amphithéâtre Bastille avec, de se construire des liens éventuels entre les différents morceaux musicaux choisis, ou entre les séquences théâtrales.

Les artistes en résidence à l’Académie de l’Opéra de Paris, en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane, proposent à l’Amphithéâtre Olivier Messiaen de l'Opéra Bastille un récital rendant hommage à Fauré, et à ses héritiers.

L'Opéra de Paris poursuit son diptyque Ravel, offrant la scène du Palais Garnier à ses jeunes forces vives : le ballet Ma Mère l'Oye aux élèves de son École de danse, et l'opéra L'Enfant et les sortilèges à son Académie lyrique dont la seconde distribution est richement contrastée.

L’Opéra de Paris propose une soirée Ravel à Garnier, mettant en scène ses jeunes pousses chorégraphiques dans Ma Mère l’Oye et lyriques dans L’Enfant et les Sortilèges, sous la direction de Patrick Lange.

Les artistes de l'Académie de l'Opéra de Paris font leur rentrée habituelle, dans le format (pas si) classique d'un concert pot-pourri mais centré sur le courant Classique de la musique classique, avec -comme c'est classique- des prestations en rodage et d'autres en devenirs :