Les deux opéras de poche, l’un onirique de Stravinsky, l’autre satirique de Poulenc, s’offrent en miroir sur la scène niçoise, sous la lecture double d’Olivier Py et dans la direction musicale unifiante de Lucie Leguay.

L’Opéra de Saint-Étienne programme une nouvelle production -avec Marseille- d’Il Trovatore, une mise en scène de Louis Désiré, épurée et nourrie par le contraste qui révèle Leonora en pleine lumière :

Un plateau bouleversé, mais résilient, fait triompher l’opéra-bouffe et ultime de Verdi, le baryton Federico Longhi remplaçant au pied levé et au pupitre Roberto de Candia dans le rôle-titre, tout comme Massimo Cavalletti remplace l’autre baryton de la partition, Vladimir Stoyanov dans le rôle de Ford :

Les représentations de la nouvelle production de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny au Teatro Regio de Parme, fortement perturbées à cause de quatre cas de Covid parmi les chanteurs, restent maintenues grâce à des remplacements au pied levé. Le chef américain Christopher Franklin dirige les chœurs et l'orchestre de la maison, ainsi qu'un plateau vocal international.

L'Opéra Orchestre National Montpellier annonce une programmation et une politique puissantes pour inviter le public à revenir : tarifs chocs, voyages et séductions au programme.

L’Opéra de Nice ouvre sa saison lyrique avec la dignité d’une juste émotion, celle de Cellia Costea et Luciano Ganci en Madeleine et Andrea Chénier d'Umberto Giordano :

La saison lyrique à l'Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie triomphera de la désillusion en traversant le temps, depuis le Moyen-Âge jusqu'à la création lyrique et Star Wars dans de nombreuses salles :

Le ténor Julien Behr en libertin Tom Rakewell s'empare de la scène de l'Opéra de Nice dans une nouvelle production signée Jean De Pange mettant soigneusement en scène le tissu de souvenirs qu’est l’opéra de Stravinsky.

L'Opéra de Nice propose une saison 2018/2019 avec des grands classiques, incluant trois Faust, deux libertins ainsi que Les Pêcheurs de perles.

La nouvelle mise en scène de Marie-Eve Signeyrole associant Royal Palace de Kurt Weill à Il Tabarro de Giacomo Puccini à l'Opéra de Montpellier se révèle ingénieuse et pleine d'imagination. Seule déception de la soirée : les sièges vides qui parsèment la salle.