Le Festival 1001 Notes célèbre sa 19ème édition, à la Patinoire de Limoges, avec une programmation marquée par les « fusions » entre musiques classiques… et d’ailleurs. L’ouverture du festival se fait ainsi avec « Les Mystères d’Orient », une invitation à la rencontre entre Bajazet de Vivaldi avec Le Concert de l’Hostel Dieu et la Turquie du trio féminin Telli Turnalar.

Après “Rivoluzione” qui mettait en scène un triangle amoureux sur fond de mai 68, La Monnaie de Bruxelles clôture ce dytique verdien, nostalgie et regrets à la clé. Quarante ans après les révolutions citadines, les trois héros des barricades se retrouvent (avec quelques rides en plus) et se remémorent leurs souvenirs, leurs regrets mais surtout leurs erreurs.

La Monnaie (Opéra de Bruxelles) avait innové la saison précédente avec “Bastarda”, synthétisant les quatre opus de Donizetti consacrés à la dynastie Tudor. Suite à l’accueil chaleureux du public, c’est avec un nouveau Pasticcio en diptyque (“Rivoluzione”, puis “Nostalgia”), que le metteur en scène Krystian Lada et le chef d’orchestre Carlo Goldstein explorent la jeunesse de Giuseppe Verdi à travers les extraits musicaux de 16 de ses opéras.

La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

Le Theater Basel accueillera de nouveau du public dès ce jeudi 22 avril. Le rare “Intermezzo” de Richard Strauss sera donné devant 50 spectateurs avant d'autres rendez-vous lyriques, chorégraphiques et dramatiques. Une réouverture très limitée, comme dans les autres lieux culturels de la Confédération Helvétique :

Le metteur en scène polonais Krystian Lada marque ses débuts viennois par une représentation moderne de Bajazet (Il Tamerlano) de Vivaldi conçu comme un thriller émotionnel. Une distribution vivifiante de jeunes chanteurs menés par Kristján Jóhannesson (Bajazet), Rafał Tomkiewicz (Tamerlano) et Sofia Vinnik (Asteria) :

Le baryton polonais Tomasz Kumiega et le pianiste français Florian Caroubi transcendent un programme franco-polonais dans la Cathédrale Sainte-Croix-des-Arméniens​ pour le Festival Européen Jeunes Talents courageusement maintenu cet été à Paris. Des mélodies françaises aux mélodies polonaises avec une transition faite par Chopin dont le corps est enterré à Paris, le coeur en Pologne :