Christine Dana-Helfrich, programmatrice et directrice artistique de la saison musicale des Invalides présente son cru 2024/2025, dont les cycles sont, comme toujours, très richement documentés :

L’Opéra National du Rhin crée l’évènement en proposant une production du rarissime Guercœur, œuvre oubliée d’un compositeur méconnu. Pourtant, l’une et l’autre méritent reconnaissance.

Pour sa quatrième édition, le Festival baroque de Bayreuth invite un Orfeo re-composé (d')après Monteverdi, incarné par Rolando Villazón à l'Opéra des Margraves :

En partenariat avec le Palazzetto Bru Zane et son Directeur artistique Alexandre Dratwicki, l’Académie de l’Opéra national de Paris propose une soirée consacrée aux mélodies de compositrices françaises :

L'Orchestre Philharmonique Royal de Liège célèbre le bicentenaire de César Franck en recréant "Hulda", opéra-légende scandinave, en version de concert intégrale, avec le Palazzetto Bru Zane et l’Opéra Royal de Wallonie :

Au terme d’une absence de plusieurs mois, L’Instant Lyrique renoue avec la jolie salle de L’Éléphant Paname et son Dôme étoilé. Richard Plaza, infatigable animateur de l’évènement, ouvre avec une joie non dissimulée cette 7ème année de concerts consacrés à la voix :

Quelques jours après Mady Mesplé, qu’elle a souvent accompagnée au piano lors des récitals de mélodies donnés par la cantatrice-, Janine Reiss s’est éteinte à l’âge de 99 ans.

Poursuivant son œuvre de réhabilitation, le Festival Radio France Occitanie Montpellier propose chaque année en version concertante un ouvrage lyrique français oublié ou négligé. Vincent d’Indy est de nouveau à l’honneur : après L’Étranger en 2010, place au flamboyant et épique Fervaal.

Le Musée Jacquemart-André à Paris (havre de paix consacré aux beaux-arts et arts décoratifs) propose une soirée unique et privilégiée : l'occasion de replonger dans la vie, l'œuvre et les sources d'inspiration d'Hector Berlioz. Après une visite privative des lieux, au champagne, le baryton Laurent Naouri et la pianiste Jacqueline Bourges-Maunoury interprètent la musique de Berlioz, de ses maîtres et élèves. En alternance, le comédien Alain Carré interprète ses textes et réincarne son existence :

Les sièges du parterre ayant été enlevés, ils laissent place à de grands tapis orientaux, tapis volants (métaphoriquement) pour emporter un public langoureusement alangui vers l'Orient dans un beau voyage musical :