Après “Rivoluzione” qui mettait en scène un triangle amoureux sur fond de mai 68, La Monnaie de Bruxelles clôture ce dytique verdien, nostalgie et regrets à la clé. Quarante ans après les révolutions citadines, les trois héros des barricades se retrouvent (avec quelques rides en plus) et se remémorent leurs souvenirs, leurs regrets mais surtout leurs erreurs.

La Monnaie (Opéra de Bruxelles) avait innové la saison précédente avec “Bastarda”, synthétisant les quatre opus de Donizetti consacrés à la dynastie Tudor. Suite à l’accueil chaleureux du public, c’est avec un nouveau Pasticcio en diptyque (“Rivoluzione”, puis “Nostalgia”), que le metteur en scène Krystian Lada et le chef d’orchestre Carlo Goldstein explorent la jeunesse de Giuseppe Verdi à travers les extraits musicaux de 16 de ses opéras.

Triomphe de l’éclectisme et de la versatilité pour un programme allant de Mozart à Léo Ferré. Entourée de deux de ses plus fidèles musiciens, Anne Sofie von Otter montre tout ce que 40 ans de carrière ont à dire à son public.

L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

L’Opéra royal de Copenhague présente la production de Saül de Haendel par Barrie Kosky, passée par le Théâtre du Châtelet en 2020, sous la direction musicale de Lars Ulrik Mortensen.

Soirée en demi-teintes pour le premier concert du jubilé de l'Orchestre National de France au Théâtre des Champs-Élysées avec La Damnation de Faust (Berlioz) rassemblant, dans le trio principal, John Irvin (remplaçant Stanislas de Barbeyrac souffrant), Stéphanie d'Oustrac et Paul Gay, sous la baguette de Cristian Măcelaru​.

Philippe Maillard Productions présente un concert Salle Cortot avec "The Kraken Consort". L’ensemble de huit musiciens propose un voyage musical en terres celtiques :

La Semaine Sainte approchant, il est venu le temps des Passions. Jordi Savall et ses compagnons de longue date, Le Concert des Nations et la Capella Reial de Catalunya proposent la "Passion selon Saint Jean" de Bach à la Philharmonie de Paris :

À quelques jours du Jeudi Saint, Flagey invite le public bruxellois à s’immerger dans des visions musicales de la Pietà, icône de la mère pleurant son enfant, qui a nourri l’histoire des arts et dessine les multiples visages du deuil ici portés par Bart Van Reyn à la direction de l’ensemble baroque Il Gardellino et du Chœur de la Radio Flamande :

Alphonse Cemin, pianiste, chef de chant et d’orchestre, et co-fondateur du collectif Le Balcon, propose en tant que directeur artistique (depuis 2014) des nouveaux Lundis Musicaux de l’Athénée un récital avec sa complice, la soprano avignonnaise Julie Fuchs :