L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

Le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence annonce sa 76ème édition, avec 7 opéras (dont 5 mis en scène, dont une création mondiale) ainsi que deux productions de théâtre musical.

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

La Salomé expressionniste de Hans Neuenfels mélange un rôle-titre finement ciselé par Ausrine Stundyte, des portraits convaincants d'Hérode (Gerhard Siegel) et d’Hérodias (Marina Prudenskaya) et un Jochanaan très présent de Thomas Johannes Mayer. Le public du Staatsoper de Berlin expérimente une représentation sous la direction attentive de Thomas Guggeis qui, à tous égards, est à l’écoute.

Pour sa première représentation à l'Opéra national de Paris, Jephtha, oratorio de Haendel marqué par la guerre et le sacrifice d'une âme pure est donné dans la vision épurée, fouillée et particulièrement sombre de Claus Guth (salué par quelques huées lors des saluts) et défendu par des interprètes (dont trois grands artistes effectuant leurs débuts à l'Opéra de Paris) ne présentant chacun qu'un seul défaut notable.