Grâce à volontarisme politique certain (qui a permis le maintient des activités culturelles la saison dernière) et à une conjoncture particulière à Monaco où la situation pandémique s'améliore "sensiblement et durablement", la Principauté annonce des bonnes nouvelles qui laissent espérer ou entrevoir le bout du tunnel. Le gouvernement monégasque exige toujours le respect de gestes barrière (y compris le port du masque durant le spectacle) mais la capacité de la salle est repassée à 100% et le pass sanitaire n'est plus exigé.

Une bonne nouvelle pour les mélomanes de la maison lyrique monégasque qui pourront ainsi toutes et tous profiter du récital Angela Gheorghiu le 8 octobre, suivi par Madame Butterfly, et célébrer la Fête nationale dans une Nuit espagnole avec Placido Domingo avant de poursuivre la fin du mandat de Jean-Louis Grinda (qui nous présente sa dernière saison et demie dans une grande interview). 

Reste bien entendu à souhaiter que cette situation reste pérenne et continue de s'améliorer sur le Rocher, et que la France puisse à son tour connaître de bonnes nouvelles de la sorte.

Evidemment les situations sont incomparables (Monaco a connu plusieurs jours avec un seul voire 0 nouveau cas détecté) mais les maisons lyriques françaises ont visiblement besoin de tout ce qui peut inciter les spectateurs à revenir (de nombreuses salles sont très déçues et inquiètes par leurs taux de remplissage, tandis qu'à Monaco la faible capacité des salles en comparaison de la renommée des artistes accueillis a toujours rendu la question du remplissage en salles aussi anecdotique que celle du chômage dans le marché du travail sur ce Rocher).