Opéra de Montréal 2020/2021 : la Beauté du monde et de Joséphine Baker
Coïncidence troublante ! Alors même que l'Opéra de Paris proposait une nouvelle Manon de Massenet modelée sur Joséphine Baker, l'Opéra de Montréal annonce exactement le même concept pour La Traviata de Verdi. "Un amour passionné qui défie les conventions, avec le Paris des années 30 en toile de fond" incarné par la soprano québécoise Marie-Josée Lord avec Rame Lahaj en Alfredo et Jean-François Lapointe en Germont sous la direction de Jordan de Souza. À l'inverse c'est une "version d'époque" signée Stephen Lawless qui animera Les Noces de Figaro (Mozart) avec Hugo Laporte, Andrea Núñez, Daniel Okulitch, Kirsten MacKinnon, Katie Miller, direction Nicolas Ellis.
Autre soprano québécoise vantée en superlatifs par la maison, Marianne Fiset unira ses talents dans le rôle-titre de Jenufa à ceux du réalisateur Atom Egoyan et du chef Alexander Briger. Après l'adaptation en opéra de son drame Les feluettes en 2016 avec le compositeur compositeur australien Kevin March, le dramaturge québécois Michel Marc Bouchard revient à l’Opéra de Montréal cette fois avec son compatriote compositeur Julien Bilodeau et un livret original "inspiré du sauvetage des œuvres du Louvre pendant la IIe Guerre Mondiale". Mise en scène par Florent Siaud (en résidence à Compiègne), la distribution 100% canadienne dirigée par Jean-Marie Zeitouni se composera de Philippe Sly, Elliot Madore, Layla Claire, Julie Boulianne, Marc Hervieux, Isaiah Bell, France Bellemare, Jean-Michel Richer.
Enfin, embarquement pour un diptyque original, sur la souffrance maritime, les vies perdues en mer au large de l'Irlande (Riders to the sea de Vaughan-Williams) puis celles des migrants (nouvelle création du compositeur Hubert Tanguay-Labrosse & du librettiste-metteur en scène Olivier Kemeid).
J'aurais voulu être un Gougoune, conte musical d'Hubert Tanguay-Labrosse