Le Grand Prix couronne deux artistes lituaniens : le baryton Tomas Kildišius et le pianiste Gustas Raudonius. Cette récompense, dotée de 18.000€ et nommée "Prix Rainier III de Monaco" a d'ailleurs été remise par la Princesse Caroline de Hanovre, présente à la finale en la Salle du Conservatoire d’Art dramatique à Paris.

Le Prix de mélodie – Prix de la Fondation Étrillard doté de 6.000€ est décerné à un duo transatlantique : le baryton-basse allemand Florian Störtz et le pianiste américain Mark Rogers, tandis que le Prix de Lied (l'équivalent chant-piano allemand) – Prix de la Fondation Eurydice (également doté de 6.000€) est tout aussi international, ses lauréats réunissant la soprano norvégienne Hanne Marit Mordal Iversen et le pianiste géorgien Revaz Abramia.

Enfin, le Prix du CNLB pour la création "N’allez pas au bois" de Gérard Pesson (et ses 2.000€) revient à la soprano Camille Chopin et à la pianiste Héloïse Bertrand-Oleari, toutes deux membres de la nouvelle Académie de l'Opéra Comique de Paris.

Ces lauréats rejoignent ainsi entre autres Axelle Fanyo, Adriano Spampanato, Anne-Lise Polchlopek (lauréats en 2021), Ambroisine Bré, Sophia Burgos et Marie-Laure Garnier (récompensées en 2017), Marie Perbost, Marta Fontanals et Adèle Charvet (en 2015), Chiara Skerath, Samuel Hasselhorn et Clémentine Decouture (en 2013), Damien Pass et Raquel Camarinha (en 2011), ou encore Edwin Crossley-Mercer (2007), Anne Le Bozec et Christian Immler (2001).

Comme ce dernier, ils seront peut-être rappelés pour devenir jurés. Le jury de ce concours était en effet, cette année comme de coutume, composé d'artistes reconnus pour leurs interprétations dans cet univers artistique qu'est le piano-voix classique : Graham Johnson (président du jury), Patrizia Ciofi, Hedwig Fassbender, Christian Ivaldi, Irène Kudela, Hélène Lucas, Henk Neven, Michel Piquemal, Pauliina Tukiainen.