Dans une mise en scène ténébreuse et métaphorique, les crimes secrets du couple maudit se révèlent dans des immenses et multiples miroirs composant le décor, comme si leurs actes avaient brisé le miroir du monde. En revanche, les prestations vocales et musicales sont lumineuses et férocement extériorisées.

Avec Clémentine Margaine dans le rôle de Carmen, le Capitole de Toulouse présente une version particulièrement sensuelle, mais aussi lourde et noire de l’opéra de Bizet :

À la tête de son ensemble Les Talens Lyriques, Christophe Rousset offre une vision relativement austère de l’Orphée et Eurydice de Gluck en version de concert au Théâtre du Capitole de Toulouse.

Cette Butterfly concertante a tout d'une version scénique d'exception : plateau vocal sonore et aguerri, ténor surpuissant, Suzuki de luxe et une Butterfly à la mesure de sa fin, sublime.

En remettant à l'affiche la Lucia di Lammermoor de Donizetti réglée par Nicolas Joël en 1998, le Théâtre du Capitole de Toulouse revient à la formule qui a bâti pendant des années la réputation de l'institution occitane : une mise en scène réduite à la tradition pour mettre en avant le plateau vocal. Avec quelques belles valeurs montantes venues de l'Est, les promesses musicales sont généralement tenues.

Pour sa saison 2016/2017, le Théâtre du Capitole présentera neuf opéras. Avec trois nouvelles productions, cinq nouvelles coproductions et seulement une reprise, on peut dire que le Théâtre du Capitole se positionne comme l'une des plus importantes maisons de création de l'hexagone.