Top 10 des barytons (2/3)
1 |Fischer-Dieskau, Gerhaher, Gobbi et Goerne
2 |Hampson, Hvorostovsky et Nucci
Thomas Hampson « Pieta, Rispetto, Amore », Macbeth de Verdi
L’américain Thomas Hampson est l’un des plus grands barytons de son époque. Il chante des partitions aussi variées que le rôle-titre du Retour d’Ulysse dans sa Patrie de Monteverdi à San Francisco en 1990, celui de Billy Budd de Britten au Met en 1992, le Comte Almaviva à Florence en 1992 avec Zubin Mehta, Chorèbe dans Les Troyens de Berlioz au Met en 1993 ou Figaro dans Le Barbier de Séville (Rossini) pour sa première à Covent Garden en 1993. En 2001, il incarne Macbeth dans l’opéra éponyme de Verdi à Zurich : il y interprète l’air « Pieta, Rispetto, Amore » issu de la scène 3 de l’acte IV, lorsque Macbeth apprend que ses ennemis se sont alliés aux Anglais.
Dmitri Hvorostovsky Te Deum, Tosca de Puccini
Le russe Dmitri Hvorostovsky voit sa carrière prendre un essor international lorsqu’en 1989 il remporte le concours BBC Singer of the World Competition à Cardiff, face à Bryn Terfel. Il est un fervent défenseur de l’opéra russe en Occident et aborde des œuvres de Tchaïkovski (La Dame de Pique, Eugène Onéguine), Prokofiev (La Guerre et la Paix) en plus des ouvrages mozartiens (Don Giovanni, Les Noces de Figaro) ou verdiens (La Traviata, Don Carlos, Ernani, Rigoletto, Le Trouvère). En 2013, il chante à Moscou le Te Deum de Scarpia, extrait la fin de l’acte I de Tosca (Puccini). Dans celui-ci, le personnage se réjouit d’exploiter la jalousie de Tosca et exprime sa volonté de la posséder.
Leo Nucci « Cortigiani », Rigoletto de Verdi
L’italien Leo Nucci est l'un des meilleurs barytons verdiens de sa génération. Parmi ses plus grands rôles, les rôles-titres de Nabucco et de Rigoletto qu’il chante chacun à des centaines reprises sur les plus grandes scènes internationales. Il interprète ici l’air « Cortigiani » à Zurich en 2006. Rigoletto vient de comprendre que sa fille est avec le Duc et cherche à forcer l'entrée de sa chambre, que les courtisans protègent pourtant. Il révèle que la femme qui a été enlevée n'est pas sa maîtresse mais sa fille. Il supplie en vain Marullo de le laisser entrer dans la chambre du Duc (« Cortigiani, Vil Razza Dannata »).